Le coeur est comme un puit qui ne peut pas etre rempli qu’avec de l’eau, mais b
Le coeur est comme un puit qui ne peut pas etre rempli qu’avec de l’eau, mais bien plus. Les emotions sont des humeurs qui caracterisent l’etre et finissent par faire parties de son caractère. Chercher à comprendre au lieu de juger Le service de la liberté et celui de la verité Chaque génération se croit vouer à refaire le monde et, cette tache se revele etre de plus en plus grandissante pour les générations suivantes. Cependant, il serait tellement plus simple d’employer toutes nos forces et nos énergies à maintenir ce monde dans son équilibre initial. Les hommes qui qu’ils soient, quoi qu’ils fassent en quelques lieus que ce soit devraient comprendre qu’il est plus simple Nihilisme Sauter à la navigation Sauter à la recherche Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est une doctrine prônant la destruction de la civilisation et de la morale commune1. Elle considère que l'existence de l'Homme est vide de sens. Souvent réduit au pessimisme, confondu avec l'amoralisme et le scepticisme moral, le nihilisme reposerait sur la remise en question des causalités, intentionnalités et normativités de l'existence. Cette notion est applicable à différents domaines : politique, littéraire, religieux et philosophique. Le nihilisme est surtout compris comme un phénomène allemand et russe. Un mouvement révolutionnaire nihiliste et anarchiste apparu en Russie dans la seconde moitié du XIXe siècle rejetait l'autorité de l'État, de l'Église orthodoxe et de la famille et revendiquait une organisation de la société basée sur la rationalité et le matérialisme. Le positivisme est alors associé au nihilisme2. Heidegger avance que l'empire de la science et de la technique symbolise le nihilisme3. Le nihilisme, selon Nietzsche, prend sa source dans la modernité. Il signifie la décadence de la civilisation. Le nihilisme tend à être dépassé: ce n'est qu'une phase de transition, une étape dont la finalité est de créer une société nouvelle4. Pour les libéraux classiques, les fondements théoriques du nihilisme se trouvent précisément dans le libéralisme politique: la philosophie de l'Histoire et le positivisme. Les avatars les plus aboutis du nihilisme sont le marxisme et le fascisme 5 . Hannah Arendt estime que le totalitarisme souhaite dépasser la politique et la morale: la liberté personnelle se situe dans une vision organiciste de la société et de la nation. Sommaire 1Politique 2Littérature 3Philosophie o 3.1Nihilisme de Gorgias ou ses propos sur le non-être o 3.2Apparition du terme o 3.3Pensée de Nietzsche o 3.4Pensée de Heidegger o 3.5Pensée de Leo Strauss 4Anarchisme et nihilisme 5Bouddhisme et nihilisme 6Critiques o 6.1Critiques de la société postmoderne o 6.2Critique religieuse 7Notes et références 8Annexes o 8.1Bibliographie Politique Article détaillé : Nihilisme russe. Articles connexes : Narodnaïa Volia et Serge Netchaïev. Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans son roman Pères et Fils (1862) pour décrire au travers de son héros, Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Tel que le définit Tourgueniev, le nihilisme correspond à un positivisme radical. Mais le livre connut beaucoup de succès et le héros Bazarov encore plus. Le nihilisme désigna alors progressivement un mouvement politique de critique sociale apparu au milieu du XIX e siècle en Russie. Il évolua ensuite vers une doctrine politique n'admettant aucune contrainte de la société sur l'individu, et refusant tout absolu religieux, métaphysique, moral ou politique. Par extension, le nihilisme fut le nom donné aux mouvements radicaux, « révolutionnaires » anti- tsaristes qui prônèrent le terrorisme politique6. En 1881, le groupe Narodnaïa Volia réussit à assassiner l'empereur ALEXANDRE II, qui cherchait pourtant à rendre son régime moins autocratique. Le pouvoir suprême passa alors à son fils, qui avait des idées moins « libérales ». La répression qui suivit l'assassinat de l'empereur fut fatale au mouvement, mais pas à ses idées. Le terrorisme révolutionnaire devait reprendre de plus belle et avec une ampleur inégalée quelques années plus tard. Le raidissement autoritaire, dans une société qui s'industrialisait rapidement eut pour conséquence, pendant la Première Guerre mondiale, l'adhésion d'une frange non négligeable d'intellectuels à la révolution russe, puis, à l'instauration du régime bolchevik, dans lequel la lutte des classes était érigée en système. Bien qu'éphémère, ce mouvement politique a soulevé des questions auxquelles se sont intéressés des penseurs de tous horizons. De ces interrogations est née une doctrine philosophique mettant en avant l'absurdité du monde tel qu'il est, la négation des valeurs morales sociologiquement acceptées et plus généralement, la négation de l'existence