1 Fiches réalisées par Arnaud LEONARD (Lycée français de Varsovie, Pologne) à p

1 Fiches réalisées par Arnaud LEONARD (Lycée français de Varsovie, Pologne) à partir de sources diverses, notamment des excellents « livres du professeur » des éditions Nathan (dir. Guillaume LE QUINTREC) 2 HC – A la recherche d'un régime politique en France de 1848 à 1879 Approche scientifique Approche didactique Définition du sujet (termes et concepts liés, temps court et temps long, amplitude spatiale) : Insertion dans les programmes (avant, après) : Sources et muséographie : Ouvrages généraux : Demier Francis, La France du XIXe siècle, 1814-1914, Le Seuil, 2000, coll. «Points Histoire», p. 163-322. Rémond René, La Vie politique en France depuis 1789, tome 2, « La vie politique en France, 1848-1879 », Armand Colin, coll. «U», 3e éd. 1986, 382 p. J. Baronnet, Regard d’un Parisien sur la Commune, Gallimard/Paris bibliothèques, 2006. Rougerie Jacques, La Commune de 1871, PUF, 1992, coll. «Que sais-je?», 128 p. Rougerie Jacques, Paris insurgé, la Commune de 1871, Gallimard, 1995, coll. «Découvertes», 160 p. Winock Michel, « La poussée démocratique 1840-1870 », in Berstein Serge et Winock Michel (dir.), Histoire de la France politique, tome 3, «L’invention de la démocratie, 1789-1914 », Le Seuil, 2002, coll. « L’Univers historique », p. 109-152. J.-C. Caron, La nation, l’État et la démocratie en France de 1789 à 1914, coll. « U », A. Colin, 1995. Caron, F., La France des patriotes de 1851 à 1918, Fayard, 1993. M. Agulhon, Les Quarante-huitards, Gallimard, Paris, 1992. Agulhon, M., 1848 ou l’apprentissage de la république (1848-1852), tome 8 de NHFC, Le Seuil, 1973. Plessis, A., De la fête impériale aux murs des fédérés (1852-1871), tome 9 de NHFC, Le Seuil, 1973. Mayeur, J.-M., Les Débuts de la IIIe République (1871-1898), tome 10 de NHFC, Le Seuil, 1973. F. Furet, La Révolution : 1770-1880, Hachette, 1988 (réédition chez Pluriel en 2 volumes). Furet (F.), Ozouf (M.), Le Siècle de l’avènement républicain, Hachette, 1986 J. Garrigues, La France de 1848 à 1870, coll. « Cursus », A. Colin, 1995. P. Lévêque, Histoire des forces politiques en France, coll. « U », A. Colin, tome 1 (1789-1880), 1992, tome 2 (1880-1940), 1994. A. Olivesi & A. Nouschi, La France de 1848 à 1914, Nathan, 2e éd. 1997. É. ANCEAU, La France de 1848 à 1870. Entre ordre et mouvement, coll. « La France contemporaine », Livre de Poche, 2002. E. Anceau (textes présentés par), Les grands discours parlementaires du XIXe siècle, de Benjamin Constant à Adolphe Thiers, 1800-1870, A. Colin/Assemblée nationale, 2005. J. Garrigues (textes présentés par), Les grands discours parlementaires de la Troisième République, de Victor Hugo à Clemenceau, 1870-1914, A. Colin/Assemblée nationale, 2004. J. Ferry, La République des citoyens, anthologie présentée par Odile Rudelle, coll. « Acteurs de l’Histoire », Imprimerie Nationale, 1996 (2 volumes). H. Fréchet & J.-P. Picq, Lexique d’histoire politique de la France de 1789 à 1914, Ellipses, 1988. J. Godechot, Les constitutions de la France depuis 1789, Garnier-Flammarion, 1970. M. Mopin, Les grands débats parlementaires de 1875 à nos jours, La Documentation française, 1988. H. Néant, La politique en France (XIXe-XXe siècle), coll. « Carré Histoire », Hachette, 2e éd. 2000. B. Noel, Dictionnaire de la Commune, Mémoire du Livre, 2001. S. Rials, Textes politiques français (1789-1958), coll. « Que sais-je ? », PUF, 2e éd. 1987. N. Vivier (dir.), Dictionnaire de la France du XIXe siècle, coll. « Carré », Hachette, 2002. R. Huard, Le suffrage universel en France, Aubier, 1991. Rosanvallon, P., Le Sacre du citoyen : histoire du suffrage universel en France, Gallimard, (1992) 2001. M. Offerlé, Un homme, une voix ? Histoire du suffrage universel, coll. « Découvertes », Gallimard, Paris, 2002. J.-L. Mayaud (dir.), 1848, actes du colloque du cent cinquantenaire tenu à l’Assemblée nationale, Créaphis, 2002. J. ETEVENAUX, Napoléon III, un empereur visionnaire à réhabiliter, De Vecchi, 2006. P. Milza, Napoléon III, Perrin, 2004. L. Girard, Napoléon III, Fayard, Paris, (1986), 1986, rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 2002. J.-C. YON, Le Second Empire. Politique, société, culture, coll. « U », A. Colin, 2004. Tulard (J.), Dictionnaire du Second Empire, Fayard, 1995 B. H. Moss, Aux origines du mouvement ouvrier français : Le socialisme des ouvriers de métier, 1830-1914, Les Belles Lettres, 1989. C. Nicolet, L’idée républicaine en France. Essai d’histoire critique, Gallimard, 1982. J. GRONDEUX, La France entre en République. 1870-1893, Le Livre de Poche, 2000. Audouin-Rouzeau (S.), 1870. La France dans la guerre, Armand Colin, 1989 S. Guichard, Paris 1871, la Commune, Berg International, 2006. G. BOURGIN, La Commune, coll. « Que sais-je »,PUF, n° 581. J. Rougerie, La Commune de 1871, coll. « Que sais-je ? », PUF, 1988 (1997). J. ROUGERIE, Procès des Communards, Archives Julliard, 1964. R. Tombs, La guerre contre Paris. 