La croyance, la foi et la Religion Repères dans le temps : - Empereur Constanti

La croyance, la foi et la Religion Repères dans le temps : - Empereur Constantin : 272-337 Conversion en 312 - Edit de Milan : 313 - Augustin D’Hippone : 354-430 - Thomas d’Aquin : 1256 ( Opuscules) 1224-1274 - Luther : 1483-1546 - Distinction entre le paganisme (Païens, qui désignent aussi les paysans par rapport aux ceux de la ville), les païens et les athées. Le paganisme désigne ceux qui appartiennent à une religion non monothéiste ou ceux qui ne croient pas en un dieu transcendant. L’athée désigne celui qui ne croit en aucun Dieu. A)Bibliographie Le Savant et le politique ( 1919) de Max Weber Foi et Savoir de Jacques Derrida, 2000 Dits et Ecrits de Michel Foucault, 2001 Dictionnaire Philosophique, article la tolérance, de Voltaire Propos d’Alain Les deux sources de la morale et de la religion de Bergson, 1932 Opuscules théologiques de Thomas d’Aquin La cité de Dieu d’Augustin d’Hippone dit Saint Augustin ( 431-425) La Religion dans les limites de la simple raison de Kant B) Dissertations possibles Peut –on désirer l’absolu ? (Terminale L) La croyance n’est-elle qu’une démission de la raison ? Doit-on opposer la croyance à la pensée ? Pourquoi le progrès scientifique n’a pas fait disparaître la croyance ? La religion est-elle irrationnelle ? Peut-on ne pas croire ? La religion doit-elle nécessairement s’opposer à la politique ? C) Plan du cours 1) La religion, le retour de la religion, et la foi 2) Penser n’est pas croire 3) La croyance et la superstition 4) Le fait religieux et la politique 5) Penser la religion dans les limites de la simple raison 6) Galop d’essai : doit-on opposer la religion à la pensée ? Quelques termes 1°Sacrifice, sacrifier : du grec, Θύω, qui signifie offrir un sacrifice aux Dieux, offrir une victime en sacrifice, ou encore célébrer un sacrifice. 2°Retour de la religion et la Religion. Foucault nous dit la religion est la nostalgie de l’origine, le désir de l’origine. La religion est une croyance ancestrale motivée par le désir qui rend son retour fortement désirable. 3° L’immun : racine latine de l’immun, est munus, ce qui est commun à nous, ce qui n’appartient qu’à la communauté du Livre. En Sanscrit, «sûra» signifie fort, sûra désigne aussi Zarathoustra, celui qui est Dieu. Et, le verbe védique su/ sva signifie l’Aurore qui veut dire, ce qui s’accroit, prend de la force et de la prospérité, ce qui a la vertu d’être fort et vaillant. EN GREC ANCIEN, l’immun a le même sens : Κυέω : veut dire « être enceinte », « porter en son sein », « enfanter », Et « κῦμα » veut dire, ce qui s’enfle, à l’instar, du flot ou de la vague de la mer, d’une part et, d’autre part, κύριος veut dire le maitre, celui qui a l’autorité, le droit de vie et de mort, ce qui a le « κῦρος » c’est-à-dire l’autorité souveraine Urbain VIII ( 1568-1644) Congrégation de l’immunité ecclésiastique Cours sur la croyance, la foi et la religion Page 1 1° La religion, le retour de la religion, et la foi 1-1° Parler de la religion Comment parler de la religion aujourd'hui, la religion, article défini au singulier ? Les filiations sont immenses. Religion/ foi, croyance. Religion/ piété, Religion/culte, religion/théologie. Religion/ divin. Mortel/immortel/ Religieux, sacré et profane. 1° L’indemne Nous nous interrogerons tout particulièrement sur une des sources de la religion, l’indemne (Heilig, le sacré) ce qui n est pas corruptible, le PUR FACE à l’impur ce qui échappe au temps mais aussi ce qui conduit à la haine de la raison, de la science et des autres . 2° LE SALUT un deuxième concept, qui constitue aussi une source de la religion est important : c’est le SALUT ( Sauver, être sauvé, se sauver). On ne peut pas dissocier un discours de la religion d'un discours sur le salut, mais aussi d’un discours sur ce qui n’est profane, ce qui est échappe à la corruption, ce qui est sain, sauf, indemne ? Salut qui veut dire se sauver soi-même sans les autres ? Toute religion serait intéressée visant à se sauver, être sauvé, sans sauver les autres ? Comme si ŒUVRER POUR LE PROCHAIN ETAIT CHOSE DERISOIRE ALORS MEME QUE PRIER EST DERISOIRE SI ON N’AGIT PAS POUR LES AUTRES ; 3° LE RETOUR DE LA RELIGION Corrélativement, on ne peut penser la religion, de nos jours, sans ce que nous appelons, le retour de la religion. Qu’est ce retour de la religion ? Le retour, c’est revenir sur ces pas, mais on ne revient jamais par le même chemin, revenir chez soi, revenir dans son pays natal ne veut pas dire reprendre