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Retrouver ce titre sur Numilog.com CARTHAGE PUNIQUE Retrouver ce titre sur Numilog.com OUVRAGES DU PÈRE G.-G. LAPEYRE Saint Fulgence de Ruspe, un évêque catholique africain sous la domination vandale, avec une carte de l'Afrique vandale, in-8, 381 pages. Lethielleux, Paris, 1929. (Ouvrage couronné par l'Académie des Sciences morales et politiques.) Texte et traduction de la Vie de Saint Fulgence de Ruspe, par Ferrand, diacre de Carthage, 168 pages avec une carte de l'Afrique vandale. Lethiel- leux, Paris, 1929. (Ouvrage couronné par l'Académie Française.) L'Ancienne Eglise de Carthage, études et documents. Avec une lettre-pré- face de S. Exc. Lemaître, archevêque de Carthage. 1 série : Saint Augus- tin et Carthage. Le X I V centenaire de saint Fulgence. Vie de saint Ful- gence par Ferrand, diacre de Carthage. 2 série : L'Eglise de Carthage au Concile d'Ephèse. La politique religieuse des rois vandales. Ferrand, diacre de Carthage. Passion des sept moines de Capsa. Evêques, basiliques, monastères, cimetières de Carthage. G. Beauchêsne, éditeur, Paris, 1933. Carthage, collection les Visites d'Art. Memoranda, 64 pages. Henri Laurens, éditeur, Paris, 1940 ( 2 édit.). Communications à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Collabora- tion à la Revue Tunisienne, à la Revue Africaine, etc. OUVRAGES DE M. A. PELLEGRIN L'Islam dans le Monde. Dynamisme politique. Position de la France et de l'Europe. Un vol in-8 de la « Collection d'Etudes de Documents et de Témoignages pour servir à l'Histoire de notre Temps », 182 pages avec une carte. Payot, éditeur, Paris, 1937. Histoire de la Tunisie, depuis les origines, jusqu'à nos jours avec trois cartes et vingt gravures hors texte. Un vol. in-8 carré, 264 pages. 2e édi- tion revue et augmentée. Edit. SAPI, Tunis, 1941. Un Africain, le lieutenant-colonel Paul Marty, sa vie et son œuvre, avec un portrait et un fac-similé en hors-texte, préface de Louis Massignon. Un vol. in-12, 48 pages, édit. La Kahéna, Tunis, 1939. DES MÊMES AUTEURS EN PRÉPARATION : Carthage latine el chrétienne. Un vol. Retrouver ce titre sur Numilog.com BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE G.-G. LAPEYRE D E S P È R E S B L A N C S D O C T E U R È S - L E T T R E S D I R E C T E U R D U M U S É E L A V I G E R I E M E M B R E A S S O C I É D E L ' A C A D É M I E D E S S C I E N C E S C O L O N I A L E S A. PELLEGRIN DÉLÉGUÉ AU GRAND CONSEIL DE LA TUNISIE MEMBRE CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES COLONIALES C A R T H A G E P U N I Q U E (814-146 AVANT J.-C.) Avec 2 caries, 7 figures et 34 gravures hors texte P A Y O T , P A R I S 106, Boulevard St-Germain 1942 Tous droits réservés Retrouver ce titre sur Numilog.com Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright 1942 by Payot, Paris. Retrouver ce titre sur Numilog.com CARTHAGE PUNIQUE INTRODUCTION L'ÉNIGME De 814, date incertaine de sa fondation, jusqu'en 146 avant Jésus-Christ, date certaine de sa destruction par l'armée de Cornelius Scipion Aemilianus, Carthage, Cité- État surgit dans l'histoire avec des aspects dramatiques et quelque peu énigmatiques. Elle se développe et croît, pour ainsi dire dans l'ombre et le silence, puis s'élève avec les Magonides, les Hannons et les Barcides, jusqu'au sommet de la puissance politique et économique. Un siècle durant, elle dispute l'empire de la Mé- diterranée aux Romains; mais ceux-ci finissent par la ruiner de fond en comble. Anéantie Carthage survit quand même dans la mémoire des peuples, et son histoire devient un des chapitres les plus passionnants de l'antiquité. De son passé tumultueux quelque chose se dégage : c'est que Carthage fut grande surtout par sa volonté de puis- sance économique, et moins par sa civilisation et sa culture. Une cité de marchands, soit; un État de pirates, c'est bien- tôt dit; mais ces hommes cupides étaient intelligents et énergiques; il leur a manqué d'être artistes. Peut-être le furent-ils à leur manière et suivant une norme de culture qui leur était propre. Nous manquons de documents pour nous prononcer en toute connaissance de cause. Nous ne pouvons pas dire beaucoup de bien des Carthaginois, faute de preuves; mais on en a dit beaucoup de mal sur des pré- somptions fragiles. Leur littérature a disparu sans laisser de traces; leur art, fait d'apports égyptiens et