COMMENT RÉDIGER UNE INTRODUCTION – CONSEILS POUR LA DISSERTATION FRANÇAISE « Le

COMMENT RÉDIGER UNE INTRODUCTION – CONSEILS POUR LA DISSERTATION FRANÇAISE « Le beau, c’est la splendeur du vrai ». a) Introduire : commencer par attirer l’attention du lecteur par une « accroche » de type anecdotique, historique, statistique, humoristique, etc. Platon, le philosophe grec à l’origine, avec Socrate, son maître, de la philosophie occidentale, a vécu à Athènes au IVème siècle av. J.C. ; célèbre pour sa théorie des idées – notamment sa tripartition entre le beau, le vrai et le bon - et la métaphore de la caverne, Platon n’en est pas moins circonspect quand il s’agit de l’artiste : dans sa République, il censure volontiers, tenant l’art pour subversif. b) Thématiser/ problématiser : quels sont les présupposés du sujet ? Les énoncer, voire les remettre en question. On pourra donc légitimement s’interroger sur la nature de la relation entre le vrai et le beau. Est-elle si univoque qu’il y paraît à première vue, auquel cas le beau serait la splendeur du vrai. Ou bien peut- on supposer que le rapport entre beauté et vérité est plus complexe, plus équivoque ? c) Construire une argumentation : la dissertation française a pour but (inavoué) de convaincre son lecteur : les idées sont donc ordonnées suivant leur pertinence, et amenées afin de prouver une thèse à défendre. Partant, dès l’introduction, on indique le plan que l’on va suivre, sans être pédant, en précisant au moins le premier niveau hiérarchique (I / II / III). On abordera ainsi la double notion de beau et de vrai sous l’angle des variations au cours des temps (plan chronologique) : si la relation semble apparemment évidente quand naît la philosophie idéaliste, elle est néanmoins remise en question à l’approche de la modernité, suite à une rupture ontologique et épistémologique. Et tandis que le nouveau paradigme scientifique hérité de la Renaissance impose une relecture du monde sensible, l’esprit de la postmodernité va souffler à son tour sur le brûlot et ajouter à la confusion la profusion : si beau et vrai se disjoignent alors, ce n’est que pour mieux réinventer une richesse polysémique, où le laid et le mauvais ont, eux aussi, leur part de véridique. N’est-ce pas, du reste, ce que l’on nomme la beauté complexe ? Relation subversive Relation dynamique et plurielle relation hiérarchique relation analogique BEAU-VRAI uploads/Philosophie/ pedago-comment-rediger-une-introduction.pdf

  • 37
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager