Professeur de pensée politique à l’Université d’Ottawa. Spécialisé dans l’étude
Professeur de pensée politique à l’Université d’Ottawa. Spécialisé dans l’étude de la pensée et de la philosophie politiques françaises contemporaines, il a signé plusieurs articles sur Claude Lefort, Marcel Gauchet, Cornelius Castoriadis, Jacques Rancière, etc. Daniel Tanguay Professeur de philosophie politique à l’Université d’Ottawa. Il a publié récemment un ouvrage intitulé Leo Strauss. Une biographie intellectuelle (Paris, Grasset, 2003). Il est aussi rédacteur de la revue Argument. Notes [1] Leo Strauss, What is Political Philosophy ? & Other Essays, Glencoe, The Free Press, 1959, p. 17 (Qu’est-ce que la philosophie politique ?, traduction d’Olivier Seyden, Paris, Presses universitaires de France, 1992, p. 22) : « Aujourd’hui, la philosophie politique est dans un état de délabrement voire de putréfaction, si même elle n’a pas entièrement disparu. » [2] John Rawls, A Theory of Justice, Cambridge, Belknap Press of Harvard University Press, 1971. Sur le développement de la philosophie politique aux États-Unis, voir l’article d’André-J. Bélanger, « Lettre d’Amérique. Les Trente Glorieuses de la pensée politique ? », Cités, n 5, 2001, p. 193-206. [3] Will Kymlicka, Contemporary Political Philosophy. An Introduction, Oxford, Clarendon Press, 1990 ; Théories de la justice, Montréal, Boréal, 1999. [4] Claude Lefort, « La question de la démocratie », Essais sur le politique. XIX -XX siècles, Paris, Seuil, 1986, p. 17. [5] Voir Marcel Gauchet, « Les tâches de la philosophie politique », Les Cahiers du MAUSS, n 19, 2002, p. 275-276. L’évolution de la pensée de Jacques Derrrida témoigne de ce que certaines des philosophies d’inspiration néo-nietzschéenne en sont venues à reconnaître la légitimité de la philosophie politique. Voir, en particulier, J. Derrida, Spectres de Marx. L’État de la dette, le travail du deuil et la nouvelle Internationale, Paris, Galilée, 1993 et, Force de loi. Le « Fondement mystique de l’autorité », Paris, Galilée, 1994. [6] Voir André Glucksmann, La cuisinière et le mangeur d’hommes. Essai sur le marxisme, les camps de concentration, Paris, Seuil, 1975. Mais il ne faut pas oublier que dès la fin des années 1940, Cornelius Castoriadis et C. Lefort, entre autres, dans les pages de la revue Socialisme ou Barbarie, avaient dénoncé le totalitarisme du régime soviétique. Voir notamment Cornelius Castoriadis, La société bureaucratique 1. Les rapports de production en Russie, Paris, Union générale d’éditions, 1979 et C. Lefort, Éléments d’une critique de la bureaucratie, Paris, Gallimard, 1979. [7] C. Lefort, Un homme en trop, Paris, Seuil, 1976. [8] Platon, La République, 562a (Paris, Gallimard, 1993, traduction de Pierre Pachet, p. 436). [9] Carl Friedrich et Zbigniew Brzezinski, Totalitarian Dictatorship and Autocracy, Cambridge, Harvard University Press, 1965. [10] Hannah Arendt, The Origins of Totalitarianism, Londres, Allen & Unwin, 1967 [1951]. [11] Voir M. Gauchet, « Les tâches de la philosophie politique ». [12] C. Lefort, Éléments d’une critique de la bureaucratie, p. 23. La notion se situe également au coeur du travail de Miguel Abensour : « “Démocratie sauvage” et “principe d’anarchie” », Revue européenne des sciences sociales, vol. 31, n 97, 1993, p. 229, 235. [13] Luc Ferry et Alain Renaut, La pensée 68. Essai sur l’anti-humanisme contemporain, Paris, Galimard, 1985. [14] Sylvie Mesure et A. Renaut, Alter Ego, les paradoxes de l’identité démocratique, Paris, Aubier, 1999. [15] Pierre Manent, La Cité de l’homme, Paris, Fayard, 1994 et Cours familier de philosophie politique, Paris, Fayard, 2001. o e e o o PDF Le retour de la philosophie politique en france – Politique et S... https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2003-v22-n3-ps731/0088... 4 de 5 22/8/21 18:49 uploads/Politique/ notes-daniel-tanguay.pdf