1 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie 24 au
1 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie 24 au 28 août 2015 PENSER CRÉER AGIR LES FÉMINISMES De la révolution des savoirs au changement social Organisé par : Le Réseau québécois en études féministes L’Institut de recherches et d’études féministes Le Service aux collectivités de l’UQAM Université du Québec à Montréal, Québec Programme complet du 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF), en date du 14 août 2015 (selon le numéro assigné à l’activité) 61 – Héritage, évolution, subversion : l’analyse féministe dans le théâtre québécois contemporain (2 séances) Responsable : Marie-Claude Garneau, UQAM, Québec Dans le cadre de cette journée de colloque, les participants-es et participantes se pencheront sur des questions relatives à la présence de multiples féminismes dans le théâtre québécois et engageront le dialogue sur les enjeux et les implications d’une telle approche. Que représente(nt) le(s) «féminisme(s)» dans le contexte de la création théâtrale au Québec aujourd’hui ? Quels sont les féminismes qui nous guident à travers notre travail au théâtre ? Quels sont les moyens employés pour parvenir à s’implanter au sein d’une dramaturgie contemporaine en tant que féministes ? Y a-t-il une forme d’héritage dont on peut s’inspirer en matière de théâtre féministe ? Est-ce utile de s’y référer, aujourd’hui, en 2015 ? Y a-t-il une filiation entre les pratiques et réflexions des années 70-80, par exemple, et celles d’aujourd’hui ? Est-ce que le terme même de « théâtre » se déploie différemment lorsqu’il se crée, s’interprète, s’écrit et se met en scène sous la lunette de l’analyse féministe ? De quelle(s) manière(s) l’analyse féministe déconstruit-elle l’art du théâtre et ses diverses formes et pratiques ? Que reste-t-il de cet art qu’est le théâtre dans le contexte québécois contemporain, à l’heure où l’interdisciplinaire et la performance sont en vogue, où l’on inclut davantage le spectateur et la spectatrice dans la représentation ? Pouvons-nous aborder, en ce sens, le théâtre telle une praxis, mouvante dans ses actes de création et ses réflexions théoriques ? Ces questionnements sont les pistes de réflexion proposées pour donner le coup d’envoi de cette journée de colloque qui réunira deux jeunes compagnies de création et deux chercheures en études théâtrales et pratiques artistiques. 2 Lundi 24 août 9h00 – 10h30 - Séance 1 Marie-Claude Garneau, présidente Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent, Théâtre de l’Affamée, Québec : Théâtre de l’Affamée : l’analyse féministe dans le processus de création, de l’écriture à la diffusion Emmanuelle Sirois, UQAM, Québec : Affaire Cantat : féminisme, esthétisme et communauté critique Philippe Dumaine et Mylène Bergeron, Québec : Projets hybris : l’interdisciplinarité comme posture résistante Catherine Cyr, Universités McGill/Concordia, Québec : Mouvances du féminin chez Brigitte Haentjens 11h00 – 12h30 - Séance 2 Discussion entre les participants-es et le public autour d’enjeux relatifs à la présence de l’analyse féministe dans le théâtre québécois contemporain 69 – Femmes, vieillissement et migration. Discussion et lancement d’un documentaire avec des femmes aînées immigrantes (1 séance) Responsables : Michèle Charpentier et Anne Quéniart, UQAM, Québec, avec la collaboration de Cathy Wong, présidente du Conseil des Montréalaises et coréalisatrice du documentaire Cette activité, initiée par la Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne, porte sur les expériences de vieillissement de femmes aînées immigrantes. Ces deux principaux objectifs sont : 1) d’assurer le lancement et le visionnement d’un documentaire qui réunit les témoignages de femmes aînées originaires de Roumanie, d’Égypte, de Chine et du Congo qui ont immigré au Québec à un âge avancé ; 2) d’animer une discussion sur vieillir au Québec lorsqu’on est immigrante. Jeudi 27 août– 17h30 – 19h00 Michèle Charpentier et Anne Quéniart, UQAM, Québec : Présentation et faits saillants de la recherche « Les femmes aînées immigrantes et leur rapport au vieillissement » Cathy Wong et Feven Ghebremariam, co-réalisatrices : Récit du documentaire Visionnement du documentaire Table ronde « Vieillir au Québec quand on est immigrante ». Réactions au documentaire et discussion avec des Québécoises immigrantes Vin d’amitié intergénérationnelle et interculturelle 3 72 – Masculinités et santé - (2 séances) Responsables : Meoïn Hagège et Arthur Vuattoux, Université Paris 13, France S’inscrivant au cœur des études de genre, la recherche académique et les pratiques de recherche-action situées à l’interface entre masculinité(s) et santé se sont considérablement développées dans les dernières décennies. Au départ confinées à des extrapolations épidémiologiques basées sur le constat des prévalences différentielles de certaines pathologies entre hommes et femmes, les réflexions de ce domaine à l’intersection des études de genre et des sciences sociales de la santé