grecs, s'il n'est pas original, n'est pas sans témoigner d'une certaine noblesse d'âme et d'esprit. L'âme et l'esprit de Carthage, Retrouver ce titre sur Numilog.com c'est ce qui nous échappe le plus, à nous modernes qui vivons sur un autre plan, tandis que nous cherchons avi- dement à reconstituer un monde évanoui. Malgré un siècle de critique des textes et de recherches archéologiques, la destinée de Carthage est encore par cer- tains côtés, pleine d'obscurités. Il y a des trous dans la connaissance des faits historiques et surtout de la civilisa- tion punique. Quand on se penche sur l'histoire de la Cité, reine des mers, on est saisi d'une sorte d'inquiétude décevante : de partout surgissent des points d'interrogations. On n'a qu'à lire l'historien qui a passé son existence à scruter Carthage et les Carthaginois, pour se rendre compte des difficultés et des écueils, parfois insurmontables, au milieu desquels, Sté- phane Gsell se meut pour appréhender la vérité. Certes, on sait, par le détail quelquefois, les phases des guerres successives qui mirent aux prises, pendant plus d'un siècle, Carthage et sa rivale Rome, aussi avide et impi- toyable qu'elle; mais l'histoire des guerres puniques et les renseignements que nous avons, par la même occasion, sur la vie de Carthage, nous sont connus par le dehors, et pas toujours par le dedans. En d'autres termes, les péripéties de la lutte, les réactions des Carthaginois nous ont été rappor- tées par des historiens grecs et latins, jamais par un auteur punique. Aucun texte carthaginois touchant des faits pu- blics ou privés n'est parvenu jusqu'à nous. Aucun texte lit- téraire, ni archives de l'État, ni annales de la Cité (les cités antiques avaient leurs annales tenues à jour), tout, sauf quel- ques inscriptions lithiques, a été détruit par le feu et le temps. Aussi, bien des aspects de la Cité punique nous échappent- ils encore. Que sait-on, au juste, des institutions de Car- thage? Comment s'administrait cette république de mar- chands, de marins habiles à la diplomatie et à la guerre? Quel était le rôle des sufètes et des assemblées et conseils? Quelles furent les relations de Carthage avec les peuples européens, avec les Indigènes africains? Les Carthaginois étaient très religieux : les auteurs anciens insistent à ce sujet; mais il est difficile pour nous Retrouver ce titre sur Numilog.com d'avoir une idée exacte des dieux qu'ils adoraient, des formes du culte, du rôle des prêtres dans la vie sociale et politique. Quant à leur vie intellectuelle, nous savons seulement qu'elle a existé et que Carthage punique a compté des écri- vains de talent, dont les œuvres ne nous sont point parve- nues. On est sûr aussi que la langue punique a eu une grande diffusion parmi les Africains qui l'ont parlée plusieurs siècles après la disparition de la ville. En moins de cent ans de recherches, le Sphinx d'Égypte a fini par livrer son secret, mais la médiocre stèle votive exhu- mée à l'emplacement de la ville qui fut Carthage la Grande, reste encore mystérieuse par bien des aspects. Au seuil de notre travail, nous parlons ainsi pour montrer que nous n'ignorons pas les difficultés qui nous attendent et que notre ambition en écrivant les pages qui vont suivre, n'est pas de remettre Carthage en pleine lumière, mais seu- lement d'essayer de reconstituer l'histoire et les lignes de force de la vieille cité. Les textes anciens et les travaux modernes sur Carthage n o u s o n t é t é d ' u n g r a n d s e c o u r s ; m a i s n o u s a v o n s v o u l u , autant que faire se peut, tirer partie des documents archéo- logiques. Nous avons tenté, et c'est en quoi notre étude offre peut-être quelque intérêt, de faire parler le vieux sol de Carthage, que l'un de nous deux, reprenant la pioche de ses prédécesseurs, a depuis quelque dix ans, fouillé ardemment. Malgré la rareté des vestiges puniques rencon- trés dans une terre ravagée par quatre ou cinq emprises successives, on a ramené au jour de précieuses trouvailles, à l'aide desquelles on a pu éclaircir certains points d'histoire restés obscurs jusqu'ici ou tel aspect de civilisation encore indéterminé. La traduction historique du fait archéolo- gique, c'est-à-dire la recherche de la signification des docu- ments exhumés, qu'il s'agisse de textes épigraphiques ou uploads/Politique/ 9782357023598.pdf
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