LES SECRETS DE LA FRATERNITÉ DE LA ROSE-CROIX ANALYSE ESOTERIQUE DU TESTAMENT S

LES SECRETS DE LA FRATERNITÉ DE LA ROSE-CROIX ANALYSE ESOTERIQUE DU TESTAMENT SPIRITUEL DE L'ORDRE DE LA ROSE-CROIX PAR J. VAN RIJCKENBORGH I L'appel de la Fraternité de la Rose-Croix (Fama Fraternitatis R.C.) Il Le témoignage de la Fraternité de la Rose-Croix (Confessio Fraternitatis R.C.) III Les noces alchimiques de Christian Rose-Croix (Chymische Hochzeit Christiani Rosenkreuz, anno 1459) LE TEMOIGNAGE DE LA FRATERNITE DE LA ROSE-CROIX Analyse ésotérique de la confessio Fraternitatis rosae crucis PAR J. VAN RIJCKENBORGH Table des matières Salut au lecteur Témoignage de la Fraternité de la Rose-Croix 1 La réformation du monde 2 Serpentarius et Cygnus (I) 3 Serpentarius et Cygnus (II) 4 Serpentarius et Cygnus (III) 5 La nouvelle langue de la Magie 6 Le livre merveilleux 7 La transmutation des métaux et le remède suprême 8 La pseudo-alchimie Salut au lecteur Lecteur, tu trouveras ici les trente-sept fondements sur lesquels notre conception repose. Tels qu'ils sont incorporés dans ce Témoignage, tu pourras les isoler du texte, les comparer les uns aux autres et, de surcroît, te rendre compte par toi-même s'ils suffisent à ta recherche. Notre plus grand souci consiste à propager la foi en ce qui n'a pas encore été révélé. Quand tout cela apparaîtra en plein jour, il me semble cependant que nous aurons honte de tant d'explications. Et de même qu'à présent nous pouvons sans , danger, qualifier le Pape, d'antéchrist, ce qui eut été autrefois, en tous lieux, un sacrilège, nous savons que nous proclamerons plus tard, à haute voix, ce que nous ne faisons que murmurer ici. Puisses-tu, lecteur, souhaiter de tout cœur avec nous que cela ce produise au plus vite ! La Fraternité de la Rose-Croix. I Témoignage de la fraternité de la Rose-Croix Aux savants d'Europe I Veuillez, ô mortels, ne pas prendre pour des inventions ce que le coup de trompette de la Fama Rose-Croix vous a annoncé sur notre Fraternité, ni croire dans votre méfiance, que ce serait le fruit de notre présomption. Car c'est Jéhovah qui renverse le cours de la nature, à présent que le monde menace de se perdre et que cette période touche à sa fin pour se précipiter vers un recommencement. C'est Jéhovah qui révèle aujourd'hui à ceux qui pensent, ce qui auparavant fut recherché en vain avec tant de peine et dans un effort incessant, l'offre à ceux qui veulent et l'impose à ceux qui ne le veulent pas, afin qu'ainsi le fardeau des hommes bons soit allégé et la violence des coups menaçants du destin, réfrénée, mais que les méchants voient leurs fautes et leurs tourments s'accroître. Nous pensons que la Fama vous permettra de voir clairement dans quel but et avec quelle aspiration nous accomplissons la volonté de notre sublime Père et qu'ainsi vous ne nous suspecterez ni de quelconque hérésie, ni de mauvaises intentions envers l'Etat; n'avons-nous pas en horreur les blasphèmes contre notre Seigneur Jésus, venant tant de l'est que de l'ouest (entendez Mahomet et le Pape), et n'offrons-nous pas au Chef du Royaume, nos prières, notre connaissance secrète, et bien plus, notre prodigieux poids d'Or. Il est cependant dans notre intention, par amour pour les savants, de donner de plus amples éclaircissements sur toute partie de la Fama qui pourrait paraître trop concentrée, ou, qui ne saurait être exprimée en d'autres langues. Nous espérons qu'ainsi, ceux-ci nous accueilleront plus favorablement, et qu'ils admettront plus aisément notre point de vue. 2 En ce qui concerne l'amendement de la philosophie, pour autant que cela soit encore nécessaire, nous avons déjà dit de celle-ci qu'elle est malade. Bien que la plupart fassent croire qu'elle est en bonne santé, il est pour nous indubitable qu'elle est en train de rendre l'âme. Mais ainsi que cela se produit souvent, la nature révèle le remède à l'endroit précis où se déclare une nouvelle maladie contagieuse. C'est ainsi que surgissent en notre pays, au milieu de tant de crises philosophiques, suffisamment de moyens de guérison excellents par lesquels la philosophie pourra se régénérer et se manifester nouvelle, dans un monde qui doit être renouvelé lui-même. Il n'est cependant pas d'autre philosophie pour nous que Celle qui est la Couronne de toutes les facultés, sciences et arts. En ce qui concerne notre siècle, elle comprend surtout la Théologie, la Médecine, et avant tout la Science du Droit: c'est une philosophie qui sonde le ciel et la terre à l'aide d'un excellent art d'analyse, ou qui, en un mot, exprime essentiellement que chaque homme est un microcosme. A ce propos, si les plus modestes parmi les savants veulent accepter notre invitation, ils trouveront chez nous des choses tout autres et plus étonnantes encore que celles qu'ils ont jusqu'à maintenant crues et à propos desquelles ils se sont étonnés ou entretenus. 