Supplément Sport EN : QUI SONT CES NOUVELLES TÊTES DES VERTS ANNONCÉES PAR RAOU

Supplément Sport EN : QUI SONT CES NOUVELLES TÊTES DES VERTS ANNONCÉES PAR RAOURAOUA ? Gros plan sur Benzia, Ounas et Hanni Zohra Bitat- Drif : “Il n’est pas dit que j’aurais accepté” P .4 ELLE N’A PAS ÉTÉ RECONDUITE DANS LE TIERS PRÉSIDENTIEL AU SÉNAT L’aveu d’échec de l’Exécutif P .2 PROCÉDURE DE RATIFICATION DE L’ACCORD D’ASSOCIATION AVEC L’UE Les Algériens célèbrent Yennayer TLEMCEN, BÉJAÏA, BOUIRA, TIZI OUZOU ET MÉDÉA P .13 à 17 La guerre des clans mobilise les "réservistes" KHALED NEZZAR ET MOHAMED BETCHINE S’IMPLIQUENT DANS LE CONFLIT AU SOMMET QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7126 LUNDI 11 JANVIER 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Saisie de 4 970 appareils à électrochocs P .24 DOUANES Mohamed Meziane dénonce un chantage des enquêteurs du DRS PROCÈS DE L'AFFAIRE SONATRACH I Un comité intersyndical pour la lutte contre le licenciement abusif P .7 UNE INITIATIVE DE TROIS SYNDICATS AUTONOMES P .4 RENCONTRE KHALED NEZZAR-HOCINE AÏT AHMED EN 1992 Ali Haroun : “Je ne l’ai jamais su” P .2/3 P .6 Ryad Krami Archives/Liberté Yahia Magha Archives/Liberté Yahia Magha Archives/Liberté Lundi 11 janvier 2016 2 LIBERTE L’actualité en question A li Haroun s’invite dans le débat pour éclaircir les choses après la grande polé- mique qui a suivi l’écrit de Khaled Nezzar sur ses rencontres avec feu Hocine Aït Ahmed. Contacté hier par Liberté, l’ancien membre du Haut-Comité d’État (HCE) révèle n’avoir jamais su l’existence d’une rencontre entre l’ancien ministre de la Défense et le défunt président du Front des forces socialistes (FFS), le soir de la démission de Chadli Bendjedid, en janvier 1992. “Je ne pouvais pas le savoir à cette époque, étant donné que je n’étais encore qu’un ministre des droits de l’Hom- me. Mais dans les réunions que nous avons tenues pendant les deux années qu’a duré le mandat du HCE, Kha- led Nezzar ne nous l’a jamais dit. De toute façon, pas à moi”, témoigne-t- il. Le général à la retraite Khaled Nez- zar avait révélé vendredi, sur le site électronique Algérie patriotique, avoir invité Hocine Aït Ahmed à dis- cuter d’une solution à la crise qu’im- posait la démission de Chadli Bend- jedid, le soir même de l’annonce de la nouvelle, et une seconde fois dans les jours qui ont suivi l’arrêt du processus électoral. Dans son écrit, l’ancien ministre de la Défense en- tendait apporter une mise au point à certains témoignages attestant qu’il avait proposé, à cette époque, le poste de président de la République à l’ex-patron du FFS. Mais le journal électronique TSA, a publié, samedi, un témoignage vidéo d’Ali Haroun, diffusé en 2010 par la chaîne TV France 5, et qui, selon le site en ques- tion, “affaiblit la version de l’ancien ministre de la Défense”. Sur la vidéo on entend, en effet, l’ancien membre du HCE dire que Khaled Nezzar a formulé une telle proposition à Ho- cine Aït Ahmed. Des images et un té- moignage qu’Ali Haroun, qui ren- trait hier d’un voyage à l’étranger, conteste vivement. “Je me souviens avoir tenu ce propos, mais c’était à Kénitra, au Maroc, lorsque je suis parti voir Mohamed Boudiaf pour le convaincre de rentrer et diriger le pays. Je n’ai jamais affirmé que Kha- led Nezzar a proposé la présidence de la République à Hocine Aït Ahmed”, a-t-il souligné. Cette précision d’Ali Haroun apporte de l’eau au moulin de Khaled Nezzar qui soupçonnait, dans une conférence de presse, im- provisée dans l’urgence, samedi, en fin de journée, qu’il s’agissait d’une “vidéo montage”. L’ancien membre du HCE explique d’ailleurs que Kha- led Nezzar ne pouvait pas faire une telle offre à Hocine Aït Ahmed pen- dant la période de l’arrêt du proces- sus électoral, puisque ce dernier “n’arrêtait pas de crier au coup d’É- tat”. “C’est comme s’il proposait à Mehri de venir constituer un gouver- nement, alors que le FLN était pour aller au second tour des élections lé- gislatives”, soutient-il. Néanmoins, Ali Haroun se souvient des deux dé- placements du général Touati à Ge- nève, en Suisse, au courant de l’an- née 1993, pour rencontrer Hocine Aït Ahmed. “Comme le mandat du HCE devait arriver à terme, en jan- vier 1994, nous avons entamé des consultations dès mai 1993 avec tous les partis politiques, aussi bien le FLN que le FFS, le RCD et Hamas de feu Mahfoud Nahnah. Le général Touati est allé en juin puis en dé- cembre de la même année proposer