Mon église, mon pasteur et moi 2 - Faites place dans votre cœur à votre pasteur

Mon église, mon pasteur et moi 2 - Faites place dans votre cœur à votre pasteur ! (2 Cr 7:2) Nous avons vu dernièrement que dans toute la Bible, l’expression “père spirituel” n’existe pas. Mais nous avons dit cependant, que ce n’est pas parce qu'une expression n’existe pas dans la Bible que le principe n’existe pas non plus. Exemple : le mot “Trinité” n’existe pas dans la Bible, mais le principe de la Trinité existe bel et bien. On parlera aujourd’hui du ministère de pasteur. Dans Ép 4, Paul nous parle du ministère de pasteur/berger. Le mot qu’il donne pour désigner ce ministère est utilisé 17 fois dans le NT. Parfois, il est utilisé littéralement pour un berger de brebis, parfois encore, d’une façon métaphorique, pour parler du rôle du Seigneur en notre faveur. 1 seule fois, il est utilisé pour parler du ministère de pasteur, dans Ép 4 justement. J’ai fait toute une étude sur les titres dans le NT, mais le temps n’est pas venu pour parler de ces choses. Ce que je peux dire toutefois, c’est que dans les Actes des apôtres, Luc mentionne Paul 153 fois, sans jamais parler de son titre, à part 1 ou 2 exceptions. En effet, pour Luc, mais pour les apôtres également, Paul, Pierre, et les autres, le titre n’est pas ce qui vient en premier, mais plutôt les actions de celui qui est appelé. Comme nous l’avons vu hier, le meilleur père spirituel qui soit est Dieu le Père, et le plus grand pasteur des brebis, est notre Seigneur Jésus (on trouve aussi dans le NT, 5 fois le terme évêques, et 28 fois le terme de diacre). Toutefois, ce n’est pas pour ça qu’il faut rejeter le ministère pastoral. Dans l’AT, les prophètes, les rois et les sacrificateurs portaient l’onction de Dieu. Certaines personnes ont porté l’onction comme Samson, qui fut juge en Israël. Les lévites pouvaient également être saisis par l’onction. Aujourd’hui, depuis la résurrection de Christ, tous les enfants de Dieu portent une onction. À notre nouvelle naissance, nous avons reçu une mesure de la présence de Dieu, qui fait de nous ses enfants. Nous ne trouvons plus de rois, de sacrificateurs tels que nous les connaissions autrefois, ni même de juges, mais ce que nous appelons les 5 ministères de la Parole : 7 Cependant, à chacun de nous la grâce a été donnée à la mesure du don de Christ. 8 C'est pourquoi il est dit: Il est monté sur les hauteurs, il a emmené des prisonniers et il a fait des dons aux hommes (...) 11 C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme bergers (ou pasteurs ou prêtres) et enseignants (ou maîtres, ou docteurs). 12 Il l'a fait pour former les saints aux tâches du service en vue de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l'adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Ainsi, nous ne serons plus de petits enfants, ballottés et emportés par tout vent de doctrine, par la ruse des hommes et leur habileté dans les manœuvres d'égarement... (Ép 4). Un chrétien, qu’il soit lui-même prédicateur ou pas, ne peut pas dire qu’il n’a pas besoin des ministères, sinon, cela voudrait dire que le Seigneur s’est trompé en donnant à l’Église les 5 ministères, ou que ce chrétien n’a plus besoin de grandir et qu’il peut maintenant être enlevé au Ciel. Nous devrions être remplis de reconnaissance au Seigneur d’avoir donné ces dons à l’Église. Paul dit de l’Église : “C’est d’elle que je suis devenu serviteur. J’ai été chargé par Dieu de vous annoncer pleinement la Parole de Dieu”. Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens ont été déçus des églises, et ont alors pris la décision de ne plus rejoindre une famille spirituelle. Ils se privent ainsi de bien des bénédictions, mais aussi d’un service particulier pour le Seigneur. Il est vrai qu’on peut être déçu de l’église. Les frères et sœurs peuvent nous décevoir, qu’ils soient pasteurs, diacres, ou simple auditeur, mais refusons de nous laisser séduire par celui qui divise les frères, et qui nous éloigne de la bergerie. Ne soyons pas des SDF spirituels, en imaginant qu’on a pas besoin de toit au-dessus de notre tête. N’oublions pas également que depuis le début de l’histoire de l’humanité, la première fratrie a fini en fratricide : le meurtre d’Abel par Caïn son frère. Dieu s’est alors adressé à Caïn, qui, cachant son péché, a osé lui répondre : “Suis-je le gardien de mon frère ?”