Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de Flandres (Hors Vatican) © 2006-2007

Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de Flandres (Hors Vatican) © 2006-2007 Mgr Philippe Laurent De Coster Monseigneur Jean Frémont (Père Jean) Primat de L’Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de France Edition Eucharistie et Dévotion © 1993-2007 De Coster (Belgique) 2 Son Excellence Monseigneur Jean Frémont Primat de l’Eglise Vieille Catholique Romaine Latine de la Haute Normandie et de toute la France Ayant passé trois jours avec Monseigneur Jean Frémont à l’Association comme il dit, où se situe la Chapelle Notre Dame, et ceci à l’occasion de son intronisation primatiale, nous avons pu capter beaucoup de choses pour notre élévation spirituelle. En 1955, Jean entrait au petit séminaire du Gal près d’Yvetot. C’était la porte même du bonheur qu’il franchissait : le rêve de prime jeunesse qui commençait à devenir réalité. Cette maison austère, tous au travail, à la discipline et à la prière, lui semblait le séjour de joie. Et, au bout était l’autel, le sacerdoce bien sûr. Cette pensée fut son phare, son étoile dans sa vie d’étudiant. De la cette attention soutenue au devoir que ses supérieurs remarquaient tout de suite chez lui. La Sainte Vierge récompensa son assiduité, et il était prêt à la fin de ce cycle d’études en 1955 pour le grand séminaire, en route vers le Sacerdoce. Mais, il devait encore attendre 1959. Il entra donc au séminaire de Rouen. C’est plein de pensées sacerdotales que Jean aborda sa longue vie de séminariste. Ce fut là désormais la vie profonde du jeune séminariste et sa constante préoccupation. C’est par là d’abord qu’il se sanctifia. L’épreuve aussi se représenta, et il eut au cours de ses études de longues périodes d’aridité, mais il était armé contre tout, notamment par le lien de la Croix. « Amour ardent, ineffable de Dieu, amour spécial, et personnel pour lui. « Sine dolore non visitur in amore », on ne vit pas dans l’amour sans souffrir. L’amour est une blessure : il porte son tourment en lui-même. Le pieux séminariste ressentait vivement cette généreuse et active compassion pour le Christ et le prochain, en prenant une part sur lui de la souffrance du monde. Aux yeux du futur prêtre se dévoilait, grâce à la «bonne épreuve », ce qui est l’axe même de l’œuvre rédemptrice : le salut par la Croix. Pendant ses études théologiques, avant tout autre soin il s’occupe de l’essentiel : se sanctifier pour Jésus par Marie. Pour beaucoup l’étude de la théologie est desséchante, mais parce que Jean l’abordait dans un esprit «religieux » et «joyeuse», il sut en extraire la moelle de l’amour divin et la faire servir à son progrès spirituel : « savoir pour aimer ». Il reçut les Ordres mineurs en 1970, donnant ainsi un sens mystique aux fonctions aujourd’hui périmées (dans l’Eglise Catholique Romaine) qu’ils confèrent. La condition la plus essentielle en était l’union, toujours consciente et actuelle, avec le Seigneur. Une vie pauvre lui apparut comme partie... Point de résistance à l’amour : l’amour veut tout ou rien. Ordonné diacre en 1987, investi de la fonction d’annoncer l’Evangile, il se rend dans le quartier ouvrier de Rouen pour s’y installé tout simplement avec une table et deux chaises. « Jésus, mon Maître, mon douloureux Exemple Parfait, je ne veux plus me plaindre devant la souffrance de mes semblables, je suis ton disciple, uni à toi dans la souffrance des autres. » En 1988, le jeudi 15 décembre, enfin, il s’avança à l’autel pour être ordonné prêtre. Celui qui accède au sacerdoce est un martyre... Le cœur du prêtre trouvera sa joie dans son martyre : « Le sacerdoce est croix et martyre, paix et joie. » Il voulut célébrer sa première messe dans le recueillement parmi ses fidèles, n’admettant aucune distraction, craignant de perdre une parcelle des grâces de ce jour unique. A partir de maintenant, il revit toutes ses résolutions de perfection sacerdotale déjà prouvées antérieurement à Rouen : rapports avec son évêque et confrères, stricte obéissance à la volonté du Seigneur, amour des pauvres, des croyants et incroyants, apostolat fondé sur la prière, pénitence, pauvreté, primat de la vie intérieure, et consacrant le tout, à la Croix : « le sacerdoce est un martyre dans la joie. » Père Jean a toujours réalisé tout cela. L’Eglise sanctifie, soutenant les sources de la grâce, la première étant l’Eucharistie, sacrifice et sacrement, «fin et consommation de tous les sacrements ». 