Université Abderrahmane Mira de Bejaia Faculté des Sciences Humaines et Sociale

Université Abderrahmane Mira de Bejaia Faculté des Sciences Humaines et Sociales Département Des Sciences et Techniques des Activités Physiques Et Sportives (STAPS) Niveau : 1er année master Module : théories pédagogique contempaine Examen : 2 Emme trimestre L’étudiant : Faouzi Azzi Les théories d’apprentissage sont si centrales dans la discipline de la psychologie qu’il est impossible de séparer leur histoire de l’histoire de la psychologie. L’apprentissage est un processus psychologique de base, et les recherches sur les principes et les mécanismes de l’apprentissage ont fait l’objet d’investigations et de débats depuis des années L’apprentissage est défini comme étant un changement durable dans les comportements ou les croyances qui résultent de l’expérience. La capacité d’apprendre donne à chaque organisme vivant la capacité de s’adapter à un environnement changeant. L’apprentissage est une conséquence inévitable de la vie – si nous ne pouvions pas apprendre, nous mourrions. Le béhaviorisme ou comportementalisme, est un modèle de la psychologie scientifique selon lequel, le comportement observable est essentiellement conditionné soit par les mécanismes de réponse réflexe à un stimulus donné, soit par l'histoire des interactions de l'individu avec son environnement. Le behaviorisme se concentre sur les comportements observables. Le courant behavioriste insiste sur le conditionnement Le conditionnement est considéré comme un processus universel d’apprentissage. On peut distinguer deux types de conditionnements, le conditionnement classique et le conditionnement opérant Cette théorie d’apprentissage est essentiel pour les enseignants car il influe sur la façon dont les élèves réagissent et se comportent en classe et insinue que les enseignants peuvent directement influencer le comportement des élèves. Cela favorise également à ce que les enseignants comprennent que l’environnement familial et le mode de vie d’un élève peuvent avoir un impact sur son comportement, en les aidant à le voir objectivement et à travailler pour contribuer à l’amélioration. Les principes du béhaviorisme Le renforcement positif La répétition La motivation Les représentants du courant cognitiviste s’opposent eux aussi au béhaviorisme de Skinner en essayant d’expliquer le mécanisme des processus cognitifs internes de l’individu pour réaliser les tâches auxquelles il est confronté et considèrent que les acquisitions proviennent d’une activité mentale. Le courant cognitiviste donne ainsi naissance à la théorie du traitement de l’information et à l’apprentissage stratégique. Selon la théorie du traitement de l’information, dont les auteurs les plus influents sont Gagnés et Auquel l’esprit humain est vu comme un système de traitement de l’information où la mémoire recueille, traite et emmagasine les nouvelles informations qui vont être repérés ultérieurement. Gagné décrit différents types d’apprentissage : habiletés motrices, séquences verbales, discriminations, concepts, principes, résolution de problèmes, et défend l’idée que pour acquérir ceux d’un certain niveau, il faut avoir acquis ceux du niveau inférieur Par ailleurs, le psychologue américain David considère que pour qu’un apprentissage significatif puisse être établi, divers éléments sont nécessaires afin de créer un ancrage entre les connaissances déjà existantes et les nouvelles connaissances que l’individu aura à assimiler. Parmi ces éléments, Auquel souligne l’importance des « structurants antérieurs » (courts textes, schémas, graphiques) généralement présentés en début d’apprentissage afin de lier les éléments déjà maîtrisés, disponibles dans la structure cognitive de l’individu et les éléments qui feront l’objet de l’apprentissage, qui vont permettre à l’apprenant de créer des liens entre différentes parties du matériel d’apprentissage proposé. De plus, selon Ausubel le principe de différenciation progressive est aussi très important. Plus précisément, selon ce principe les idées générales liées au contenu que l’on veut enseigner sont d’abord présentées pour établir, dans un deuxième temps, des différences plus précises Conditionnement. Il devait être, au moins en partie, expliqué par l’existence de certaines capacités intérieures. Le comportementalisme Alors la le rôle que L’enseignant doit chercher à mettre en place des conditions d’apprentissages qui vont permettre à l’apprenant de réorganiser sa structure