Voltaire Candide Sommaire page 1 LE XVIIIE SIÈCLE______________________________

Voltaire Candide Sommaire page 1 LE XVIIIE SIÈCLE___________________________________________________________________1 1.1 Histoire et société 1 1.2 Rationalisme et sensibilité 1 1.3 La langue française 1 1.4 Les principales tendances de la littérature 1 1.5 La vie artistique 2 1.6 Le progrès des sciences 2 2 LE SIÈCLE DES LUMIÈRES__________________________________________________________2 2.1 Introduction 2 2.2 Caractéristiques 2 3 LES IDÉES DE VOLTAIRE___________________________________________________________2 3.1 La métaphysique 2 3.2 Religion et morale 3 3.2.a L’existence de Dieu______________________________________________________3 3.2.b Le déisme voltarien_______________________________________________________3 3.2.c La tolérance____________________________________________________________3 3.3 Idéal politique 3 3.4 La civilisation 4 3.4.a La paix________________________________________________________________4 3.4.b La liberté et la justice_____________________________________________________4 3.4.c Le bien-être et le luxe_____________________________________________________4 3.4.d Les arts et les lumières____________________________________________________4 4 LE RÉSUMÉ DE CANDIDE___________________________________________________________5 5 LES PERSONNAGES________________________________________________________________8 5.1 Candide 8 5.2 Cunégonde 8 5.3 Cacambo 8 5.4 Jacques (l’anabaptiste) 8 5.5 Martin 8 5.6 La Vieille 8 5.7 Paquette 8 5.8 Giroflée (Frère) 9 5.9 Inquisiteur (le Grand) 9 5.10 Issachar (Don) 9 5.11 Pococurante 9 5.12 Pangloss 9 5.13 Jardinier turc 9 5.14 Le baron de Thunder-ten-Tronckh 9 5.15 Le jeune baron de Thunder-ten-Tronckh 9 5.16 Vanderdendur 9 6 ANALYSE EN CLASSE DU RÔLE DE CERTAINS PERSONNAGES_________________________9 Voltaire Candide 6.1 Martin 9 6.2 La vieille 10 6.2.a La fonction narrative____________________________________________________10 6.2.b La fonction philosophique________________________________________________10 6.3 Candide et le frère de Cunégonde 11 7 BIOGRAPHIE DE VOLTAIRE________________________________________________________11 8 CANDIDE : LE CONTE PHILOSOPHIQUE_____________________________________________12 9 L’OPTIMISME_____________________________________________________________________12 9.1 Définition 12 9.2 La pensée de Leibniz 12 9.3 Voltaire et Leibniz 13 10 LES EXTRAITS____________________________________________________________________14 10.1 Chapitre premier, première partie 14 10.1.a L’ironie chez Voltaire____________________________________________________14 10.1.b Le texte et l’analyse_____________________________________________________15 10.2 Chapitre premier, deuxième partie 20 10.3 Chapitre 18, première partie 22 10.4 Chapitre 18, deuxième extrait 25 10.5 Chapitre 21 28 10.6 Chapitre 25, premier extrait 28 10.7 Chapitre 25, deuxième extrait 30 10.8 Chapitre 30 30 Voltaire Candide 1 Le XVIII e siècle 1.1 Histoire et société - Déclin progressif de la monarchie, - mort de Louis XIV en 1715, - ensuite régence du duc d’Orléans, règne personnel de Louis XV, règne de Louis XVI, - période révolutionnaire, - 1789-1792 : révolution française Première République - 1799-1904 : coup d’état de Napoléon Bonaparte Consulat - la Cour décroît au niveau politique et culturel, - cosmopolitisme : la France s’ouvre aux échanges, aux influences étrangères, elle brille de part ses idées et de part sa brillante civilisation, - prospérité économique. Progrès de l’agriculture, naissance de l’industrie, développement du commerce, - circonstances favorables influence des philosophes : stimulation du goût des plaisirs et du luxe. 1.2 Rationalisme et sensibilité - domination de la pensée des lumières (Montesquieu, Diderot, Voltaire…), - valeurs : souveraineté de la raison et de l’expérience, nécessité d’aborder tous les problèmes avec l’esprit critique, foi dans les progrès de la civilisation, respect de la liberté individuelle, idéal de tolérance religieuse, de paix, de justice sociale, - l’Encyclopédie (où l’esprit des Lumières y apparaît entièrement) est dirigée par Diderot et d’Alembert. 1750-1760 marque un tournant décisif : retour à la sensibilité, à la spiritualité, au sentiment religieux, au mysticisme, aux sciences occultes (ces tendances s’épanouiront avec le romantisme.) 1.3 La langue française - la tradition classique se perpétue, la langue continue à se fixer, - évolution importante : vocabulaire (grâce aux contacts avec l’étranger), style (rhétorique plus souple, plus naturelle) 1.4 Les principales tendances de la littérature - continuation puis déclin de l’esthétique classique, - naissance d’une sensibilité (= préromantisme) - la littérature déborde sur la philosophie, la politique, les sciences, les arts, l’histoire… elle devient utile, elle exerce une grande influence morale et sociale, - la poésie est en crise, elle renaîtra avec le romantisme, - au théâtre : la tragédie classique s’éteint, la comédie reste à l’honneur, - la réflexion philosophique, la peinture des mœurs contemporains, l’expression des sentiments… prend la place de l’analyse psychologique du classicisme, - seconde moitié du siècle : apparition de la critique d’art, du conte philosophique, du poème en prose… - 