Le Conseil de Dieu Sur le fondement réel Ewald Frank Titre original de l’ouvrag
Le Conseil de Dieu Sur le fondement réel Ewald Frank Titre original de l’ouvrage: Das Konzil Gottes Auf dem Boden der Tatsachen Auteur: Missionnaire Ewald Frank, Krefeld (Allemagne) Copyright © 1964 by Freie Volksmission e.V., Krefeld (Allemagne) Traduit de l’allemand. Tout droit de reproduction, même partiel, est réservé. AVANT-PROPOS En introduisant ce livre dans votre foyer, vous ne pouvez vous douter de la riche bénédiction qui l’accompagne. J’ai la pleine conviction que le contenu de cet ouvrage, unique en son genre, s’imposera de lui-même à votre esprit. Vous y trouverez un exposé de faits concrets n’ayant besoin d’aucune preuve à l’appui, car de tels faits constituent déjà par eux-mêmes une démonstration de la vérité. Mon premier souci fut celui de définir la Divinité, Bible en main. Cette étude comprend aussi un bref exposé des doctrines fondamentales des Saintes Ecritures. Nul ne peut contester cette exégèse tirée uniquement de la Bible; elle doit plutôt conduire le lecteur à sonder plus profondément la Parole de Dieu. Puis-je prier le lecteur de n’émettre aucun jugement sur ce livre avant de l’avoir entièrement lu! Que Dieu répande sa riche bénédiction sur chaque lecteur! Krefeld, janvier 1964. Ewald Frank PREFACE Vous trouverez dans ce livre une dissertation sur des faits réels. Le lecteur doit recevoir par cette lecture des notions générales sur la révélation de Dieu dans l’Ecriture Sainte. Intentionnellement, chaque thème est traité brièvement. Puisque ce livre est un exposé sur le modèle primitif, certaines opinions seront bousculées ici et là. Tout lecteur impartial et connaisseur de la Bible confirmera l’authenticité des allégations de ce livre. Cette étude n’est aucunement destinée à provoquer du trouble; mais elle veut plutôt indiquer à chaque lecteur sincère comment sortir de tout égarement humain, et le conduire sur le chemin du véritable enseignement des Saintes Ecritures. L’original a été si souvent imité, que ce qui était au commencement est devenu méconnaissable. De même que, pour les choses terrestres, le faussaire utilise l’original en guise de modèle, ainsi en est-il dans le domaine spirituel. Ainsi, comme le faux- monnayeur cherche à imiter de façon déconcertante un billet de 20 francs selon l’original, de même — dans les choses spirituelles — la contrefaçon cherche-t-elle à se confondre avec l’authenticité. Nombre de falsifications ont été faites dans L’Ecriture Sainte. Il en est ainsi, par exemple, quant à la doctrine de la Divinité, du baptême et de la Sainte Cène. En vérité, si un connaisseur de l’Ecriture Sainte discerne ces falsifications, il est responsable devant Dieu de remettre l’original en évidence pour ceux qui sont mal informés. C’est cette pensée-là qui a inspiré l’auteur de ce livre. Du fait que les textes falsifiés étaient depuis si longtemps en circulation, et qu’ils ont été transmis de génération en génération et d’un siècle à l’autre, ils se sont solidement implantés dans l’opinion, même jusqu’à être considérés comme étant justes. Si ces altérations de l’Ecriture avaient été opérées de nos jours, il eût été simple de faire la différence entre l’original et l’imitation. Mais Dieu seul sait à quel point la masse ignore tout de l’original, et est maintenue dans les erreurs dès sa naissance jusqu’à la mort. Nous voyons de nos propres yeux l’humanité partagée en de nombreuses religions, en de multiples églises, assemblées et groupements. Ce fait même fournit la preuve que l’humanité ne s’en tient pas à la Parole originale. Pour cette raison, j’estime qu’il est de mon devoir d’apporter aux hommes ce qui était au commencement, l’original tel qu’il a été donné par Dieu. Dans ce livre, plusieurs traductions bibliques ont été confrontées. INTRODUCTION AUX ORIGINES DE L’EGLISE PRIMITIVE Jésus-Christ est le Fondateur, l’Architecte, le Conservateur et Celui qui achève son Eglise. Si le terme “Eglise” est utilisé dans la Bible, il ne peut être question d’une dénomination ou d’une organisation quelconque créée par des hommes. Dans Matthieu 16.18, Jésus dit: “Je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle”. Jésus-Christ a payé le prix du salut par Ses souffrances et Sa mort et, par cela, il a acquis l’Eglise par Son sang. Vous pouvez le relire en détail dans les quatre Evangiles, qui relatent la vie de Jésus, de Sa naissance à Son ascension. Le Sauveur est mort et, selon les Ecritures, Il est ressuscité victorieusement le troisième jour. Après Sa résurrection, Il est apparu à plusieurs, et même à cinq cents frères à la fois (1 