à Aït Ahmed de rentrer au pays pour trouver une solution avec nous. Il a, bien entendu, refusé”, affirme-t-il. À la question de savoir si le général Toutai n’aurait pas proposé la pré- sidence de la République à Hocine Aït Ahmed, l’ancien membre du HCE indique : “Personne n’avait, à l’époque, l’Algérie entre les mains pour se permettre une telle offre. Au mieux, le général Touati aurait pu lui dire : ‘Rentrez au pays, vous serez candidat et nous vous soutien- drons’.” MEHDI MEHENNI RENCONTRE KHALED NEZZAR-HOCINE AÏT AHMED EN 1992 Ali Haroun : “Je ne l’ai jamais su” Ali Haroun dit n’avoir jamais su l’existence d’une rencontre entre l’ancien ministre de la Défense et le fondateur du FFS, le soir de la démission de Chadli Bendjedid. Aussi, il dément avoir, un jour, affirmé que Khaled Nezzar a proposé la présidence de la République à Hocine Aït Ahmed. P lacé sous mandat de dépôt le 1er octobre 2015, le général à la retraite Hocine Ben- hadid, accusé, même seul, du délit cri- minel de “participation à une entreprise de dé- stabilisation de l’armée”, attend toujours d’être jugé. Pire, aucun acte d’instruction n’a été, à ce jour, engagé par la justice ! C’est ce qu’ont dénoncé, hier en conférence de presse, ses avo- cats, Mes Khaled Bourayou et Bachir Meche- ri, qui jugent “inadmissible” la situation impo- sée à leur client qui, en réalité, n’a commis qu’un délit de presse en exprimant ses opinions à travers un média. Les deux avocats comp- tent déposer une seconde demande de liber- té provisoire au courant de la semaine, après le rejet de la première en octobre dernier par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger. “Depuis son incarcération, le 1er octobre à ce jour, aucun acte d’instruction n’a été porté à notre connaissance et nous attendons tou- jours que le général Benhadid soit interrogé sur le fond afin qu’il puisse donner des explications et son interprétation de sa déclaration tenue dans la presse”, a dénoncé Me Bourayou. “Il est inadmissible, voire inédit dans les annales ju- diciaires, qu’on reste plus de trois mois sans in- terroger ou entendre un prévenu qui a besoin de se justifier, de donner son interprétation, d’expliquer pourquoi il a eu recours à cette in- terview”, a-t-il affirmé, précisant que “si on se réfère à l’infraction criminelle qui constituait d’une entreprise de déstabilisation de l’armée, donc il y a des complices, et on s’étonne que, même après trois mois, le dossier soit en train de dormir”. Et de poursuivre, désabusé : “Nous avons demandé l’audition d’un témoin et le juge ne nous a pas répondu et nous n’avons pas jugé utile d’aller à la chambre d’ac- cusation parce que nous ne voudrions pas être ligotés par cette chambre dont nous sommes persuadés qu’elle entérinera la décision de la justice.” Pour Me Bourayou, si son client est encore en prison, c’est que l’affaire est tout simplement “politique”. “Il y a bel et bien po- litisation de ce dossier et le fait de le laisser sans cet acte de procédure, c’est qu’en fait, on ne veut pas que cette affaire soit ramenée à nature ob- jective de délit de presse. Me Bourayou a indi- qué que le juge avait “refusé d’entendre le di- recteur de la radio pour éviter de requalifier cet- te affaire de politique à un délit de presse”. Et Me Mecheri de renchérir : “Notre client n’a commis aucune infraction, ce n’est qu’un dé- lit de presse et non pas une affaire criminelle. Et l’article 123 des procédures de code pénal est plus que clair là-dessus : pour un délit de pres- se, il existe une seule procédure exceptionnel- le et qui n’est pas ordonnée, qui reste applicable dans certains cas d’exception, tels que l’insta- bilité de l’adresse du prévenu ou lorsque ce der- nier ne donne pas assez de garanties sur sa mo- bilité, ou encore pour la protection de l’accusé ou pour mettre fin à un crime.” FARID ABDELADIM LES AVOCATS DU GÉNÉRAL DÉNONCENT “UNE AFFAIRE POLITIQUE” Nouvelle demande de liberté provisoire pour Benhadid E n présentant l’avant-projet de révision de la Constitution mardi dernier à la presse, le di- recteur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, avait beaucoup insisté sur les nou- velles prérogatives octroyées, dans ce cadre au Parlement, affirmant que cela s’inscrivait dans une optique de renforcement du pouvoir législatif. Dans le chapitre II, consacré préci- sément au uploads/Politique/ 6-7126-f0d11a92-pdf.pdf

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