3 L’Eglise gouverne au nom du Christ par sa hiérarchie. Celle-ci, canal des grâces du Christ, doit nous être sacrée. Monseigneur André Alexandre Enos, son évêque, avait compris cette conduite du Père Jean, ainsi que son esprit de filiale obéissance, car celui qui se sépare de la hiérarchie court à sa perte. Ce sens hiérarchique et une des marques saillantes de la religiosité du Père Jean Frémont. C’est ainsi qu’il fut élu évêque, devant endéans les trois mois être consacré à l’épiscopat. La Passion du Calvaire, la Passion de l’autel : le même exemple du Christ, la même prédication de l’amour par la Croix, par le Sacrifice Eucharistique. L’amour exige le sacrifice, l’amour est aveugle, l’amour oublie et pardonne tout, l’amour est infatigable dans son espérance, inébranlable dans sa confiance, l’amour est tout-puissant ! Aime, et fais ce que tu dois. Tel a toujours été l’idéal de Jean. « Folie de Dieu semble-t-il, dit saint Paul, sagesse plus profonde que celle des hommes. » Ceux-là seuls le comprennent qui, résolument, se sont placé sur le plan surnaturel intégral. Il ne pouvait souffrir ni négligence ni insoumission. Se démontant assez souvent comme il l’avoue lui-même, sous ces dehors rugueux se cache un cœur généreux, un authentique dévouement pastoral, une piété profonde et une grande bonté. N’est-ce pas admirable, cette flamme, ce zèle intense même dans les moments où tout espoir très souvent lui semblait être arraché ? Combien se seraient aigris, découragés dans de telles circonstances ! Le revers brise les âmes faibles, mais les saints rebondissent sous l’épreuve. La fonction de directeur spirituel des croyants et non-croyants est très absorbante, très fatigante pour celui qui prend à cœur de la rendre fructueuse, se faisant tout à tous, cherchant toujours ce qui convient exactement à chacun de ceux qui se présentent à l’Association, et en dehors. Le profane se figure mal ce que représente de tension d’esprit cette tâche quotidienne quand on a des centaines d’âmes à conduire. Son évêque, Monseigneur André Alexandre Enos le savait, et ravi, ému, décida de lui conférer l’Episcopat endéans les trois mois de son élection. Et, c’était bien mérité, car la vérité le Père Jean l’avait trouvée, dans l’expérience de sa vie, si belle, si ensorcelante qu’il se fie à sa fascination pour enchaîner les âmes au bien et au bonheur. Le désir d’être bon, plus profond que le désir d’être heureux, c’est lui, que dans toute son activité d’éducateur spirituel, le Père Jean s’ingéniait à réveiller ; c’est lui qu’il considérait comme le complice providentiel, l’allié merveilleux de tout progrès moral. Il y a chez le Père Jean de la jubilation dans sa manière de concevoir les hommes et les choses, le monde et Dieu. Toutes les formes de beauté honnête le captive. Monseigneur A.A. Enos, ainsi que Monseigneur Christian Lenoir se trouvant dans l’impossibilité pour cause de santé ne pouvaient pas venir à Rouen pour la consécration épiscopale, ainsi mandata par écrit 4 Monseigneur Philippe Laurent De Coster comme légat, qui consentit de venir consacrer le Père Jean Frémont, le 8 décembre 1996. , Aujourd’hui encore, le Père Jean (Monseigneur Jean Frémont) entend d’avantage l’appel du Seigneur en ce moment crucial de son sacerdoce, l’épiscopat, «Veux-tu aimer et servir les hommes comme Je les ai aimés ? » Et, il ne peut que répondre par un «oui » généreux. C’est l’ «Apôtre » de Jésus-Christ » qui demeure éveillé. Sa grande âme comprend encore plus aujourd’hui que seuls l’amour de Dieu et le service des âmes sont assez nobles pour qu’elle s’y donne et s’y satisfasse. Élection et choix des ministres d’après l’Évangile et d’après l’ensemble du Nouveau Testament. Origine de la titulature ecclésiastique. Dans tout ministère chrétien et, à plus forte raison dans le ministère épiscopal on doit distinguer trois éléments normalement unis, coopérant à la même fin, tous les trois d’origine évangélique ou apostolique, c’est-à-dire d’institution divine, en un sens donc égaux entre eux, nécessaires à l’analyse mais pouvant se trouver accidentellement ou provisoirement disjoints, c’est à savoir : la titulature conférée par l’élection ou la nomination ; le pouvoir d’ordre (ou pouvoir sacerdotal pour ce qui est de l’évêque et du prêtre) conféré par l’imposition des mains dans les ordres majeurs (épiscopat,presbytérat,diaconat) ou par tout autre forme de consécration pour les ordres mineurs ; le pouvoir de juridiction enfin, ou pouvoir pastoral, conféré par l’investiture, l’installation ou intronisation. Bien loin de représenter seulement des catégories scholastiques inventées pour les besoins de l’étude, ces éléments trouvent leur fondement, leur justification et leurs racines dans la Sainte Écriture, bien mieux dans la praxis même de Jésus, instituteur très conscient de l’Eglise, uploads/Religion/ biography-of-jean-fremont-rouen-france.pdf

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  • Publié le Oct 19, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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