Cor. 15.6). Par la résurrection, les disciples furent puissamment fortifiés dans leur foi en Jésus-Christ et ils acquirent une pleine confiance en leur Maître, bien que le Seigneur, immédiatement après, fût encore obligé de leur reprocher leur incrédulité, parce qu’ils ne pouvaient croire à Sa résurrection (Marc 16.14). Après cette réprimande, le Seigneur confia à Ses disciples la grande mission qui nous est décrite dans Marc 16.15: “Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création”. La pleine confiance est rétablie entre le Sauveur et les Siens. Les disciples font confiance à leur Maître et le Maître leur fait confiance. Dès ce moment, ils ont pour tâche d’annoncer l’Evangile, le message du salut dans le monde entier. Les versets suivants de ce chapitre nous permettent de voir quelle puissance était incluse dans ce ministère. Ce même commandement est ainsi exprimé dans Luc 24.47-49: “… et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en Son Nom à toutes les nations…”. Cependant, avant que les disciples ne partent comme témoins du Seigneur Jésus-Christ à travers le monde entier, selon l’ordre qui leur avait été donné, ils devaient attendre “la promesse du Père”, le “revêtement de la puissance de l’Esprit”. Par cela, Dieu établit une ligne de conduite valable pour tous les temps: c’est que, pour accomplir leur mission selon la volonté de Dieu, Ses serviteurs devaient être auparavant remplis de la puissance du Saint-Esprit. Toutefois, ce but ne peut être atteint par la sagesse humaine, par l’enseignement obtenu dans une université, dans un séminaire ou une école biblique. LA NAISSANCE DE L’EGLISE PRIMITIVE Nous abordons maintenant le premier chapitre des Actes des Apôtres. Le Sauveur ressuscité donne ici les dernières instructions à Ses disciples avant Son ascension. Voici la teneur du troisième verset: “… Il leur apparut vivant et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu”. L’heure de Son ascension est imminente, et le Maître, entouré de Ses disciples, leur parle du royaume de Dieu. Il a certainement répondu à nombre de questions qu’ils Lui ont posées; Jésus sait qu’Il se dérobera bientôt à leurs yeux. C’est pourquoi Il donne à Ses disciples, d’une manière si touchante, la puissante promesse du Père (Act. 1.4-8). Les disciples doivent être remplis du Saint-Esprit. Actes 1.5 nous dit: “… mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit”. C’est quelque chose de grandiose. Par cela, le Maître place Ses disciples devant la perspective de faire la même expérience qui Lui a été accordée. Car, c’est après avoir été baptisé Lui-même par le prophète Jean, dans le Jourdain, que le Ciel s’ouvrit et que le Saint-Esprit descendit sur Jésus. C’est ainsi que Jésus fut confirmé aux yeux de tous les hommes comme étant le Christ, le Fils de Dieu. Cet événement nous est relaté dans Matthieu 3.13-17. Le Ciel doit aussi s’ouvrir pour les disciples. Le Saint-Esprit doit également descendre sur eux et les rendre capables d’accomplir la mission divine. C’est pourquoi il est écrit dans Actes 1.8: “Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins…”. Sans cette puissance, ils n’auraient jamais pu réaliser cette grande tâche. Les disciples sont appelés à se lever, exactement comme le Maître Lui- même, pour annoncer l’Evangile, guérir les malades et chasser les démons; car ses successeurs ont à exécuter le même travail que leur Maître. Il est écrit dans l’Evangile de Jean, au chapitre 14, verset 12: “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais…”. Ces paroles, sorties de la bouche du Seigneur, se sont réalisées et se réalisent encore exactement comme toute autre Parole ou promesse de Dieu. Puis Jésus dit dans Jean 17.18: “Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde”. C’est vraiment merveilleux que le Seigneur envoie Ses disciples avec les pleins pouvoirs. Ils se savent appelés, mis à part par Dieu pour ce ministère, Dans Luc 10.16, nous lisons: “Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette”. Nous reconnaissons très bien, par ces passages bibliques, que le Seigneur donne l’ordre formel à Ses disciples et apôtres d’accomplir Son œuvre sur cette terre en Son Nom. Dans Luc 11.28, le Sauveur dit: “Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent!”. — Pour être en mesure d’accomplir cette sainte tâche, les disciples devaient recevoir préalablement le Saint-Esprit. C’est pourquoi le Seigneur ordonna à uploads/Religion/ 01-le-conseil-de-dieu.pdf
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- Publié le Dec 11, 2022
- Catégorie Religion
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