1 - Voltaire Candide 1.5 La vie artistique - richesse et diversité de la peinture : scènes champêtres, pastorales, sujets mythologiques, natures mortes, portraits… - l’architecture prend de l’importance dans les villes, - sous Louis XV fleurit le style rocaille ou rococo, - décoration : style pompadour, mais on reste aussi fidèle au style classique, - la sculpture se libère de l’architecture, - musique : l’orchestre de chambre devient un orchestre symphonique 1.6 Le progrès des sciences - la science progresse ( médecine, géométrie…) - Newton, Monge, Buffon, d’Alembert 2 Le siècle des Lumières 2.1 Introduction - Mouvement intellectuel européen qui a dominé le XVIIe siècle, se développant sous l’impulsion des philosophes. - Les Lumières sont à la fois les facultés de l’esprit humain et les idées, les savoirs qui éclairent l’humanité. - La philosophie des Lumières est avant tout une idéologie. - Façon de repenser la société autour de deux nouvelles valeurs : l’utilité et le bonheur individuel. - Négation de la transcendance divine ou hiérarchique au profit d’un pluralisme politico-religieux (=concept d’égalité). 2.2 Caractéristiques - La suprématie de la raison = raison critique, raison scientifique et raison rationnelle qui s’appuie sur les faits pour en tirer des lois objectives. - La foi dans le progrès = les progrès scientifiques convainquent le philosophe que le progrès peut s’étendre à toutes les dimensions de la vie humaine. Cette foi s’accompagne d’une critique de l’autorité et de la tradition. Le principe du libre examen (= chacun est libre d’appliquer sa raison critique) joue un rôle dans le domaine religieux (opposition au dogmatisme, au fanatisme et au pouvoir de l’Eglise). L’idée que l’on peut progresser aussi dans le domaine des institutions politiques prépare et légitime les aspirations révolutionnaires. - Le nouvel humanisme = pour le philosophe, l’homme ce sont les hommes mais aussi le monde planétaire auquel il appartient : le philosophe se sait membre de l’Humanité en marche. Il adhère le plus souvent au cosmopolitisme. Les valeurs humaines fondamentales fondent un humanisme nouveau, laïque, centré sur les réalités terrestres, visant la libération de l’Humanité et la construction de l’Homme. 3 Les idées de Voltaire 3.1 La métaphysique - Voltaire combat la métaphysique, - 2 - Voltaire Candide - selon lui, toutes ses questions dépassent notre intelligence mieux vaut nous tenir en doute et nous tourner vers le monde physique puisque nous le connaissons par nos sens, - la métaphysique présente deux dangers graves : Le premier est le fanatisme car la métaphysique divise les hommes et les conduit à des excès religieux, et le second est la sagesse car elle tient l’homme dans l’angoisse devant des problèmes insolubles et le détourne de la vie. 3.2 Religion et morale 3.2.a L’existence de Dieu - elle s’impose à notre raison car le monde est une machine admirable, donc il y a dans le monde une intelligence admirable, - elle est utiles à la société car la crainte d’un Dieu est le meilleur fondement de la morale pour les esprits simples. Quant aux philosophes, ils peuvent s’en passer : leur raison suffit à les maintenir dans la morale. 3.2.b Le déisme voltarien - critique des religions révélées car, selon Voltaire, elles reposent surout sur des impostures. Il critique leurs fondements et surtout les textes bibliques. Sous une forme burlesque, il tend à un but sérieux : montrer que, dans la diversité de leurs dogmes et de leurs rites, les religions sont purement humaines et usurpent le respect dû aux choses divines, - son scepticisme l’empêchait de mener à bien une étude objective des religions. Il ne comprend rien à la foi et au mysticisme, - pour lui, les religions sont d’accord sur l’essentiel : l’existence de Dieu qui nous est garantie par la raison, qui fait l’accord entre les hommes religion naturelle, culte de l’être suprême, - il veut désabuser les hommes de l’esprit de secte et des mystères incompréhensibles ; il combat la superstition qui attache le salut à des croyances et des cérémonies particulières, et non à la morale qui est universelle. Il rejette même l’idée de la prière, qui lui paraît méconnaître la toute puissance divine, - pour Voltaire, c’est la morale qui importe : la religion n’est instituées que pour maintenir les hommes dans l’ordre et leur faire mériter les bontés des Dieu par la vertu. La morale est la base de la société et est le trait d’union entre les hommes. Il n’en existe pas deux, toutes sont les mêmes. 3.2.c La tolérance - la tolérance est ce qui a fait connaître Voltaire, - le fanatisme empêche les hommes de s’aimer, - Voltaire dénonce l’enthousiasme qui ramène tout à une unique pensée au lieu de voir le juste milieu des choses, - seule la philosophie peut favoriser l’esprit de tolérance. En insistant sur l’incertitude de nos croyances, il nous invite à tolérer, par humilité, celles des autres hommes aussi persuadés que nous de détenir la vérité. 3.3 Idéal politique - Voltaire considère les hommes comme naturellement libres et égaux, il fait donc l’éloge de la démocratie. Cependant, il pense comme Rousseau, donc qu’elle - 3 - Voltaire Candide n’est applicable qu’aux petits Etats. Il uploads/Philosophie/ voltaire-candide.pdf

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