َ ﻋَﻠَﻰ ﺁآﻟِﻪﮫ ٰﻥن ﭐٱﻟﺭرّﺣــﻳﯾــﻡم ﭐٱﻟﻠﱠﻬﮭُﻡمﱠ ﺻَﻝلﱢ ﻋَﻠَﻰ ﺳَﻳﯾﱢﺩدِﻧَﺎ ﻣُﺣَﻣﱠﺩد
َ ﻋَﻠَﻰ ﺁآﻟِﻪﮫ ٰﻥن ﭐٱﻟﺭرّﺣــﻳﯾــﻡم ﭐٱﻟﻠﱠﻬﮭُﻡمﱠ ﺻَﻝلﱢ ﻋَﻠَﻰ ﺳَﻳﯾﱢﺩدِﻧَﺎ ﻣُﺣَﻣﱠﺩدٍ ﻭو ﺑـــﺳْﻡم ﭐٱ@ ﭐٱﻟﺭرّﺣْﻣ َ ﺳَﻠﱢﻡمْ ﺍاﻟﺳﻼﻡم ﻋﻠﻳﯾﻛﻡم ﻭو ﺭرﺣﻣﺔ ﷲ ﻭو ﺑﺭرﻛﺎﺗﻪﮫ ِ ﻭو ﺻﺣﺑﻪﮫ ﻭوA Al l- -S Si im ms si im ma ah h lundi 15 juillet 2013 Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles à Fès [Conférence donnée le 21 mai 1977 devant l'Association de l'Université El-Qaraouyine.] La science traditionnelle (al-'ilmu't-taqlîdî) et la science moderne ont peu ou rien en commun ; elles ne possèdent pas la même racine ni ne portent les mêmes fruits. Qui dit tradition dit transmission et celle-ci n'est essentielle que là où il s‘agit d'assurer la continuation Commentaire des versets relatifs au jeûne du mois de Ramadan Conditions de validité du jeûne du mois de Ramadan Conseils Santé pour le Ramadan Dossier Ramadan de "Doctrine Malikite" Définition du jeûne Forme spirituelle du jeûne Jeûne et prière rituelle L'instauration du jeûne du mois de Ramadan Le jeûne des Connaissants par Allah Le mois de Ramadan en rapport au reste du calendrier Le mois de Ramadan par Ibn 'Arabi - Charles-André Gilis Les aspects spirituels du jeûne du mois de Ramadan d’après l’Ihyâ’ de Ghazâlî Qualité divine du jeûne Étymologie du mot Ramadan Ramadan Karim ! Rechercher Rechercher dans ce blog Création du Cercle de prière sur le Prophète (Saws) du Porteur de Savoir 0 Condividi Altro Blog successivo» Crea blog Entra Al-Simsimah: Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles ... http://alsimsimah.blogspot.it/2013/07/titus-burckhardt-les-sci... 1 di 14 16/07/13 20:39 d'un savoir que l'on ne saurait reconstituer par des efforts individuels s'il venait à se perdre. Toute autre est la nature de la science moderne, qui est fondée sur l‘expérience sensible, sur quelque chose donc qui est en principe accessible à tout homme, de sorte que cette science peut toujours être rebâtie à partir de zéro, à condition qu'on dispose d'expériences suffisantes, — condition difficile à remplir, puisque les expériences scientifiques et les conclusions qu'on en tire s'accumulent selon une telle progression qu'il est devenu impossible d'en embrasser la totalité. L'expérience sensible, pratiquée méthodiquement et comme seule approche de la réalité, s'enfonce dans la multitude indéfinie des phénomènes physiques et risque par la même d'oublier son propre point de départ, qui n'est autre que l‘homme dans sa nature intégrale, l'homme qui n'est pas seulement une donnée physique mais à la fois corps, âme et esprit (jasad, nafs, rûh). Demandez à la science moderne : qu'est-ce que l'homme ? Elle se taira par conscience de ses propres limites ou, si elle répond, elle dira que l‘homme est un animal aux facultés cérébrales particulièrement développées. Et si vous posez la question de l'origine de cet animal, elle vous parlera d'une chaîne infinie de coïncidences, d'accidents, de hasards. Autant dire que l‘existence de l'homme n’a pas de sens. Demandez à la science traditionnelle : qu'est-ce que l‘homme ? Elle vous répondra par des métaphores — les histoires bibliques et coraniques de la création d'Adam — qu'on serait tenté d'écarter comme une mythologie désuète si l‘on ne devinait pas que ces récits sacrés véhiculent une vision profonde de l'homme, beaucoup trop profonde pour être enfermée en des définitions rationnelles. Et la première chose que nous en retenons, c'est que l‘homme à une cause unique, qui se situe au-delà de toutes les contingences, et que son existence sur terre à un sens. Ce sens, cette vision profonde de l'homme n'a rien à faire avec une science empirique ; on ne saurait la reconstituer à partir de l'expérience et du raisonnement, car elle concerne l'homme, non pas sous le rapport de son existence spatiale et temporelle, mais « sous le rapport de l'éternité », si l'on peut s'exprimer ainsi. La tradition sous toutes ses formes est essentiellement un souvenir (dhikr) de cette vision intemporelle de l'homme et de son origine, qu‘il s'agisse de la transmission de lois et coutumes sacrées, ou de la transmission de leur signification spirituelle, dans la mesure ou celle-ci peut être transmise d'homme à homme, c'est-à-dire dans la mesure ou les maîtres sont autorisés à l'exposer et les disciples prêts à la recevoir. Ces considérations d'un ordre très général et d'une expression inévitablement sommaire étaient nécessaires pour situer notre thème, pour préciser, notamment, ce que nous entendons par « science traditionnelle ». En même temps, elles situent notre quête personnelle, qui nous conduisit à Fès, voici bientôt quarante ans. Cliquer sur l'image pour en savoir plus Index "René Guénon" Moteur de recherche René Guénon Bilal ibn Rabah (RA) le premier muezzin de l'Islam Chaîne de transmission (Silsilah) des cheikhs de la Shadhiliya De l'influence d'Ibn ‘Arabî sur l'école shâdhilie égyptienne (époque mamelouke) : premiers jalons. Généalogie des