1 LA COMMUNION SPIRITUELLE CATÉCHISME DU PÈRE DRAGONE Quand il n’est pas possi­

1 LA COMMUNION SPIRITUELLE CATÉCHISME DU PÈRE DRAGONE Quand il n’est pas possi­ ble de recevoir la communion sacramentelle, il est conseillé d’avoir recours à la com­ munion spirituelle, qui nous unit au Christ par la foi et le désir, nous fait communier spirituellement avec lui et nous dispose à recevoir les grâces plus abondan­ tes de la communion fréquente. (…) Il suffit de for­ muler un désir plein de foi et d’amour. Il est très utile de se servir d’une formule, par exemple la suivante : « Mon Jésus, je crois et vous adore dans le Très Saint Sacrement, je vous demande pardon pour tous mes péchés et désire recevoir sous les saintes espèces votre Corps, votre Sang, votre Âme et votre Divi­ nité. Venez en moi comme en votre temple et faites que je vous serve et vous aime dans mes pensées, mes paroles et mes œuvres. » La communion spirituelle peut être faite en tout lieu et toute heure du jour. Il est bon de la faire particulière­ ment durant la sainte Messe, pendant que le prêtre communie, et chaque fois que l’on ne peut pas commu­ nier sacramentellement. La communion spirituelle est très utile et il peut arriver que, par la véhémence de ses désirs dévots, l’âme en tire plus de grâce que de la com­ munion sacramentelle elle-même (Card DeLugo). « Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie, je Vous adore et je Vous désire. Venez dans mon cœur par Votre grâce, en attendant d’y venir par Votre Sacrement. » Formule approuvée par la S. Pénitencerie le 2 oct. 1920 ; 3 ans chaque fois, plénière chaque mois, aux conditions ordinaires. Mêmes indulgences pour toute autre formule. SELON SAINT ALPHONSE DE LIGUORI « La Communion spirituelle consiste, comme le dit St Thomas, dans un désir ardent de recevoir Jésus-Christ sacramentellement. Le saint Concile de Trente loue beau­ coup la Communion spirituelle, et il exhorte tous les fidèles à la pratiquer. Le Seigneur lui-même a plusieurs fois mani­ festé à des âmes ferventes combien cet acte lui est agréable. Un jour, il dit à la vénérable Jeanne de la Croix, que, chaque fois qu’elle communiait spirituellement, il lui donnait une grâce en quelque sorte semblable à celle qu’elle recevait dans les Communions réelles.» « Mon Dieu, je crois que Vous êtes présent dans le Très Saint Sacrement. Je Vous aime par-dessus toutes choses et mon âme soupire après Vous. Puisque je ne puis maintenant Vous recevoir dans le Saint-Sacrement, venez au moins d’une manière spirituelle dans mon cœur. Je vous embrasse comme si vous étiez en moi et je m’unis entièrement à vous ; oh ! ne permettez point que je me sépare jamais de vous ! Ô Jésus, mon souverain Bien et mon doux amour, blessez et enflammez mon cœur afin qu’il brûle toujours de votre amour. » La véritable épouse de Jésus-Christ QUELQUES FORMULES (MISSEL 1957) Mon Dieu, je crois fermement que vous êtes réellement présent dans le Sacrement adorable de votre Amour ; je vous aime par-dessus toutes choses et je vous désire de toute l’ardeur de mon âme. Si je ne puis vous recevoir corporellement, venez, du moins, spirituellement dans mon cœur ; je m’unis à vous, ne souffrez pas que je m’en sépare jamais. LES 3 ACTES DE LA COMMUNION SPIRITUELLE L’acte de foi en la présence réelle de Jésus-Christ au Sacrement de l’autel L’acte de désir dont une forme très recommandable consiste à s’imaginer que l’on s’approche de la sainte table et que l’on reçoit l’hostie de la main du prêtre L’acte d’action de grâces, le même que si l’on avait communié corporellement. 2 ACTE D’AMOUR Venez à moi, ô Jésus, afin que, d’une manière plus intime et plus affectueuse, je puisse Vous dire que je Vous aime. Je Vous aime d’un amour de préférence qui Vous met dans mon cœur au-dessus de tout plaisirs, honneurs, richesses, vie, trésors du ciel et de la terre. Rien, rien ne vaut Votre amour ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour de complaisance qui se réjouit et se complaît à penser à Vos grandeurs, à Vos charmes, à Vos perfections infinies ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour d’union qui ne me laisse qu’un seul désir, celui d’être unie à Vous d’esprit, de cœur, de volonté, pendant le temps et l’éternité tout entière ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour de désir qui me fait soupirer après Vous, et qui me fait trouver longues, bien