En Collaboration avec QADRI MAHFIL PUBLICATIONS Al Bayaan Al Bayaan En Mémoire

En Collaboration avec QADRI MAHFIL PUBLICATIONS Al Bayaan Al Bayaan En Mémoire de : Hazrat Maulana Al-Haaj Shah Muhammad Abdul Aleem Siddiqui Madani (R.A) Quaid-E-Ehle Sunnah Hazrat Maulana Al-Haaj Shah Ahmad Noorani Siddiqui Qadri (R.A) Hazrat Maulana Al-Haaj Hakeem Mohammad Ahmad Akrami (R.A) AL BAYAAN NO. 27 JUMADIL OUKHRÂ 1442 VENDREDI - 22 JANVIER 2021 Sur la sensibilité de la question du Talaaq (divorce) Le mariage est encouragé en Islam et ses vertus ont été souligné dans les textes sacrés. Le Saint Prophète (S.A.W) a lui même à plusieurs reprises exhorté les gens à convoler en justes noces en disant qu’accomplir le Nikaah c’était compléter la moitié du Deen. Dans le numéro 22 d’Al Bayaan nous avons longuement parlé des facteurs qui contribuent à avoir une bonne harmonie au sein du couple. Toutefois, il peut arriver qu’un couple n’arrive plus à s’entendre et il n’y a d’autre issue que de se séparer amicalement, chacun allant de son côté pour essayer de refaire sa vie. L’Islam, comme on le sait, a permis le Talaaq, le divorce, quoiqu’elle précise que c’est la chose permise qui est la plus détestée auprès d’Allah. Dans un autre Hadith, on apprend même que le Trône d’Allah tremble quand un mari donne le Talaaq à sa femme. Tout cela nous a été communiqué dans le but de nous faire comprendre qu’il faut tout essayer pour faire réussir son mariage, qu’il ne faut pas jeter les armes au moindre secousse de la barque. Et surtout qu’il ne faut jamais donner le Talaaq dans un moment de colère. Quand un couple est arrivé au bord de la rupture, c’est qu’ils ont tout essayé, qu’ils ont tous les deux fait de leur mieux et que finalement cela n’a pas marché. Et là aussi en se séparant, il ne faut jamais donner trois Talaaq d’un seul coup. Arrivé au stade de désaccord profond, le Saint Qur’aan recommande : « Si vous craignez le désaccord entre les deux (époux), envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. » [S4 :V35]. Et pendant ces étapes faites appel aux conseils de savants religieux qualifiés et surtout ceux en qui on peut avoir confiance. Pour concrétiser le Nikaah, on fait appel à un Imaam, de même quand le Talaaq a été envisagé on a besoin de l’accompagnement d’un Mufti spécialisé dans les conflits conjugaux. Et il vous conseillera qu’un seul Talaaq suffit et cela se fera devant témoins. Si un Talaaq a été prononcé par le mari et il n’y a eu aucun contact intime entre les époux pendant une période de trois cycles menstruels de la femme et que le mari n’a pas repris sa femme dans son Nikaah, alors le mariage est rompu et la femme est désormais libre. L’avantage avec un seul Talaaq, c’est que non seulement les deux peuvent chacun se remarier de leur côté [après Iddat (le délai prescrit) pour la femme] mais ils peuvent aussi se remarier entre eux si jamais ils le désirent. Il leur suffit de refaire un Nikaah et ils seront à nouveau mari et femme mais le lien qui les unit maintenant reposera désormais que sur deux Talaaq. Aujourd’hui ce qui nous préoccupe, c’est le taux élevé du divorces surtout parmi les jeunes couples. A peine sont-ils mariés qu’on les retrouvent vite divorcés et encore plus vite remariés avec un autre partenaire. Selon notre petite recherche, dans la plupart des cas le divorce a été occasionné par une affaire banale et souvent pour des raisons farfelues aussi. Il y a eu aussi le mariage éclair. A peine le Nikaah a été célébré à l’heure de Assr qu’arrivée l’heure du Maghrib voilà que monsieur Doulha pique une crise parce que sa mère s’est sentie offensée par la nouvelle mariée et pour montrer de quel bois il se chauffe monsieur Doulha flanque les trois Talaaqs à son épouse dans la salle alors que les invités qui se frottaient déjà les mains pour déguster un bon Briani restent bouches bées, ne voulant pas croire ce que leurs oreilles viennent d’entendre. Nous faisons donc un appel à tous nos frères mariés de bien réfléchir avant de donner un Talaaq à votre épouse. Certes, si une femme est coupable d’infidélité flagrante, de manquements graves, le mari a tout le droit de se séparer d’elle. Mais il ne faut pas agir sur des simples soupçons, sur les ‘palabres’ que les mauriciens aiment bien faire mijoter. On ne peut pas accuser quelqu’un d’infidélité s’il n’y a pas de preuves accablantes. Il est trop facile de faire de fausses accusations contre des gens innocents. Nous faisons un appel aux responsables de Madrassas d’inclure dans leur cursus des grandes