1871, coll. « Collection historique », Aubier, 1997 (édition originale, 1981). Documentation Photographique et diapos : Revues : 3 « Faut-il réhabiliter Napoléon III ? », L’Histoire, juin 1997, n°211. Napoléon III, TDC, N° 958, du 15 au 30 juin 2008 Les voies du suffrage universel, TDC, N° 831, du 1er au 15 mars 2002 Le Paris d’Haussmann, Au nom de la modernité, YVES CLERGET, TDC, N° 693, du 1er au 15 avril 1995 Carte murale : Enjeux scientifiques (épistémologie, historiographie et renouvellement des savoirs, concepts, problématique) : Entre 1848 et 1879, la France est plus que jamais déchirée par l’héritage révolutionnaire, qui a ouvert les questions de l’égalité civile et de la démocratie. Traversée par trois régimes (Seconde République de 1848 à 1852, Second Empire de 1852 à 1870, IIIe République proclamée le 4 septembre 1870), cette période est marquée tout entière par la question de l’adoption du suffrage universel. Si la démocratie politique et sociale des premiers temps de la Seconde République échoue, l’enracinement démocratique et l’apprentissage de la citoyenneté se poursuivent néanmoins en profondeur, y compris sous l’Empire, par le biais du plébiscite et, à partir de 1860, par son inflexion parlementaire. Au rythme d’une histoire souvent tragique, la Troisième République consacre finalement la maturité de la démocratie politique par l’instauration d’un régime libéral et parlementaire, fondé sur un suffrage universel rétabli pleinement, ignorant cependant des aspirations sociales qui se sont violemment exprimées dans l’explosion communaliste de 1871. Cette question d’histoire politique « classique » ne présente pas de difficultés particulières. Il faut analyser les différents types de régimes expérimentés au cours de cette trentaine d’années, sans se perdre dans un récit événementiel trop détaillé. L’important est d’expliquer le fonctionnement de chacun de ces régimes et les causes de son échec ou de son succès. Il faut faire attention cependant à éviter une approche téléologique, qui présenterait la Troisième République comme un point d’aboutissement nécessaire. Le Second Empire, en effet, a été victime d’une guerre mal engagée, beaucoup plus que de l’opposition républicaine. Les républicains modérés ont su ensuite convaincre les Français, en se démarquant à la fois de la Commune et des royalistes, encore puissants dans les années 1870. Comment expliquer l’instabilité politique de la France entre 1848 et 1879 ? L’étude de cette question doit permettre de montrer l’affrontement des différents courants politiques qui luttent pour le pouvoir ainsi que leurs valeurs respectives : monarchistes (légitimistes et orléanistes ; les premiers, autour du comte de Chambord héritiers de la monarchie absolue de droit divin, les seconds, autour du comte de Paris défenseurs d’une monarchie parlementaire fondée sur un régime censitaire), bonapartistes (on abordera alors la notion de césarisme, pouvoir exécutif fort qui prétend s’appuyer sur le peuple) et républicains (on montrera leur diversité : conservateurs, radicaux, socialistes et leurs valeurs communes, notamment la défense du suffrage universel). Le Second Empire est, dès ses débuts, un régime ambigu. D’une part, il prétend tenir sa légitimité du suffrage universel masculin, qui est rétabli dès 1851, et multiplie les appels au peuple français par l’intermédiaire des référendums. De l’autre, l’Empire s’affirme comme une monarchie autoritaire, au moins jusqu’en 1860 ; les pouvoirs de l’empereur sont immenses et les libertés restreintes. Après cette date, le régime se libéralise progressivement et devient une monarchie quasi parlementaire. Ces réformes rencontrent un certain appui populaire, même si le gouvernement ne renonce pas à intervenir pour influencer le vote des électeurs. L’historiographie récente a pris ses distances avec une vision caricaturale du Second Empire, héritée de la propagande républicaine et des manuels de la IIIe République. En maintenant le suffrage universel, même manipulé, le régime bonapartiste a permis une certaine acculturation politique des Français. Le vote pour le candidat officiel – souvent un homme nouveau – peut s’interpréter comme un rejet des anciens notables. Par ailleurs, le régime est devenu quasi parlementaire à l’issue d’un processus de démocratisation assez remarquable. Comment l’idée de la République a-t-elle fini par s’imposer ? Cette question permet de développer une réflexion autour de la notion-clé du suffrage universel et de souveraineté populaire. Elle conduit aussi à aborder la Enjeux didactiques (repères, notions et méthodes) : BO 1ere : « De la Deuxième République à 1879 : la recherche d’un régime politique On examine comment la France est à la recherche d’institutions capables d’inscrire l’héritage de la Révolution dans la uploads/Politique/ fiches-histoire-contemp-avant39-2.pdf

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