. Parfois, nous refusons de voir nos frères et d’être leur gardien, parce que nous avons nous-même péché. Le ministère de berger est un beau ministère, mais qui est parfois profondément ingrat, tout comme pour certains parents qui se donnent corps et âme pour aimer leurs enfants, et qui ne reçoivent que de la haine en retour. Le prophète va enseigner et être une voix prophétique pour son peuple. Il ira souvent d’église en église pour exercer son ministère. L’évangéliste ira de nations en nations, ou de villes en villes, pour annoncer le message de l’Évangile. L’enseignant sera parfois sédentaire, et d’autrefois itinérant, et expliquera les Écritures. Mais le pasteur, lui, devra rester à 1 endroit, prendre soin des âmes et être le gardien du troupeau, le gardien de ses frères. Son service pour Dieu porte un caractère unique. Nous savons tous qu’il y a de faux serviteurs de Dieu. Les Écritures l’ont souvent mentionné, parlant des loups, des faux ouvriers, des faux prophètes, des faux apôtres, des faux pasteurs, etc. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on est tombé un jour sur un appareil ménager défectueux, qu’on en a plus jamais acheté, ou qu’un coiffeur a raté notre coupe qu’on a plus jamais été chez le coiffeur. Mais il y a aussi de vrais serviteurs de Dieu, de vrais et bons pasteurs. J’ai toujours trouvé que ce ministère est remarquable par le service qu’il rend aux gens. C’est un beau ministère, souvent exercé par des personnes qui ont un cœur profondément bon. On trouve chez les pasteurs des styles et des façons de faire très différents, mais ils ont normalement tous en commun l’amour pour les âmes. Un amour commun, mais également une chair semblable à la nôtre, avec des erreurs et des fautes. Un cœur comme le nôtre également, qui peut être blessé, souffrir, et se refermer. Certains pasteurs établissent beaucoup de règles et de murs de protection autour d’eux, parce qu’ils ont été blessés en voulant aider les autres. Combien de fois Paul a dû se justifier devant les accusations ou les critiques des chrétiens de l’église de Corinthe, de la Galatie, et aux autres. Paul a souffert de ces choses et c’est normal, c’était un homme. Même Dieu souffre lorsqu’une personne qu’il aime se détourne de lui. L’auteur aux Hébreux dira : Obéissez à vos conducteurs et soumettez-vous à eux, car ils veillent sur votre âme en hommes qui devront rendre des comptes. Ils pourront ainsi le faire avec joie et non en soupirant, ce qui ne vous serait d'aucun avantage (Hb 13:17). Nous ne parlons pas ici des faux ouvriers trompeurs, qui amènent les gens à faire n’importe quoi, mais des conducteurs spirituels que Dieu nous a donnés, qui sont toutefois imparfaits, dont le but est de nous amener toujours plus proches de Christ, et qui nous amènent à obéir au Seigneur et à se soumettre à Lui. Paul dit : 5 Jamais, en effet, nous n'avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez; jamais nous n'avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. 6 Nous n'avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres; nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ, 7 mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, 8 nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l'Evangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. 9 Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre peine : nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous, nous vous avons prêché l'Evangile de Dieu. 10 Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable. 11 Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu'un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire (2 The 2). Si certains se font appeler de super-apôtres comme disait Paul, un grand nombre ont une conduite juste. Un jour, on m’a tendu une carte de visite où il était écrit un uploads/Religion/ 2-faites-place-a-votre-pasteur-a4.pdf

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  • Publié le Jan 23, 2021
  • Catégorie Religion
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