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I SAMUEL 16 : 1 - 13 : CHOIX DE DAVID PAR DIEU Eglise évangélique baptiste de l

I SAMUEL 16 : 1 - 13 : CHOIX DE DAVID PAR DIEU Eglise évangélique baptiste de l’Orléanais, Saint Jean de la Ruelle, 26 juin 2016 Intro : Aujourd’hui, alors que nous venons de présenter au Seigneur un petit enfant, avec son frère et sa sœur et ses parents, je vous propose de nous pencher sur l’histoire d’une famille, avec 9 enfants : 7 frères et 2 sœurs ; le nom du père est Isaï (ou bien Jessé). Et nous allons voir comment Dieu a choisi un roi, quels ont été ses critères pour le choix (expliquer ce que veut dire « critères »), et dégager des principes pour les choix que nous, nous faisons, et ce qui est important dans la vie. < Raconter toute l’histoire : Roi Saül, devenu désobéissant, Samuel le prophète – expliquer – Dieu lui dit d’aller oindre un autre roi – expliquer l’onction -, Samuel a peur de la réaction de Saül, ira pour un sacrifice, avec veau, et Jessé sera invité à venir à la cérémonie, cela se passe à Bethléhem, à env. 8 km au sud de Jérusalem, - Bethléhem, où quelques dizaines d’années plus tôt vivra Ruth, et des siècles plus tard naîtra Jésus -. Samuel obéit (v.4), les anciens de la ville sont inquiets car ils voient arriver le prophète de Dieu, ‘shalom’ dit-il, = ‘paix’. Puis Samuel voit les fils de Jessé, d’abord Eliab, l’aîné, le plus âgé : gros gaillard, bonne mine, … ‘ah, c’est sûrement celui-là’, pense Samuel, parce que Dieu aura besoin de qqn de grand, de fort, quand il y aura des problèmes parmi le peuple (…) ; eh bien non, Dieu dit à Samuel que ce n’est pas lui… et il lui dit qqch que nous allons commenter un peu plus tard. Après, c’est au tour du deuxième, comment s’appelle-t-il ? – Abinadab. Alors lui, on ne sait pas comment il était, physiquement ; il était peut-être plus petit, mais peut-être plus rapide pour courir, c’était peut-être un grand sportif, dont tout le monde dans Bethléhem était jaloux ? Est-ce que c’est lui que Dieu a choisi ? (…) ‘Non’, dit Dieu au prophète Samuel. Ah, voilà le troisième fils, il s’appelle Chamma (ailleurs, son nom est prononcé Chiméa), et lui, on peut peut-être penser qu’il était très beau, c’était peut-être George Clooney de l’époque (expliquer), le ‘beau gosse’, celui dont toutes les filles du village étaient amoureuses, le charmeur ; il semblait donc avoir tous les atouts (expliquer) pour être un bon roi, aimé par tous, respecté… Est-ce que ça va être lui ? (…) ‘Non, pas non plus’, dit le Seigneur à Samuel. Et après, on voit défiler le quatrième (il s’appelait Netanéel ; on le sait par le texte de I Chr.2 :13-15 où nous est donnée la liste de tous les enfants d’Isaï – ou Jessé -), mais ce n’est pas lui ; puis le cinquième, Raddaï, mais ce n’est pas lui ; puis le sixième, Otsem, mais ce n’est pas lui que Dieu a choisi pour être roi sur le peuple d’Israël. Il y a aussi les deux sœurs, T serouya et Abigaïl. Mais personne parmi tous ces enfants n’a été choisi par Dieu pour régner sur Israël. Samuel dit alors à Isaï : ‘le Seigneur n’a choisi aucun d’eux’ (v.10) ; mais il ajoute : ‘Sont- ils tous là ? – Non, répond Jessé, il y a encore le plus jeune, qui garde les moutons’ (v.11). Alors pourquoi n’était-il pas là, lui le « petit dernier » ? Certaines personnes pensent que parce qu’il était encore jeune, ce n’était pas la peine qu’il participe aux cérémonies de sacrifices, cela ne valait pas la peine, il ne comprendrait pas ! Le père Isaï (ou Jessé) le fait alors appeler, en disant qu’ils ne vont pas commencer le repas de la cérémonie avant qu’il soit arrivé (v.11b). >  Et voilà qu’arrive le plus jeune de la famille, qu’on pourrait appeler le benjamin. La Bible nous dit qu’il avait ‘le teint clair, un regard franc et une mine agréable’ (Bfc) ; d’autres traductions disent qu’il ‘était roux, avec de beaux yeux et une belle apparence’ (Bcol) D’autres versions de la Bible parlent de ‘belle tournure, bonne mine’. Ce qu’on peut dire, c’est qu’il avait l’air encore tout jeune, certainement sans barbe, sans système pileux, le regard encore comme un enfant, et que ce n’était pas un grand gaillard costaud comme son frère aîné par exemple. Et quand