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2M16 Lisa Lanzoni, Alexia von der Weid Exposé d’histoire « Peut-on dire que Nap

2M16 Lisa Lanzoni, Alexia von der Weid Exposé d’histoire « Peut-on dire que Napoléon est le père fondateur de la Suisse ? » La Suisse avant Napoléon : Il faut savoir qu’avant l’arrivée de Napoléon Bonaparte, les différents cantons ne se considéraient pas comme étant « Suisse ». C’était une confédération d’un certains nombre de cantons appelé primitif. Le canton de Vaud était occupé par les Bernois. Le canton de Neuchatel appartenait à  Conflit entre certains cantons  Pas du tout unie  Frédérci césar de la Harpe a demandé à Napoléon de venir en Suisse pour créer la Révolution helvétique  Napoléon : Napoléon est un général et homme d’État français, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 (à 52 ans) sur l'île de Sainte-Hélène, où il était retenu prisonnier (exilé). Sa famille était d'origine noble mais ne vivait pas dans l'aisance car il fallait nourrir les huit enfants. Dès l'âge de 10 ans, il entre à l'école militaire de Brienne. Il se révèle doué pour les mathématiques et s'intéresse à l'Histoire, très jeune, il présente déjà une heureuse synthèse des idéaux des Lumières et de la conception romantique de l'homme d'action. A 15 ans il intègre l'école royale militaire de Paris où il devient lieutenant d'artillerie en second, ses professeurs portèrent sur lui le jugement suivant : « Réservé et studieux, il préfère l'étude à toute espèce d'amusement... extraordinairement porté à l'égoïsme, énergique dans ses réponses, prompt et sévère dans ses réparties... ambitieux et aspirant à tout ... Corse de nation et de caractère... irait loin si les circonstances le favorisaient. » Bonaparte devient général et ses armées remportent de grande bataille. En 1799, quand il fait son apparition sur le devant de la scène francaise, c’est un homme apprécié et craint. Il prend le pouvoir par le coup d’état du 18 brumaire an VIII, ou il renverse le gouvernement républicain du Directoire. Le Consulat est le nouveau régime qui succède au Directoire Le 2 décembre 1804, il se fait sacrer emprereur sous le nom de Napoléon 1er. Le destin foudroyant de Napoléon s’est accompli en moins de 20 ans. A son départ pour L’Italie à celui de St-hélène. Le jeune corse devenu consul puis empereur de la France, a achevé la révolution française avec des réformes qui imprègne encore notre société et 2M16 Lisa Lanzoni, Alexia von der Weid notre manière de vivre. Bonaparte est nommé Premier consul et met en place un régime politique où il dispose de l'essentiel du pouvoir. Il établit son pouvoir personnel autoritaire. Mais surtout, pour mettre fin aux incertitudes de la période révolutionnaire, et assurer le pouvoir de la bourgeoisie, il crée des institutions administratives, financières, religieuses, sociales et civiles qui servent encore, pour une partie d'entre elles aujourd'hui. En 1804, il fait promulguer le code civil encore surnommé parfois code Napoléon, sur plus de 2'500 articles qu’il compte aujourd’hui et près de la moitié reste dans leur version d’origine et régissent encore les droits des français. Napoléon est aussi à l’origine du Sénat, conseil d’état, banque de France, trésor public, cour des comptes, code du commerce, cour d’assises, ordres des avocats ou encore le conseil des prud’hommes. Il a également organisé de manière très précise, les églises, non seulement les églises catholiques, protestante et puis aussi les instituions judaïques. Il a modernisé l’administration et l’économie. Ces nouvelles institutions seront imposées ou imitées dans l'Europe occidentale au xixe siècle. Nommé empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier (1804-1815), il poursuit la guerre contre les autres pays européens qui veulent éliminer le danger représenté par la France révolutionnaire dont il est le continuateur. Maître de l'Europe en 1810, sa politique rencontre de nombreuses oppositions, surtout en Espagne, en Allemagne, en Autriche et en Russie, sans compter l'hostilité constante du Royaume-Uni. La campagne de Russie de 1812 est un désastre qui annonce la fin de l'aventure napoléonienne. Il doit abandonner l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et doit, en 1814, défendre la France une nouvelle fois envahie. Vaincu, il abdique en avril 1814. Exilé à l'île d'Elbe, il s'en échappe en mars 1815 et reprend la lutte. La défaite sans appel de Waterloo, le 18 juin 1815, le contraint à une seconde abdication. Les Britanniques l'exilent dans l'île de Sainte-Hélène, où il meurt en 1821. De 1809 à 1812, Napoléon 1er dirige de près ou de loin toute l'Europe à l'exception notable de l'Angleterre et de la Russie... Cela dit, je pense que ces élites auraient été d’accord de rester au sein de la république de Berne, moyennant des réformes. On le voit bien en 1798 : jusqu’au dernier moment, dans la nuit du 23 au 24 janvier, les élites locales ont recherché le compromis en envoyant une délégation à Berne.» En réalité, ce sont surtout nos «libérateurs» français qui voulaient présenter les Bernois com-me des ennemis, poursuit Danièle Tosato-Rigo. «La proclamation du général Ménard qui fait suite à l’incident de Thierrens et qui annonce l’arrivée des troupes 2M16 Lisa Lanzoni, Alexia von der Weid françaises précise notamment : «Vaudois, vos ennemis seront les nôtres.» Au fond, c’est l’intervention française qui transforme les Bernois en ennemis des Vaudois. C’est le libérateur qui définit a posteriori quel était l’ennemi à abattre. Et qui utilise la rhétorique habituelle des grandes puissances libératrices pour recouvrir de ce voile ses ambitions plus concrètes.» 2. Les Français sont autant conquérants que libérateurs Si les Vaudois ont été délivrés «malgré eux», leurs «libérateurs» avaient tout sauf des mines de bons samaritains. A l’évidence, Paris cherchait un prétexte pour intervenir au Nord des Alpes, notamment pour des raisons stratégiques. Parce que le contrôle de la Suisse offrait un libre accès aux cols alpins et parce qu’il y avait de gros intérêts financiers en jeu. Le Directoire, qui régit l’Hexagone de cette époque, est au bord de la faillite. Et la Suisse, croient les Français, regorge d’or. Le peuple le considérait comme un messager révolutionnaire qui pouvait abolir le système féodal, pour les souverains, il n'apparaissait que comme un « Robespierre à cheval » uploads/Politique/ expose-d-x27-histoire 1 .pdf