l l l l N°1597 du mercredi 19 août 2020 - 11 Bp 529 Ouagadougou CMS 11- Tél. :

l l l l N°1597 du mercredi 19 août 2020 - 11 Bp 529 Ouagadougou CMS 11- Tél. : 25 30 27 37/70 93 57 57/76 76 69 20/ 78 80 90 74 Site web : www.aujourd8.net - email : aujourd8@aujourd8.net, aujourd8aufaso@gmail.com 7e année prix : 200F CFa ISSN 2424-7340 Quotidien burkinabè d’information générale, d’analyse et de débat Quotidien burkinabè d’information générale, d’analyse et de débat IBK renversé par un pouvoir kaki De la grogne politico-sociale à la malédiction du putsch Investiture candidate du MRB Monique Kam et ses 7 pactes Elections de novembre 2020 Front commun de l’Opposition politique Coup d’etat au Mali Burkina Faso plus d’un million de déplacés internes 3e session extraordinaire du parlement plat de résistance : le code électoral Cambriolage et attaque à main armée à Ouagadougou Le SRpJ-C continue son oeuvre de salubrité Le Camp militaire de Kati page 5 page 7 page 6 page 3 page 12 page 2 POLITIQUE 2 N°1597 du mercredi 19 août 2020 RepoRtage Aujourd’hui au Faso SaRL au capital de 1 000 000 F CFA Récépissé n° 0440/14/CAO/TGI-O/PF Siège social : 453, Avenue Kwamé Nkrumah, face Burkina moto et BICIA-B siège 11 BP 529 Ouagadougou CMS 11-Tél. : 25 30 27 37/70 93 57 57/ 76 76 69 20/78 80 90 74 Site web : www .aujourd8.net email : aujourd8@aujourd8.net Directeur de publication Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana Rédaction Rédacteur en chef Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana Secrétaire de rédaction Davy Richard Sékoné Rédactrice en chef adjointe Aline Ariane Bamouni Rédaction Aline Ariane Bamouni Pélagie Ouédraogo Omar Salia Sandrine Kaboré Chris Sam Edoé Mensah Domkpin Boureima Sawadogo paO Victor Zoundi Romaric Benao photo composition, montage et impression: Aujourd’hui au Faso C onvaincue que l’éducation est la clé de la réussite, convaincue que l’intelligence humaine peut créer des ressources et lutter effica- cement contre certains maux de la société tels le terrorisme, la stigma- tisation et le grand banditisme, elle s’embarque dans l’aventure poli- tique pour changer les choses par l’éducation. Yéli Monique Kam, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, lors de son investiture, a fait savoir que son parti n’est pas un parti de trop dans le paysage politique du Burkina. Pour elle, il vient combler un déficit constaté dans les offres des partis politiques. Elle a la ferme conviction que seule la richesse de l’intelligence est suffisante pour gérer tous les maux du pays. «Malheureusement le bilan intellectuel du peuple burkinabè est désastreux : notre pays est classé parmi les 10 der- niers de la planète avec plus de 40% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté malgré nos ressources natu- relles», a déploré la candidate à l’élection présidentielle. Cependant, il y a de quoi rectifier le tir avec le MRB à travers ses 7 pactes à savoir : le pacte républi- cain, l’éducation et l’emploi, l’envi- ronnement et l’écologie, l’agricul- ture, l’industrie, le patriotisme, la diaspora et le pacte de solidarité. «Ce n’est ni la démagogie, ni de vains propos», rassure la Yennenga de l’éducation. A l’entendre, le modèle de développement offert jusque-là aux Burkinabè intègres est un modèle de société exacerbé par le régionalisme, le népotisme, le clien- télisme, la corruption, la gabegie, le laxisme et la patrimonialisation des positions et des ressources de l´Etat au profit d’une minorité politicarde. «Dans notre projet de société, nous pro- posons un plan d’investissement en infrastructures éducatives et des pro- grammes d’enseignement et de forma- tion en cohésion avec les besoins de la nation, une éducation centrée sur la maîtrise de la science et de la technologie dès le cycle de l’éducation de base et orientée vers des résultats mesurables», a ajouté la candidate du MRB. Elle précise à cet effet, que l’éducation secondaire et l’enseignement supé- rieur en particulier, ne seront plus des secteurs uniquement consom- matrices des ressources de la nation, mais ils deviendront des secteurs moteurs de l’industrialisa- tion, de production des richesses par les seules ressources de l’intelli- gence. Très inspirée dans son allo- cation, elle insiste sur le fait que le Burkina Faso a besoin d’hommes et de femmes intègres, audacieux, nourris de conviction et d’amour inconditionnel pour le pays. D‘hommes et de femmes à l’étoffe de conquérants portant en eux la flamme des bâtisseurs et capables de faire la différence dans leur vie et dans celle des autres. Avez-vous cette conviction? Avez-vous cette étoffe? Avez-vous cette flamme? A- t-elle harangué la foule avant de poursuivre : «nous sommes prêts à escalader la montagne qui se