il arrive devant le prophète Samuel, le Seigneur lui dit alors : ‘C’est lui , consacre - le comme roi’ (v.12). « Enfin, c’est le bon », a dû penser Samuel ; ainsi, il n’était pas venu pour rien dans ce petit bled, Bethléhem ! Dieu l’avait 1 guidé pour un but précis, et maintenant, il pourrait accomplir ce pour quoi il était venu et avait entrepris le voyage : consacrer celui-là comme roi d’Israël ; vous savez comment il s’appelle, ce jeune homme ? – David ! Oui, ça va être le roi David, que tout le monde parmi vous connaît ! Et alors, ‘Samuel prit l’huile et en versa sur la tête de David pour le consacrer, en présence de ses frères’ < expliquer l’onction d’huile, le choix de Dieu pour qqn de bien précis…)(v.13a). Oh, ce n’est pas tout de suite que David va être roi, il va encore attendre un peu, il va grandir, se développer, mûrir comme on dit, devenir un homme ; mais Dieu l’avait déjà choisi à ce moment-là pour – plus tard – être le roi du peuple, celui qui allait accomplir de grandes choses pour Dieu, un exemple pour nous encore aujourd’hui, + de 30 siècles (= 3000 ans) après ! Puis il nous est dit que ‘l’Esprit du Seigneur s’empara de David, et fut avec lui dès ce jour-là’ (v.13b) ;  cela veut dire que Dieu a vraiment été avec David depuis ce jour d’une manière toute spéciale, son Esprit (= sa présence) étant constamment à ses côtés. Alors, que peut-on retenir de cette histoire ? (…) Quels sont les principes importants pour notre vie avec Dieu, à partir de ce texte de la Bible ? (…) J’en vois ici deux : 1°) ‘L ’ homme regarde à ce qui frappe les yeux , mais Dieu regarde au cœur’ (I S.16 :7)  Voilà un verset que je vous suggère d’apprendre par cœur (le faire répéter ensemble…). Dans la version en français courant, cela est traduit ainsi : ‘les hommes s’arrêtent aux apparences, mais moi je vois jusqu’au fond du cœur’. N’est-ce pas tellement vrai, cela ? (…) Nous, on regarde les apparences, on s’arrête là-dessus, il n’y a qu’à voir la publicité, par ex., où les personnes sont choisies par rapport à leur physique essentiellement : belle/beau, svelte, grand, fort, rapide, habile, intelligent(e), etc… Et les agences de publicité le savent bien : en fonction de ces critères, les gens vont plus ou moins acheter tel ou tel produit ; « vu à la télé » était un slogan il y a qq temps, cela voulait dire que puisqu’on l’avait vu à la télé, c’était forcément bien et fiable, donc on pouvait l’acheter les yeux fermés ! Or on voit tout et n’importe quoi à la télé, vous le savez bien … En disant que notre société est dans l’apparence, on pourrait aussi dire qu’elle est basée sur le spectaculaire, et également sur le superficiel, sur l’éphémère, sur l’immédiat, sur l’urgent, … et souvent pas sur ce qui est réellement et vraiment important et de valeur, de qualité, de profondeur. Samuel le prophète avait été impressionné par la grande taille d’Eliab, il s’était dit : « sûrement, le Seigneur a choisi celui-ci » … mais il s’était trompé, Samuel, aussi grand prophète qu’il ait été ! On pourrait aussi traduire (d’après la version grecque de l’AT, la Septante), ’l’homme regarde selon l’œil (ou ‘selon ce qu’il a devant les yeux’), mais le Seigneur selon le cœur’. Nous les humains, enfants comme adultes, nous ne voyons que l’apparence extérieure, tandis que Dieu pénètre l’intérieur. Un commentateur, W.Vischer, dit que ‘pour Dieu, voir c’est concevoir ; pour l’homme, c’est apercevoir’ ; c.-à-d. que l’homme voit ce qui est, mais Dieu conçoit qqch qui n’est pas et qui devient seulement du fait qu’il le conçoit. Dieu appelle à l’existence ce qui n’est pas encore, alors que l’homme ne fait que reproduire ce que Dieu a ordonné ; Dieu crée et invente (cf. le mot hébreu ‘bara’ dans Gen.1 = ‘créer à partir de rien – ex-nihilo), l’homme ne fait que mettre en place et agencer des choses qui existent déjà dans la pensée de Dieu. C’est très philosophique, cela, mais ça veut simplement dire que les valeurs de Dieu sont beaucoup plus profondes que celles des hommes que nous sommes … et heureusement ! Le cœur, c’est le foyer de toutes les forces de la pensée, du vouloir et des sens (l’organe vivifiant par uploads/Religion/ choix-de-david-par-dieu-i-sam-16-pdf.pdf