classes, des sessions pour l’éducation de la vie de mariage et de savoir-vivre à nos jeunes. [Sessions à être dirigées par de vrais professionnels du domaine]. Les associations aussi peuvent faire des formations de préparation pour le mariage afin d’éduquer les gens sur l’étiquette à adopter en tant qu’époux ou épouse. Nous devons apprendre à vivre selon les principes de l’Islam et ça les Imams peuvent aussi nous les enseigner pendant les prêches du vendredi. FATIMA AL NISABURIYA (R.A), A WOMAN SUFI SAINT Fatima al-Nisaburiya (R.A) was a ninth century Sufi shaykha and saint. She was the daughter of one of the nobles of Balkh and is noted for abandoning her life of luxury and willingly choosing the Sufi path. She became respected as a master of esoteric interpretation of the Quran and Tasawwuf (Sufism). She was married to a renowned Sufi of her time, Hazrat Abu Hamid Ahmad bin Khadrawayh. She was also acquainted with great Sufi saints including Hazrat Bayazid Bastami and Hazrat Abu Hafs al-Haddad, and is also credited for being the teacher of the great Hazrat Dhul-Nun al-Misri. Hazrat Fatima was a model of the Sufi way. Although she was at one time quite wealthy, she spent all her riches on the poor (Fuqara). During her life time, she spent most of her life traveling between Mecca and Jerusalem. She offered herself in marriage to Hazrat Ahmad bin Khadrawayh, asking him to request her hand in marriage from her father. After initially refusing, he later sent her an envoy with a marriage proposal addressed to her father, who considered their engagement a Godsend. Renouncing all connection with the world, the couple lived together in seclusion. She is known to have guided her husband in religious and practical matters. Hazrat Fatima was known for her meetings with the eminent Sufi masters of her time in circles of study and discussions on matters of worship and Sufi knowledge. Hazrat Abu Hafs al-Haddad relates that before encountering Hazrat Fatima, he had always disliked listening to women. However, after meeting her, he said “I finally saw, however, that the Almighty lends gnosis and apprehension to whomever He pleases.” Hazrat Bayazid Bastami was very surprised by her spiritual prowess. He once declared: “In my life I only encountered one real man and one real woman - Fatema of Nishapur. There was no station (on the way) about which I told her that she had not already undergone. Hazrat Dhul-Nun al-Misri met Hazrat Fatima during a pilgrimage to Mecca, becoming her disciple and student. He says regarding her, “She is of the saints of God, and my teacher.” A master once asked Hazrat Dhul-Nun, “Who, in your opinion, is the highest among the Sufis?” He replied: “A lady in Mecca, called Fatima Nishapuri, whose discourse displayed a profound apprehension of the inner meanings of the Quran which were astounding. Once in Jerusalem, Hazrat Dhul-Nun requested that Hazrat Fatima give him some words of counsel. She exhorted him, “In all your actions, watch that you act with sincerity and in opposition to your lower soul (nafs)”. In character, Hazrat Fatima was strong- willed, independent, self-confident, and very much involved in the cultural life of Sufi elites at the time. Hazrat Fatima passed away while performing the Umrah pilgrimage in 838 CE. Sayings & Quotes Whoever doesn’t have God in his consciousness, is erring and in delusion, whatever language he speaks, whatever company he keeps. Yet, whoever holds God’s company never speaks except with sincerity and assiduously adheres to a humble reserve and earnest devotion in his conduct. One who works for the vision of the Truth is a Gnostic (Arif) and whoever’s conduct is based on the fact that God is constantly observing him, is a devotee. It is related that a woman from Balkh once visited Fatemah and declared, “I wish to attain nearness to God through serving you.” Hazrat Fatima responded, “Why not seek proximity to me through serving God?” Source: http://sufiwiki.com/Fatima_al-Nisaburiya LA JALOUSIE, UNE MALADIE DE L’ÂME Dans le précédent numéro, nous avons abordé le sujet de la jalousie (Hasad) et comment elle détruit une personne. La jalousie malicieuse est un état psychologique dans lequel une personne désire qu’une autre personne soit privé de bénédiction, de richesse, de beaux enfants ou tout simplement que sa beauté uploads/Religion/ al-bayaan-27.pdf

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  • Publié le Mai 03, 2021
  • Catégorie Religion
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