dresse devant nous. Nous avons besoin de vous pour que nous portions le nouveau mes- sage d’espoir à tout notre peuple en implantant le MRB dans chaque région, chaque département, chaque arrondissement, chaque commune, chaque village et chaque quartier de nos villes» l Investiture candidate du MRB Monique Kam et ses 7 pactes Monique Yéli Kam, la Yennenga de l’éducation investie candidate du MRB… au moment où un accord politique naissait entre des partis de l’opposition burkinabè dans la salle des conférences de Ouaga 2000, se poursuit la serie des investitures des candidats à l’élection présidentielle. après ablassé Ouédraogo de Le Faso autrement, c’est au tour de Monique Kam appelée la Yennenga de l’éducation de recevoir le quitus de son parti, le Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB) pour sa candidature à la magistrature suprême. Son enga- gement c’est la modernisation du Burkina Faso par la refonte du système éducatif dans une vision politique qu’est la sociale démocratie à travers 7 axes. pour la candidate, seule la richesse de l’intelligence permettra de relever les défis sécuritaires, alimentaires et du développement. La cérémonie d’investiture a eu lieu hier mardi 18 août 2020 à Ouagadougou. Omar SaLIa «Nous sommes prêts à escalader la montagne qui se dresse devant nous», Monique Kam candidate investie du MRB …a reçu les bénédictions des autorités coutumières LES NEWS DU JOUR 3 N°1597 du mercredi 19 août 2020 l Burkina Faso : plus d’un million de déplacés internes au 17 août 2020 Le chemin de croix se poursuit pour des milliers de Burkinabè contraints de fuir leurs villages ou leurs localités pour échapper aux attaques terroristes de plus en plus fréquentes. Selon un rapport périodique du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), à la date du 17 août 2020, le Burkina Faso a enregistré un total de 1 013 234 personnes déplacées internes du fait de l’insécurité grandissante et de la multiplication des attaques terroristes. Selon le document rendu public le lundi 17 août dernier, la région du Centre-Nord enregistre le plus grand nombre de personnes déplacées internes avec 416 136 cas, soit 41.1%, suivie de la région du Sahel avec 344 569, soit 34%, tandis que le Centre totalise 1.051 personnes déplacées internes soit 0,1%. Ces statistiques marquent une hausse de 3,5% par rap- port au 9 juillet dernier. Selon le CONASUR, aujourd’hui un Burkinabè sur 20 est considéré comme un déplacé interne. La situation sécuritaire s’est considérablement dégradée depuis octobre 2015, date de la première attaque terroriste perpétrée sur le sol burkinabè. Trois gendarmes avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le Front de libération du Macina dirigée par le Malien Hamadou Kouffa. Depuis, le Burkina Faso a été le théâtre de centaines d’attaques terroristes violentes les unes plus que les autres. On se souvient que la capitale Ouagadougou a été frappée à trois reprises. Il s’agit des attaques du Café Cappuccino et du Splendid Hôtel intervenues le 15 janvier 2016. Cette attaque avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers. Ensuite, ce fut celle du Café Aziz Instanbul le 13 août 2017 qui a fait 18 morts et plusieurs blessés. Enfin, celle des bureaux de l’état-major général des armées le 2 mars 2018 où huit (8) personnes avaient perdu la vie. Plusieurs régions notamment, celle du Sahel, de l’Est, du Nord, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun sont fréquemment visitées par les groupes armés. l Mali : IBK et le pM Boubou Cissé arrêtés par des militaires Hier mardi 18 août 2020, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Boubou Cissé ont été arrêtés par des militaires en révolte. La situation se tend au Mali. Des militaires ont pris, mardi 18 août, le contrôle d’une garnison proche de Bamako dans la matinée, puis arrêté le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, en fin d’après-midi, a affirmé à l’AFP un des chefs de la mutinerie. Une information confirmée par une source proche du pouvoir auprès de l’un de nos journalistes, spécialiste de l’Afrique, Nicolas Germain. «Nous pouvons vous dire que le président et le Premier ministre sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui» (au domicile du chef de l’État), a déclaré ce militaire ayant requis l’anonymat. «IBK (le président Keïta) et son Premier ministre sont dans un blindé en route pour Kati», le camp militaire de la banlieue de Bamako où la mutinerie a débuté dans la matinée, a affirmé une autre source militaire dans le camp des mutins. Plus tôt dans la journée, uploads/Politique/ de-la-grogne-politico-sociale-a-la-malediction-du-putsch-monique-kam-et-ses-7-pactes.pdf

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