produisent aujourd’hui des analyses pertinentes. Elles permettent notamment de renforcer l’analyse des déterminants genrés des inégalités sociales de santé, d’affiner la compréhension du rapport genré à la santé ou encore de bâtir une épidémiologie critique avec les outils des études de genre. Loin de renforcer une revendication masculiniste courante (selon laquelle on se serait « trop » occupé de la santé des femmes), l’approche la plus fréquemment adoptée au sein de ce domaine de recherche consiste au contraire à penser la place des hommes et du masculin dans le domaine de la santé (interactions avec le corps médical, rapport à la maladie, trajectoires de santé, etc.), sans omettre de penser leur inscription dans des rapports de pouvoir dissymétriques. Raewyn Connell a d’ailleurs montré toute l’importance qu’il y a à penser ces différents rapports de pouvoir, ainsi que leurs actualisations dans des contextes locaux et globaux. Dans cet atelier, nous souhaitons faire dialoguer des approches théoriques et leurs traductions en pratiques. Nous souhaitons, tout d’abord, réaliser un état des lieux de la recherche portant sur les masculinités en sciences sociales de la santé et ses présupposés épistémologiques. De qui et de quoi parle-t-on lorsqu’on cherche à penser le rapport entre santé et masculinité ? Des hommes ? Du rapport entre hommes et femmes du point de vue des hommes ? Du masculin entendu comme complexion biologique (et donc comme support de pathologies associées au sexe masculin) ? Du masculin comme point nodal de certaines configurations des rapports de pouvoir ? Nous y réfléchirons en ouvrant un débat entre acteurs et actrices de santé et chercheurs-es, en faisant dialoguer des points de vue synthétiques sur ce domaine de recherche et des travaux plus récents, en cours d’élaboration. Vendredi 28 août 9h00 – 10h30 - Séance 1 : Penser les masculinités Arthur Vuattoux et Meoïn Hagège, Université Paris 13, France : Introduction générale Régis Schlagdenhauffen, Université de Lorraine, France : Enquêter sur le vieillissement des hommes gays : mobilisation des ressources et accomplissement identitaire à partir d’une enquête de terrain Christopher J. Colvin, University of Cape Town, Afrique du Sud : Les hommes engagés dans des programmes de prévention de la transmission mère-enfant du VIH 11h00 – 12h30 - Séance 2 : Agir pour l’équité de genre (gender justice) Gilles Tremblay, Université Laval, Québec : Principaux débats internationaux sur les modèles explicatifs en matière de santé des hommes Échanges avec la salle aimée par Hélène Bretin, Université Paris 13, France et conclusion générale par Arthur Vuattoux et Meoïn Hagège, Université Paris 13, France 4 80 – Division globale du travail de care, justice de genre et migration (1 séance) Responsables : Naïma Hamrouni, Université Laval, Québec; Ryoa Chung, Université de Montréal, Québec La division genrée du travail de care s’articulant à une division du travail entre les femmes suivant les lignes de la classe, de la race et de l’appartenance nationale, les enjeux qui l’entourent ne peuvent plus être pensés dans le cadre limité des rapports de genre à l’intérieur de la famille, ou des rapports de classe à l’intérieur des frontières de l’État-nation. Dans le contexte de la mondialisation contemporaine, marqué par des inégalités de richesse criantes entre les pays et une hypermobilité de la main-d’œuvre féminine à l’échelle mondiale, les États du Sud fournissent aux États du Nord des nounous migrantes au rabais. En plus de l’exode des cerveaux (brain drain) auquel sont confrontés les pays les plus pauvres du globe, ils subissent ce que Barbara Ehrenreich et Arlie Hochschild qualifient de véritable fuite des donneurs de soins (care drain). Quels sont les torts moraux causés par la division globale du travail de care? Ces torts sont-ils plus justement appréhendés par la théorie cosmopolitique ou l’éthique globale du care? Quels sont les remèdes à apporter? Le modèle juridique de la responsabilité morale est-il à même de saisir le caractère structurel des injustices auxquelles nous faisons face dans un tel contexte mondialisé? En quels termes doit-on penser la responsabilité morale et politique visant à remédier à l’injustice de genre ? Les préoccupations de justice de genre se limitent-elles à la seule structure de base de la société ou devraient-elles recouvrir les actions et les choix individuels ? Ce colloque est l’occasion d’aborder la problématique de la division internationale du travail de care sous trois principaux angles : Mondialisation du care : les limites et potentiels du « capitalisme émotionnel» (première séance) ; Droit, migration et travail de care (deuxième séance) ; Quelle théorie pour appréhender les injustices de genre structurelles ? uploads/Politique/ cirff2015-ordre-nume-rique-re-sume-s-des-activite-s-pdf 1 .pdf
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- Publié le Oct 09, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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