REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’Enseignement - préscolaire élémentaire - m
REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’Enseignement - préscolaire élémentaire - moyen -secondaire OFFICE DU BAC UCAD DAKAR Inspection académique de DAKAR LYCEE DE MBAO TERMINALE S1 Groupe 5 DOSSIER DE PHILOSOPHIE Thème : INDIVIDU ET SOCIETE Membres : 1-DEMBA TAHIROU DIOP 2-YOUSSOUFA MAR 3-IBRAHIMA MBENGUE 4-MADICKE MBODJIE 5-BABACAR NDOYE Encadreur : MR TALIBOUYA MBAYE PROFESSEUR DE PILOSOPHIE AU LYCEE DE MBAO COORDONNATEUR : DEBUT DU TRAVAIL : Vendredi 23octobre 09 14H53min Fin du travail : A présenter le : NOTE ET APPRECIATIONS DU CORRECTEUR : PRESENTATIONS DU TRAVAIL La réflexion Le travail est une chose très difficile. Réfléchir en philosophie peut paraître très ambiguë surtout sur une chose qui s’avère être déjà discuter auparavant par des savants bien plus expérimentés. Donc il ne serait pas surprenant que notre travail comme tout ce d’humains présente certaines erreurs ou d’omissions. Nous nous en excusions et vous prions de bien vouloir nous en faire part afin que nous les rectifiions ; car l’erreur est humaine mais seulement persévérer dans celle-ci après correction est diabolique. Sachez aussi que le travail se fera suivant une organisation la plus parfaite que possible. Le sujet Le sujet soumis à notre réflexion est très important. En effet discuter de L’individu et de sa société ne s’avère pas si facile qu’on le pense. Car elle requiert d’abord la connaissance des termes essentielles qui composent notre sujet : « individu » et « société ».il faudrait aussi discuter des types de personnes, de le comportement individuel aussi bien qu’a l’égard de la société qu’a son propre statut. Nous ne pourrions aussi nous empêcher de retracer l’histoire en d’autres termes les origines de la société, ses loi et ses règlements même s’ils sont parfois bafoues par des immoraux. Force et de reconnaître que parler de la société sans parler des problèmes qui entravent sont fonctionnement serait une erreur psychologique monumentale. Donc nous essaierons aussi de parler des déperditions des valeurs, les déviances sociales, bref des maux dont souffre notre société pour ensuite essayer de les solutionner. Ce sujet est évidemment très vaste, il correspond à l’objet de l’ensemble de la sociologie. La première tâche, et la première difficulté, est donc de le circonscrire. Pour cela, on peut mettre en oeuvre deux principes méthodologiques applicables à pratiquement tous les sujets de dissertation : - Tout d’abord il faut s’interroger sur ce que dit la littérature sociologique sur le sujet. Il faut notamment se préoccuper des publications récentes qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives sur un thème ancien. Par exemple, pour ce sujet, les travaux de F. Dubet, de F. de Singly, de B. Lahire, de Ph. Corcuff etc. sont l’occasion de prolonger les réflexions fondamentales de Marx, Durkheim, Simmel et Weber. - Ensuite, quels sont les exemples empiriques (résultant d’enquêtes sociologiques) que l’on peut mobiliser pour traiter le sujet. Le risque serait grand en effet de s’en tenir à des considérations « théoriques » générales. Il faut au contraire montrer en quoi les concepts et les théories sont des instruments qui permettent de rendre compte du réel (en même temps qu’ils le construisent comme objet scientifique). Le sujet doit être envisagé dans deux dimensions essentielles : - d’une part, du point de vue historique, anthropologique et sociologique, il faut se demander en quoi la société a produit l’individu. Cela renvoie à un débat fondateur de la sociologie et d’abord à la distinction de F. Tönnies entre « communauté » et « société ». Cette réflexion est prolongée par une étude sur la modernité et le processus d’individualisation. - d’autre part, d’un point de vue épistémologique et méthodologique, il convient de s’interroger sur le débat holisme méthodologique/individualisme méthodologique. Pour comprendre les sociétés faut-il partir de la totalité ou des actions individuelles ? On montrera alors que la sociologie contemporaine est très largement marquée par une volonté de dépassement de ce débat. Remarque importante : Sur un tel sujet, il est évidemment impossible d’être exhaustif. D’autres auteurs ou d’autres ouvrages pouvaient être mobilisés. Les exemples cités sont souvent présentés de façon allusive. Les utilisateurs de ce corrigé sont donc invités à repérer dans le texte les auteurs, les concepts, les ouvrages qu’ils connaissent peu ou mal et à préciser leurs connaissances en utilisant les ouvrages originaux, des dictionnaires de sociologie et/ou des manuels. Plan INTRODUCTION I-L’INDIVIDU 1-definition 2-l’individu comme produit de la société 3- Principe d’individualisation 4-aprroche ontologique et épistémologique Indépendance détermination sociale et individualité II- LA SOCIETE 1-une tentative de définition 2-l’homme un animal politique 3-etat de nature et contrat social 4-la