cognitive. En plus de donner des informations nouvelles (comme les béhavioristes) l’approche cognitiviste incite à développer de nouvelles stratégies d’apprentissage en rendant l’apprenant actif grâce à un traitement cognitif et métacognitif. Les situations d’apprentissage doivent aussi tenir compte de la diversité des apprenants. Et Le rôle de l’apprenant Les apprenants selon les cognitivistes sont des participants actifs dans le processus d’apprentissage. De même, ils utilisent diverses stratégies pour traiter et construire leur compréhension personnelle du contenu. Les élèves ne sont plus seulement des destinataires que les enseignants remplissent de onnaissances. Mais ils sont des participants actifs à l’apprentissage. Le constructivisme Le constructivisme se base sur l’idée que les gens construisent activement leurs propres connaissances. Par ailleurs, la réalité se détermine par leurs expériences en tant qu’apprenant. Les apprenants utilisent essentiellement leurs connaissances antérieures comme base et s’en servent avec de nouvelles choses qu’ils apprennent. Ainsi, les expériences individuelles de chacun rendent leur apprentissage unique. La théorie du constructivisme est importante pour les enseignants, car il influence la façon dont tous les élèves apprennent. Les enseignants qui comprennent la théorie de l’apprentissage constructiviste admettent que leurs élèves apportent chaque jour leurs propres expériences uniques en classe. En d’autres termes, leurs antécédents et leurs connaissances antérieures ont un impact sur leur capacité à apprendre la connaissance se construit. C’est le principe de base, ce qui signifie que la connaissance se construit sur d’autres connaissances. Par exemple, les élèves prennent des pièces et les assemblent à leur manière. Ils construisent quelque chose de différent de ce qu’un autre élève construira. Les connaissances, expériences, croyances et idées antérieures aussi de l’élève sont toutes des bases importantes pour son apprentissage continu. L’apprentissage est un processus actif. Il implique un apport sensoriel pour construire un sens. Par conséquent, l’apprenant doit faire quelque chose pour apprendre, ce n’est pas une activité passive. Les apprenants doivent s’engager dans le monde afin de participer activement à leur propre apprentissage et développement. Vous ne pouvez pas simplement vous asseoir et attendre à ce qu’on vous dise des choses à faire et à apprendre. Vous devez vous engager dans des discussions, des lectures, des activités, Les socioconstructivistes s’inscrivent dans la lignée du constructivisme puisque pour eux aussi, les connaissances sont construites et non transmises, et nécessitent une pratique réflexive. Mais ils mettent l’accent sur le rôle des interactions sociales multiples dans la construction des savoirs Pour les socioconstructivistes, les capacités cognitives de l’être humain se développent dans sa vie sociale et dans l’interaction avec son milieu d’où le rôle majeur attribué au contexte social dans l’apprentissage. Piaget et Vygotsky proposent deux approches différentes. Pour Piaget l’individu assimile d’abord seul des connaissances et les fait travailler par la suite avec d’autres individus. . Par contre, pour Vygotsky l’individu assimile d’abord des connaissances avec l’aide de quelqu’un, puis seul. Selon Vygotsky, avec l’aide de l’adulte, l’enfant peut faire et comprendre beaucoup plus que ce qu’il peut faire ou comprendre seul . Cet échafaudage fourni par l’adulte doit constituer un soutien temporaire, nécessaire jusqu’à ce que ces nouveaux processus mentaux soient pleinement développés et puissent être utilisés par l’enfant sans aucune aide extérieure. Selon Bruner l’aide de la part de l’adulte consiste à susciter l’intérêt et l’adhésion de l’enfant sur les exigences de la tâche, à simplifier la complexité de la tâche en prenant en charge les éléments qui excèdent les capacités initiales de l’enfant, en l’incitant à dépasser un succès obtenu et se risquer à un niveau supérieur, à souligner les caractéristiques dominantes pour l’exécution de la tâche et de procurer une information sur l’écart existant encore entre la production réalisée et la production souhaitée, à rendre la recherche de la solution d’un problème moins « périlleuse » ou moins éprouvante et à présenter des modèles de la production souhaitée . uploads/Philosophie/ universite-abderrahmane-mira-de-bejaia-faouzi-azzi 2 .pdf

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