c HENRI JOUGLA DE MORENAS GRAND ARMORIAL DE FRANCE H E N R I J O U G L A D E M
c HENRI JOUGLA DE MORENAS GRAND ARMORIAL DE FRANCE H E N R I J O U G L A D E M O R E N A S GRAND ARMORIAL DE FRANCE DES C A T A R N O A L O G MOIRI B L E S U E G É N É R A L ES DES F A M I L D E F R A N C E LES C O M P R E N A N T L E S B L A S O N S D E S F A M I L L E S a y a n t p o s s t ? d ~ d e s c h a r g e s d a n s l e r o y a H m e e t d e c e l l e s ~ y a n t f a i t e n r e g i s t r e r l e u r s a r m o i r i e s e n 1 6 9 6 D E L A N O B L E S S E D E L ’ E M P I R E D E S a n o b l i s s e m e n t s d e l a R e s t a u r a t i o n DONNANT LES TABLEAUX GI?NI?ALOGIQUES d e f a m i l l e s c o n f i r m / e s d a n s l e u r N o b l e s s e e n t r e 1 6 6 0 e t 1 8 3 0 L E S g D I T E U R M C M X X X I Y DI-TIONS H ~ R A L D I Q U E S L E T T R E A MONSEIGNEUR LE D U C DE GUISE Le travaìl que j k ì l'honneur de présenter d Votre Altesse Royale, aussi imparfait qu'il soit, aura, j'espère, à vos yeux, un mérìte, celui d'être de bonne foì. c'est un ouvrage aride, pì paraîtra sans vie à ceux pì ne connaìssent point notre passé. Pourtant cette ossatzlre abrite une sève puissante, celle de I'Hìstoire de notre France. J'aurais aimé pozrvoìr rapporter dans ce Zivre les fictions merveìllezdses p ì donnent p o u r auteurs à certaines famìlles des êtres de ]&ende ; être this- torien de chaque personnage, qu'il f i t vaillunt guerrier, savant lkìste, o u /"ent admìnìstrateur, élever ainsi u n monument non a' lagloire de quelques famìlles, mais à celle de notre Patrie. Mais, si favais pu mener a ' bien un pared travaìl, j e me serais trop écarté du cadre de cet ouvrage, simple antbologie des armes de vìeilles famìlles de France éieìntes ou etacore représentées. Jaì cru devoir joindre d ce catalogue des tableaux généalogiques donnant la filiafion de familles de noblesse bien établie. Beaucoup de ces Maisons étuìent connues antérieurement azr premier dtgré donné dans mes notices, mais j ' a ì tenu compte unipement des preuves de noblesse p ì furent fouwzies soit au moment des jugements de maintenue de noblesse, soit devant les généalogistes du roi. Les tableaux s'arrêtent donc généralement à la Révolutìon, t o t l t e J o ì s pour les famiìlles maintenues ou titrées pos t érìeurement ì Z s ont été continués jusqu'aux personnages n é s avant ,848 et à leurs frires cadets. Daigne, Votre Altesse Royale, excuser les imperfections de cet ouvrage et en accueìlZìr /hommage le plus respectueux. Henri JOUGLA 1)E MORENAS. - 7 - I . . . Z ' ? ' . . ' E . " PRÉFACE Armorial, il y a des mots qui sonnent comme des fanldres. Celui-là, par sa résonance harmonieuse et musicale chante comme l‘hymne à la Race. Si l’Art Héroïque, depuis quelques décades semblait devoir mourir, c’est qu’il succom- bait sous le poids de l’indifférence des uns, de la subversité ou de la trahison des autres. Mais le goût de la décadence n’habite pas toutes les âmes; et les peuples, les uns après les autres, suivant l’urgence des dangers à quoi il fallait parer, ont découvert que le retour au culte de la Race était la base noble des mystiques nationales, comme le retour à la religion était celle des mystiques morales. A l’heure où la tradition bat le rappel des âmes de France, de toutes parts jaillit la volonté d’honorer l’Honneur. Chacun, qui en est digne, désire voir flotter près du drapeau de son pays le fanion de sa famille. O n se serre autour de la gloire passée. Rome est fière de son antiquité prodigieuse mais la France n’a pas besoin de monter si haut sur 1’éch.elle des siècles pour retrouver des gloires éparses. Tout au long du Moyen âge, comme des temps modernes, elle est la gardienne vigilante d’une civilisation chrétienne et occidentale fleurie de raison, de bon sens, d’esprit et de sensibilité classique, jamais désordonnée. Elle a droit d’être fière, non seulement de son bon vieux temps, mais