Bordeaux, le dimanche 27 octobre 2002. Daniel Hébert. 1 A L’ECOLE DE DIEU. 01-A
Bordeaux, le dimanche 27 octobre 2002. Daniel Hébert. 1 A L’ECOLE DE DIEU. 01-APPRENDRE L’OBEISSANCE. 1. L’OBEISSANCE EST UN DES PRINCIPES DE BASE. 1.1. Une affirmation capitale et significative. L’obéissance est un but et un objectif à atteindre. Ni la soumission ni l’obéissance sont naturelles à l’être humain. 1 Pierre 1/1 : Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Le but peut être atteint. Romains 6/17 : Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. « Dieu soit loué ! Si, jadis, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement que vous avez reçu. Vous vous êtes volontairement soumis au modèle présenté par la doctrine qui vous a été transmise. » (Parole vivante) D’emblée, l’affirmation de Paul nous place au cœur du sujet. Les chrétiens de Rome avaient obéi, et ils l’avaient fait de tout cœur. L’expression élève la réflexion en nous montrant bien que l’obéissance que Dieu attend de chacun n’est pas de l’esclavage insupportable obtenu par la contrainte. Elle vient du cœur, car celui qui obéit ainsi a été touché et il a saisi qu’il y allait de son salut, de son intérêt comme de son salut. En effet, le bonheur résulte de l’obéissance et de la soumission aux principes divins qui sont sa garantie. À l’inverse, le malheur est assuré en désobéissant à Dieu et en étant insoumis à son autorité. Ésaïe 48/18 : Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. Psaume 32/8 : Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; on les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, afin qu’ils ne s’approchent point de toi. Beaucoup de douleurs sont la part du méchant, mais celui qui se confie en l’Éternel est environné de sa grâce. 1.2. Tout péché est une désobéissance. Romains 11/30 : De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde… C’est par une désobéissance que le péché est entré dans le monde puis que tous ont péché, car tous ont désobéi à Dieu, c’est par l’obéissance de la foi que l’on est sauvé. 1.3. Le salut est la réponse de Dieu à l’obéissance de la foi. (voir la prédication du mardi 15 octobre 2002) La foi est d’abord un acte d’obéissance, c’est pourquoi il est question de l’obéissance de la foi. Dieu révèle l’Évangile pour que l’homme y croie et qu’il y obéisse pour son salut. C’est le contenu de ce qu’il faut croire. 1 Corinthiens 15/1 : Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze… L’obéissance de la foi est celle que Dieu attend. C’est la réponse de l’homme à ce que Dieu lui propose. Il obéit en se convertissant et en se repentant. Marc 16/16 : Celui qui croira et se fera baptiser sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Ce n’est pas le fait de ne pas se faire baptiser qui condamnera, mais celui de ne pas croire, car même se faire baptiser, si c’est nécessaire, n’est pas suffisant au salut. Il faut persévérer jusqu’à la fin et continuer d’obéir en se soumettant, le baptême étant à inclure dans le processus d’obéissance à l’Évangile. Le lien entre la foi et l’obéissance est clairement énoncé. Romains 1/5 : …par Jésus nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens… « Par lui nous avons reçu la grâce, c’est lui qui nous a appelés et mandatés pour annoncer aux nations, avec une autorité apostolique, l’œuvre grandiose qu’il a accomplie, afin d’amener tous les peuples à croire en lui et à lui obéir. » (Parole vivante) Bordeaux, le dimanche 27 octobre 2002. Daniel Hébert. 2 L’obéissance de la foi a des résultats et des conséquences. Le résultat consiste à devenir bénéficiaire de l’efficacité du sang de Jésus, à être régénéré et à recevoir des capacités spirituelles après avoir obéit à la vérité. 1 Pierre 1/1 : Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! 1 Pierre 1/22 : Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. 1.4. Celui qui ne croira pas pour obéir sera condamné. Romains 10/16 : Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? Ne pas obéir à ce que Dieu demande prouve l’incrédulité et amène à la perdition. Néhémie 9/17 : ils refusèrent d’obéir, et ils mirent en oubli les merveilles que tu avais faites en leur faveur. Ils raidirent leur cou ; et, dans leur rébellion, ils se donnèrent un chef pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et tu ne les abandonnas pas… Hébreux 4/11 : Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. La première forme de l’obéissance est la conversion à Dieu par la foi en Jésus-Christ. La forme la plus grave de la désobéissance est le refus de se soumettre à l’Évangile. Cependant, celui qui a réellement cru va ensuite démontrer qu’il est sauvé en manifestant des dispositions d’obéissance et de soumission. 1.5. L’obéissance est une disposition de cœur. Quelqu’un peut obéir en murmurant et en contestant. Il obéit sans être obéissant quant à ses dispositions intérieures. Le dictionnaire définit celui qui est obéissant comme étant quelqu’un qui obéit volontiers. Le terme grec traduit par « obéissant » est en rapport avec le fait de prêter l’oreille, d’être docile et soumis. Il faudrait aussi préciser que la même différence que celle qui existe entre obéir et être obéissant peut se retrouver entre se soumettre et être soumis. Toutes ces précisions et ces nuances se retrouvent dans celui qui est notre exemple en toutes choses, Jésus lui- même. 1.6. La désobéissance est un acte de rébellion. 1 Samuel 15/22 : Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. C’est cette attitude traduisant aussi une disposition qui a conduit Saül à être disqualifié. À l’inverse, c’est la disposition à obéir qui a conduit Dieu à choisir David comme serviteur, même s’il n’a pas été toujours parfait dans les actes. Actes 13/22 : Après avoir écarté Saül, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. 2. JESUS ET L’OBEISSANCE PARFAITE. 2.1. Plusieurs approches seraient possibles. Nous aurions pu choisir d’autres exemples que celui qui est le plus élevé entre tous. Cependant, tous ceux qui sont des modèles d’obéissance tout au long des Écritures le sont parce qu’ils ont été animés par l’Esprit de Christ qui était en eux. Ils ont ainsi reproduit des formes variées d’obéissance que le Christ a poussée à la perfection. Nous verrons donc différents uploads/Religion/ 1-ed 1 .pdf
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- Publié le Jul 13, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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