d'une réalité substantielle. Littérature Des écrivains comme Dostoïevski dans Les Démons et Émile Zola dans Germinal montrent et éventuellement dénoncent le danger de l'extrémisme et du nihilisme. Dostoïevski constate la difficulté de concilier l'idée d'un Dieu bon et tout-puissant avec l'existence du mal. Le mal, surtout, le tourmente. D'un autre côté, il constate que l'athéisme occidental ne nie plus seulement Dieu, mais aussi le sens de la « création », la raison d'être du monde et de la vie. Il constate que la justice humaine est incapable de porter remède au mal moral. Elle est elle-même parfois un mécanisme producteur d'inhumanité. Dostoïevski en vient à constater que « si Dieu n'existe pas, tout est permis » (Les Frères Karamazov, XI - VI). (Cette constatation devient ce que certains appelleront plus tard le « Problème du bien »). C'est à cette question que, plus tard, des individus comme Albert Camus tenteront de répondre. Camus, par exemple, pense que le sens de l'absurde n'est pas dans les choses. « L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. » L'absurde est alors maintenu comme certitude et présupposition première. Pour Camus, sa conséquence est le renoncement à toute attribution métaphysique d'un sens transcendant à l'existence. Franz Kafka, Louis-Ferdinand Céline, Georges Hyvernaud, Albert Camus par exemple dans Le Mythe de Sisyphe (1942) ou L'Étranger (1942) ou Eugène Ionesco dans La Cantatrice chauve (1950) manifestent une prise de conscience par l'individu occidental de son aliénation et du vide existentiel qui l'accompagne. Une diminution volontaire de ces contraintes permet à des artistes comme les surréalistes d'en suggérer le dépassement, à la manière du rêve. Philosophie Nihilisme de Gorgias ou ses propos sur le non-être Dans la Grèce antique, le sophiste Gorgias fut l'un des premiers à développer des thèses qualifiées a posteriori[Par qui ?] de « nihilistes ». Ces thèses se résument en trois points : Rien n'existe. Si quelque chose existe, ce quelque chose ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l'homme. Même s'il l'était, son appréhension ne serait pas communicable à autrui. [réf. nécessaire] Apparition du terme Le terme apparait en 1787 sous la plume de Jacob Hermann Obereit (de)[réf. nécessaire] qui voit dans l’œuvre d'Emmanuel Kant, à qui il reproche l'hypostase du sujet par une méthode spéculative, un anéantissement méthodique de la certitude du monde naturel de sorte que l'ouverture d'une conscience vide de sens se pose. Le nihilisme philosophique est articulé en 1799 par Friedrich Heinrich Jacobi dans une lettre à Johann Gottlieb Fichte, pour critiquer son système philosophique.[réf. nécessaire] Pensée de Nietzsche À la fin du XIX e siècle , Friedrich Nietzsche décrit l'accélération de l'histoire avec les déséquilibres qui s'accentuent, ces déséquilibres tendant à être compensés par la tyrannie anonyme des institutions, tyrannie elle-même génératrice de « stress ». Pour lui, la notion de nihilisme recèle un paradoxe intéressant. Il décrit deux formes de nihilisme. La première est un nihilisme passif : « Nihiliste est l’homme qui juge que le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas. De ce fait, l’existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n’a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste — et une inconséquence du nihiliste »7. Ce nihilisme passif peut être « très approximativement », rapproché de la doctrine de Schopenhauer, qui influença grandement la pensée du philosophe. Le nihilisme des faibles consiste à se réfugier dans un arrière-monde (le monde des idées) et donc, à renier la vie. La deuxième forme est un nihilisme actif, lorsque les croyances s'effondrent du fait qu'elles sont dépassées. C'est ici un nihilisme des forts qui est une sorte de mue : des valeurs sont abandonnées et d'autres sont adoptées. La volonté du fort n'est pas abattue par l'absurde, mais invente de nouvelles valeurs à sa mesure. Ainsi, le dépassement du nihilisme, à travers la pensée de l'éternel retour, est-il nommé transvaluation des valeurs. Ce nihilisme conduit alors au surhomme, qui est celui qui approuve entièrement le monde du devenir, son caractère changeant et incertain : on peut dire que le surhomme est ce monde, il le vit. De ce second sens, il est possible d'extraire encore un autre sens, réservé à l'élite des esprits libres : il s'agit du nihilisme de la pensée, la négation absolue de l'être, négation qui devient selon Nietzsche la manière la plus divine de penser. Selon cette pensée, il n'y a pas du tout de vérité ; nos pensées sont alors nécessairement fausses. Selon Nietzsche, l'état normal du uploads/Philosophie/ le-nihilisme.pdf
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- Publié le Nov 05, 2022
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