3 C'est pourquoi, pour exprimer brièvement notre point de vue, nous devons nous appliquer à dissiper votre étonnement quant à notre appel et faire ressortir clairement que si nous révélons de si grands secrets, ceux-ci n'en perdront nullement leur valeur pour nous, et que nous ne sommes pas hostiles à l'idée de révéler leur existence à beaucoup. Et pourtant il ne nous semble pas absurde que notre empressement si inattendu bouleverse beaucoup de personnes, car, elles ne connaissent pas encore le miracle de la sixième période et ne peuvent déceler ni le présent, ni l'avenir, dans le cours inversé du monde. Elles errent, emplies des soucis du siècle, tels des aveugles qui, en pleine lumière, ne peuvent distinguer que ce qu'ils touchent. 4 Quant à la première partie de ce qui précède, nous estimons que les réflexions de notre Père Christian sur tout ce que l'intelligence humaine a découvert, approfondi et complété depuis la création du monde, soit par révélation divine, intervention d'anges et d'esprits, acuité de l'intelligence ou expérience d'observations quotidiennes, sont si excellentes qu'à partir d'elles uniquement, même si le Dieu tout puissant détruisait tout ce qui a été écrit, la postérité pourrait poser de nouvelles fondations pour les sciences et ériger une nouvelle Citadelle de la Vérité. Ce serait sans doute maintenant bien plus facile, étant donné que l'édifice actuel est si déformé, que d'élargir ici l'espace intérieur, de faire entrer là, la lumière dans les pièces, ou de modifier portes, escaliers ou tout autre chose, conformément à notre intention. Comment de si sublimes connaissances pourraient-elles nous paraître de peu de valeur? Nous ont-elles été données seulement pour en prendre connaissance? N'ont-elles pas été plutôt jugées indispensables au temps qui leur était assigné ? Si Dieu avait effectivement voulu que le sixième chandelier s'illuminât pour nous seuls, ne préférerions-nous pas reposer dans l'unique Vérité que les mortels recherchent depuis si longtemps, au long de tant de chemins tortueux et à travers tant de labyrinthes ? Ne craindre ni la faim, ni la pauvreté, ni la maladie, ni la vieillesse, ne nous suffirait-il pas? Ne serait-il pas délicieux de vivre constamment, comme si on avait vécu depuis la naissance du monde et que l'on allait vivre jusqu'à sa fin, de vivre de telle façon que ceux qui habitent de l'autre côté du Gange ne puissent nous cacher leurs actes et ceux qui vivent au Pérou, leurs agissements; de lire un livre comme si l'on voyait devant soi, comprenait et retenait le contenu de tous les livres du passé, du présent et de l'avenir; de chanter et de psalmodier de telle sorte que l'on attire des pierres précieuses au lieu de rochers, l'Esprit même au lieu d'animaux, et que l'on touche les souverains les plus puissants du royaume terrestre au lieu de Pluton (le dieu du royaume des morts) ? O mortels, la décision de Dieu est autre, et autre aussi votre avantage, car c'est pour vous qu'il a été décidé d'accroître et de multiplier le nombre de notre Fraternité à cette époque. Nous avons accueilli cette décision avec une grande joie intérieure, nous qui avons été admis à de si grands trésors, sans aucun mérite de notre part, ou plutôt sans aucun espoir ni aucune attente. Nous exécuterons cette décision avec une si grande fidélité que même les plaintes des enfants que certains d'entre nous, ont dans la Fraternité, ne nous émeuvent pas. Car nous savons que ces richesses inespérées ne peuvent être héritées et ne peuvent être transmises qu'avec grand discernement. 5 Si d'autre part, quelqu'un désirait de nous plus de prudence, nous qui répandons nos trésors aveuglément et avec prodigalité, ne prêtant pas plus d'attention aux bons et aux intelligents, ou aux personnages influents en général, qu'au peuple ordinaire, et le reproche n'est pas sans poids, nous ne lui en tiendrions pas rigueur. Mais nous déclarons avec insistance que nos secrets, même s'ils retentissaient aux oreilles du peuple, en cinq langues, ne seraient pas divulgués. D'une part parce que, comme nous le savons, les sots n'en seraient pas émus, et d'autre part parce que nous ne mesurons pas la valeur de ceux qui sont acceptés par notre Fraternité à leur curiosité, mais selon les Règles et Normes de ce qui nous a été révélé. D'innombrables fois les indignes uploads/Philosophie/ le-temoignage-de-la-frater-nite-de-la-rose-croix.pdf

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