le même chemin mais être nostalgique de son origine, le retour de la religion, c’est avoir la nostalgie de l’origine. Le retour a un autre sens, comme le retournement d’une situation, un changement radical, l’inversion de l’ordre des choses. Pensons au retour à la monarchie que l’on appelle la restauration de la monarchie qui n’est pas que le retour des Bourbons, mais l’instauration d’un nouvel ordre moral et politique. L’instauration d’un nouvel ordre par rapport à un supposé désordre. La monarchie de Juillet et la Charte de 1814 qui rétablit un droit supposé bafoué, la religion catholique comme religion d’Etat selon "La divine Providence, en nous rappelant dans nos États après une longue absence, nous a imposé de grandes obligations. La religion catholique, apostolique et romaine est la religion de l’État. » Certes MAIS POURQUOI CE RETOUR D’UNE RELIGION ALORS MEME QUE LA SCIENCE PROGRESSE ET QUE LES CROYANCES AURAIENT DU ETRE CONSIDERES COMME OBSOLETTES ? Pensons à l’espoir de la révolution Française qui pensant abolir les croyances pour laisser la place au savoir. Pensons aussi au sacrifice Politique des enfants de la République lorsque par la Loi Jourdan en 1798, on instaura , le service militaire obligatoire qui conduit à la mort pour la liberté, des millions d’hommes de Valmy à la Première Guerre mondiale comme si la République devait sacrifier ses hommes pour qu’elle survive. Le sacrifice constitue aussi une exigence politique. Se sacrifier pour la patrie. Cours sur la croyance, la foi et la religion Page 2 4°LA FOI ET LA PENSEE ET LA CROYANCE PARFOIS COMME ENNEMI DE LA PENSEE Nous nous interrogerons bien évidemment sur ce qui semble plus évident, à savoir une des sources de la religion : la foi et la croyance. Mais nous distinguerons, ce que l’on ne fait pas d’habitude, la foi de la croyance. 5° L’ INCLUSION DU POLITIQUE DANS LA RELIGION Dans une avant dernière partie, nous nous interrogerons sur le rapport entre la religion et le politique parce qu’il n’y pas de religion abrahamique sans idée du politique alors même que l’opinion commune, oppose ordinairement, dans une société démocratique, la religion comme sphère privée, à la politique comme sphère publique, qui nous lie, les hommes, aux affaires humaines et au monde. La religion à l’instar du politique nous lierait elle aux affaires humaines et au monde ? 6° PENSER LA RELIGION DANS LES LIMITES DE LA SIMPLE RAISON Afin de sortir de cette aporie constituée par l’intime relation constituée par la religion et le politique, déjà prônée par Saint Augustin dans la Cité de Dieu, nous tenterons de trouver une solution afin de sortir la religion du politique, en pensant la religion dans les limites de la simple raison. Dans cette perspective, la religion ne s’oppose pas au jugement éclairé, et il considère, l’homme pas simplement comme sujet métaphysique, ni qu’un sujet moral mais comme un nouveau Samaritain, un inconnu qui devient notre prochain, c’est-à-dire quelqu’un que l’on peut aimer comme soi- même comme si soi -même était n’importe qui. Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905 Commençons notre analyse, que peut-on vouloir dire le retour de la religion ? 1-2 le retour de la religion Si l’étude de cette notion revêt une acuité certaine, c’est qu’il y a un phénomène dont il est difficile de parler, hâtivement nommé " le retour des religions". ll étonne. la religion n’est pas morte et elle semble retrouver une certaine efficace. Voilà un grand étonnement pour les laïcs, les philosophes, les athées, mais aussi tous ceux et celles qui croyaient ingénument qu'une alternative opposait d'un côté la religion et de l'autre la raison, la religion et de l'autre les progrès de la science, la religion et de l'autre la critique de Nietzsche et de Freud. Afin de mieux comprendre le retour de la religion, partons de l’analyse de Max Weber dans le savant et la politique, écrit en 1919. TROIS SOUS PARTIES : Pourquoi la religion ?  Parce qu’il y a déshumanisation de l’homme,  désenchantement de soi par rapport au monde,  et réappropriation du Sacré par la violence 1) Les progrès de la science sont inversement proportionnels à l’humanisation de l’homme. Pourquoi ce pessimisme concernant les progrès de la science et de la technique. Cours sur la croyance, la foi et uploads/Religion/ cours-complet-sur-la-foi-la-croyance-et-la-religion-2020.pdf

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  • Publié le Jul 27, 2021
  • Catégorie Religion
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