longues, ces heures qui me restent encore à passer loin du Ciel ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour d’oblation qui me porte à Vous consacrer d’une manière irrévocable tout ce que je suis, tout ce que j’ai, tout ce que plus tard je pourrais avoir ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour de conformité qui unit ma volonté à la Vôtre, de telle sorte que je ne puis vouloir que ce que Vous voulez, et je ne puis désirer que ce que Vous permettez ! Je Vous aime, ô mon Dieu, d’un amour d’expansion qui me porte à aimer tout le monde à cause de Vous, à respecter tout le monde à cause de Vous, à chercher par tous les moyens possibles à Vous faire aimer de tous ! Ô Jésus ! Jésus ! Venez donc dans mon cœur, et cet amour que je sens, cet amour que je désire, augmentez-le, fortifiez-le, rendez-le éternel ! (QUELQUES FORMULES…) Mon Seigneur et mon Dieu ! Pénétré du sentiment de votre présence réelle dans la sainte Eucharistie, et ne pouvant vous recevoir maintenant dans la Sainte Communion, je viens du moins solliciter la grâce de vous recevoir spirituellement en mon cœur, car mon âme vous désire, comme le cerf altéré soupire après une source d’eau vive. Pour suppléer à mon insuffi­ sance, je vous offre la contrition infiniment parfaite que votre divin Cœur a conçue de mes péchés au jardin de l’Agonie et sur la Croix… ; je vous offre les dispositions de Cœur Immaculé de la très sainte Vierge Marie au jour de votre Incarnation. Avec la disciple bien-aimée de votre divin Cœur, j’oserai vous dire : « Abîmez ma misère et ma petitesse dans la grandeur de vos miséricordes et me transformez tout en vous, afin que je ne vive plus que de vous, en vous et pour l’amour de vous. Venez donc en moi, unique objet qui me contente, venez prendre possession de ce cœur qui est à vous et qui ne peut demeurer un seul instant sans vous. Aimable Jésus, je veux me consumer en vous désirant, et ne pouvant vous posséder sans cesse, je ne cesserai de vous désirer». Ô Jésus mon aimable Sauveur, que je voudrais en ce moment m’approcher de votre Table sainte, plein de confiance, non en mes propres mérites, mais en votre infinie bonté ! Que je voudrais aller à Vous, Source de miséricorde ; être guéri par Vous, divin Médecin de mon âme ; chercher en Vous mon appui, en Vous, Seigneur, qui serez un jour mon juge, mais qui ne voulez être, maintenant, que mon Sauveur ! Je vous aime, ô Jésus, Agneau divin, innocente Victime, immolée par amour sur la Croix, pour moi et pour le salut du genre humain. Ô mon Dieu, souvenez-Vous de votre humble créature, rachetée de votre Sang ! Je me repens de Vous avoir offensé et je désire réparer mes fautes par les efforts que je ferai pour obéir à votre sainte volonté. Ô bon Jésus qui, par votre grâce toute-puissante, me fortifiez contre les ennemis de mon âme et de mon corps, faites que bientôt, purifié de toute souillure, j’aie le bonheur de Vous recevoir dans la sainte Eucharistie, afin de travailler, avec une constante générosité, à l’œuvre de mon salut. Amen. 3 DANS L’IMITATION DE JÉSUS-CHRIST «Que si des motifs légitimes l’empêchent d’ap­ procher de la sainte Table, il conservera toujours l’intention et le saint désir de communier, et ainsi il ne sera pas entièrement privé du fruit du Sacrement. Quoique tout fidèle doive, à certains jours et au temps fixé, recevoir avec un tendre respect le Corps du Sauveur dans son Sacrement, et rechercher en cela plutôt la gloire de Dieu que sa propre consola­ tion, cependant il peut aussi communier en esprit tous les jours, à toute heure, avec beaucoup de fruit. Car il communie de cette manière et se nourrit invisiblement de Jésus-Christ toutes les fois qu’il médite avec piété les mystères de son In­ carnation et de sa Passion, et qu’il s’enflamme de son amour. » L.IV, ch.10, n°6 SELON SAINT THOMAS D’AQUIN Il y a 2 manières de recevoir l’Eucharistie : 1. la communion sacramentelle : on reçoit le sa­ crement et ses effets (si on est en état de les recevoir : en état de grâce). 2. la communion spirituelle : on reçoit l’effet du sacrement qui consiste à être spirituellement uni au Christ. C’est le désir de recevoir les fruits de ce sa­ crement uploads/Religion/ communion-spirituelle-2020.pdf

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  • Publié le Mar 04, 2021
  • Catégorie Religion
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