Prophètes Histoire des Prophètes : Abraham (sur lui le salut et la paix) Histoire des Prophètes : Adam (sur lui le salut et la paix) Histoire des Prophètes : Noé (sur lui le salut et la paix) Histoire du Wahhabisme (les anti-doctrinaux) L'Histoire de l'écriture arabe L'histoire du cheikh Ahmadou Bamba et du mouridisme L'histoire du Coran La Mosquée-Université Al-Azhar La place de Jésus dans l’Islam La Shâdhiliyya - une voie soufie dans le monde Le dévoilement intuitif (kashf) et l’inspiration (ilhâm) : enjeux et débats dans la culture islamique médiévale par Eric Geoffroy Le Shaykh Ahmad Ibn Idrîs face aux juristes Wahhabites Le soufisme en Égypte et en Syrie - Intégral - Eric Geoffroy - Table des Matières- Le soufisme et la France Le vêtement des soufis au Maroc médiéval d'après les sources hagiographiques Histoire Al-Simsimah: Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles ... http://alsimsimah.blogspot.it/2013/07/titus-burckhardt-les-sci... 2 di 14 16/07/13 20:39 À cette époque, bien des branches de la science islamique telle qu'elle avait existé a son apogée médiévale ne faisaient plus partie de l'enseignement donné dans la grande mosquée El-Qaraouiyine. Au 14ème siècle déjà, Ibn Khaldoun s'était plaint d‘un certain appauvrissement intellectuel dans le milieu savant de Fès, et cet appauvrissement a dû s'accentuer durant les siècles suivants jusqu'à la venue des Francais au Maroc. La réduction progressive des domaines de la science n‘était cependant pas uniquement l'effet d'une décadence : c’est la domination exclusive du Malikisme qui avait simplifié l'étude du droit, tandis que l'Acharisme éliminait la philosophie hellénisante. D'une manière plus générale, il y a dans le génie maghrébin une tendance à réduire les choses à l'essentiel et au rigoureusement nécessaire. L'enseignement de l'histoire, par exemple, ne subsistait plus que sous la forme de l‘histoire sacrée, celle des débuts de l'lslam, parce que seule l'histoire sacrée, qui exprime des vérités (haqaïq) intemporelles, méritait d'être retenue. Quant à l'astronomie, elle était réduite aux calculs qui permettent d‘établir le calendrier musulman et les heures des prières. Malgré ces réductions — et peut-être même à cause d'elles — l'ensemble des sciences enseignées, dans les années 30, à la grande mosquée El-Qaraouiyine, se présentait comme un édifice parfaitement uni, alors que l'enseignement universitaire moderne est divisé en différentes disciplines, qui divergent souvent entre elles. Ici, à El-Qaraouiyine, toutes les branches du savoir : la langue, la logique, le droit, la morale et la théologie convergeaient vers un seul et même but ; et l‘on pourrait également dire qu'elles dérivaient d'une seule et même source, du Coran et du Hadith, qui sont le fondement à la fois de l'ordre spirituel et de l'ordre social dans l'lslam. On pouvait s‘étonner du zèle avec lequel des grammairiens dissertaient pendant des heures et des jours sur un seul verbe, une seule forme, un mot d'arabe. Or, il n'est pas étonnant qu'une langue qui a servi de récipient à la révélation divine, et qui, de ce fait, garde une profondeur et une finesse que les langues profanes ont perdues, soit choyée comme la plus précieuse des choses. On pouvait s‘étonner également de la minutie avec laquelle les spécialistes du hadîth examinaient l'isnad d‘une tradition prophétique — leur mémoire était d'ailleurs prodigieuse. Or. il n'est pas étonnant non plus que pour des paroles dont dépend la vie même et de la communauté et de l'âme individuelle, les preuves de l'authenticité soient pesées avec une balance d'or. Mais il y avait autre chose qui pouvait à plus juste titre étonner, et même rebuter, l‘observateur non averti, à savoir le style apparemment rationaliste, et en tous cas franchement légaliste qu‘assumait généralement l'enseignement donné dans la grande mosquée. Parfois les cours, prenant la forme d'un dialogue entre maître et disciples, appelaient une discussion juridique. Il est vrai Les ascètes par A. J. Arberry Les hommes de religion dans le Moyen- Orient ayyoubide et mamelouk (XIIe - XVIe siècles) Les théoriciens du soufisme L’ijtihâd spirituel : fondements méthodologie et actualité Quelques repères pour l’histoire du soufisme Rôle du wahabisme et du réformisme de la Nahda en Algérie dans le processus d’exclusion et de marginalisation du soufisme Traces de soufisme en Europe occidentale Al-Qods : le passé le présent et l'avenir Kairouan : la ville aux cent mosquées L'émigration du Prophète saws (l'Hégire) vers Médine La Mecque La Shadhiliya en Tunisie La ville sainte de Fès La ville Sainte de Touba Le mausolée de l’Imâm Rezâ à Mashhad: héritage spirituel et architectural de l’histoire iranienne uploads/Religion/ al-simsimah-titus-burckhardt-les-sciences-traditionnelles-a-fes.pdf
Documents similaires










-
26
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 26, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 1.6626MB