société disposition naturelle ou contrainte 5-societe et échange 6-societe et communauté 7-societe ouverte société close 8-ce qu’il faut retenir III-INDIVIDU ET SOCIETE 1-la modernité en péril ?individualisme et crise du lien social 2-individualisme 3-partir de l’individu ou de la société CONCLUSION LEXIQUE FAQ BIBLIOGRAPHIE Traitement du sujet INTRODUCTION La question des rapports entre individu et société fait souvent l’objet de commentaires médiatiques. On attribue à la montée de l’individualisme des phénomènes aussi divers que la crise de la famille, la délinquance juvénile, la montée de l’abstention etc. A l’inverse on s’inquiète d’une société de plus en plus technique, rationnelle, bureaucratique qui prive l’individu de son autonomie et le manipule à son insu. Entre nostalgiques de la tradition et pessimistes de la modernité ou de la post-modernité, les commentaires vont bon train et ne sont pas toujours un modèle de rigueur dans l’argumentation. Mais cette question des rapports entre individu et société peut et doit être traitée sérieusement, elle est de fait la question fondatrice de la sociologie : comment la société est-elle possible ? Comment « tiennent » les sociétés alors que les individus sont de moins en moins contraints, que la liberté et les droits individuels sont les valeurs centrales ? L’individu, en effet, c’est étymologiquement ce qui ne peut pas être divisé, c’est l’unité élémentaire d’un ensemble. On peut parler d’un individu dans un troupeau de bétail voire dans un ensemble d’objets (une collection par exemple), mais le terme est le plus souvent utilisé aujourd’hui à propos de l’individu humain. L’idée d’individu est alors liée à celle de « sujet » ou de « personne », elle renvoie à la capacité de faire des choix, de mener une réflexion autonome. Au sens le plus général, la « société » est un ensemble d’individus. Là encore, le terme n’est pas réservé à l’espèce humaine puisqu’on parle de sociétés animales. Pour les sociologues, l’existence d’une société est liée aux interactions entre les individus qui la composent et aux institutions qui l’organisent. Il faut garder à l’esprit que le terme « société » désigne un type-idéal, en réalité, il n’existe que DES sociétés qui ont chacune leurs spécificités. Le terme « société » est très polysémique : on parle de « société commerciale », de « société française », de « société démocratique », de « société secrète » etc Dans chacune de ces expressions le mot « société » a un sens différent. La tentation est grande d’opposer l’individu (la partie) à la société (le tout). Pourtant, comme nous le verrons, d’un point de vue historique, l’individu est un produit de la société et ce dernier terme renvoie à une étape particulière de l’histoire de l’Humanité. La société, pas plus que l’individu, ne sont des réalités éternelles et immuables. Mais les rapports entre « individu » et « société » doivent être aussi envisagés d’un point de vue méthodologique. Dans le cadre de leurs recherches, les sociologues doivent-ils partir de l’individu (de l’acteur social) ou de la société (de la structure, du système) ? Ce débat est constitutif de la sociologie et il conserve une grande importance même s’il est souvent présenté de façon trop convenue. Cependant, la sociologie contemporaine s’efforce de dépasser cette opposition entre individu et société. Bien évidemment, les deux débats sont liés : la montée de l’individu comme réalité sociale, l’affaiblissement des contraintes et des traditions, oblige à modifier le « regard sociologique ». Pour autant, doit-on considérer que l’individu contemporain est « sans appartenance », qu’il peut être pensé indépendamment de toute contrainte sociale ? Assistons-nous vraiment, comme le pensent certains sociologues, à la fin de l’idée de société ? I- L’individu 1-DEFINITION La notion d'individu est complexe. Le Robert fournit deux éléments. L’approche psychologique définit l'individu comme «l'être humain en tant qu’unité et identité extérieures biologiques; en tant qu’être particulier, différent de tous les autres». L’approche sociologique, écrit Lalande, considère l'individu comme « l'unité dont se compose les sociétés ». Aucune de ces définitions n’est évidente en soi. La première est le fruit d'un long travail historique, débuté sous l'Antiquité, repris par les théologiens du Moyen Age et achevé lors de la Réforme et de la Renaissance. En effet, avant cela, écrit Bernard Vlade, l'individu ne possédait pas d'identité propre. «Au sein de la société chrétienne, l'homme n’est pas en relation immédiate avec lui-même. Il explique sa situation par tout ce qui dépasse le personnel et l'individuel. [ ... ] Si l'être individuel du chrétien acquiert la dignité d'un être permanent, indestructible, c'est dans sa uploads/Philosophie/ individus-et-societe.pdf
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- Publié le Jan 04, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
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