d’avant-hier et d’hier. Les noms sont des oriflammes et leur valeur a grandi dans l’époque qui pré- tendait les abattre. Nous avons pensé que cette anthologie du nom et de l’origine était devenue nécessaire ; elle est née du travail persévkrant et magnifique d’un homme, passionné de l’idée. Les grandes familles de France auront donc enfin le guide auquel elles aspiraient, celui qui permet un retour &mouvant sur le passk. illustrées par les héros qui en écrivirent la légende avec leurs épées. Au passage, vous saluerez ici les pages les plus glorieuses de notre histoire, L E S &ITE UaS. INTRODUCTION - - u - I. - ORIGINE DES ARMOIRIES Le mot blason vient dun vieux mot allemand : blasen qui signifie B: sonner du cor B : le blason annonce donc, ainsi que le cor, un personnage de qualité. Comme à l’origine les blasons étaient généralement peints sur les boucliers et les armes des seigneurs, armes, armoiries et blason sont devenus synonymes. L’art de savoir lire, composer et expliquer les blasons ou les armoiries a recu les noms : D’Art héroïque : De Noble Science ; D’Art du Blason: D’Art Héraldique : D’Héraldisme. Ce savoir a été considére pendant tout le Moyen-Age et jusqu’à la fin du xwr siècle comme la plus noble de toutes les sciences. Certains auteurs donnent une origine très ancienne au blason. Ils voient dans le Lion de Juda, dans l‘Aigle des Perses, dans 1’Epervier des Pharaons, dans le Chien passant d’Anubis, dans le Soleil de Joseph, de véritables armoiries, et ils citent, à l’appui de leurs dires la description donnée par Eschyle des signes distinctifs qu’adoptèrent les sept chefs qui combattirent devant Thèbes : les marques que prirent les Argonautes, partant en Colchide pour conquérir la Toison d’Or : la Vénus que César fit graver sur ses armes ; les emblèmes des Légions romaines. La véritable origine des armoiries, sans être dune aussi grande antiquité, n’en n’est pas pour cela mieux connue. Les uns croient qu’elles sont nées des tournois. d’autres pensent que les Chevaliers qui se croisèrent furent les premiers à en porter. De toute facon, l’usage des armoiries se répandit en Europe d’une façon certaine, durant le XI^ siècle. On peut supposer que les Tournois en répandirent l’usage, puis que les Croisades les mirent à l’honneur. S’il est logique de penser que les Allemands furent les premiers à se parer d’armoiries, en revanche, la science héroïque est une science bien française. Ce furent, en effet, des Français qui les premiers établirent les règles de cet art et les termes qui sont employés dans la langue héraldique - qui est universelle - sont des mots de notre vieille langue romane. II. - DES ARMOIRIES NOBLES ET DES ARMOIRIES BOURGEOISES Deux grandes divisions s’imposent tout d’abord : les armoiries nobles et les armoiries bourgeoises : car bien que, dès l’origine, il fût défendu à qui n’était pas de noble souche de se parer d’armoiries, les bourgeois prirent l’habitude de s’en orner. Philippe III le Hardi, par son édit de 1283, fit défense aux bourgeois de porter des armoiries, de se vêtir de vair, d’hermine, de drap d’or, etc.: mais malgré cet édit, l’usage des blasons se répandit si vite parmi la bourgeoisie qu’un siècle plus tard les édits royaux se bornaient à faire défense aux bourgeois de timbrer leurs armes. Cette défense fut toujours maintenue. Les édits royaux de 1696, qui prescrivirent l’enresistrement à l’Armorial Général de France de toutes l e s armoiries du Royaume. ne portent plus en fait de defense que celle d’avoir des fleurdelys d’or sur fond d'azur, mais cette défense visait aussi bien les armoiries nobles que les armoiries bourgeoises. D'ailleurs, cette époque, tant de familles bourgeoises s'étaient anoblies par leurs charges uploads/Philosophie/ grand-armorial-de-france-tome-1-pdf 1 .pdf
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- Publié le Jui 11, 2021
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