Laurent Potvin, fms DICTIONNAIRE DE CITATIONS SÉLECTIONNÉES DANS AVIS, LEÇONS,
Laurent Potvin, fms DICTIONNAIRE DE CITATIONS SÉLECTIONNÉES DANS AVIS, LEÇONS, SENTENCES ET INSTRUCTIONS DE SAINT MARCELLIN CHAMPAGNAT EXPLIQUÉS ET DÉVELOPPÉS PAR UN DE SES PREMIERS DISCIPLES Château-Richer 2014 2 3 « Mes bien chers Frères, qu’il n’y ait parmi vous qu’un même cœur et un même esprit. Qu’on puisse dire des Petits Frères de Marie, comme des premiers chrétiens : Voyez comme ils s’aiment! » Testament spirituel de Joseph-Benoît-Marcellin Champagnat, Prêtre, Supérieur et Fondateur des Petits Frères de Marie. 4 DÉDICACE Cette sélection de citations est dédiée à ceux qui voudront s’alimenter à une source à laquelle tant de Frères, par le passé, ont puisé abondamment. Il s’agit de citations provenant d’un ouvrage du patrimoine mariste et dont l’auteur est le Frère Jean-Baptiste Furet. Puisse cette gerbe de citations sélectionnées constituer une invitation à parcourir les pages des « Avis, Leçons, Sentences » qui renferment des passages où revit toujours la pensée de saint Marcellin Champagnat. REMERCIEMENTS Cordial merci à ces quatre confrères : Frère Aureliano Brambila de la Mora et Frère Aníbal Cañón Presa, auteurs de la Préface. Je remercie Frère Aureliano Brambila de la Mora qui, de plus, m’a fourni un exemplaire numérisé des « Avis, leçons, sentences » à même une riche bibliothèque d’ouvrages maristes dont il dispose. Frère Juan Jesús Moral Barrio, archiviste de Rome, pour plusieurs renseignements de grande valeur sur l’édition princeps des Avis et l’envoi vers moi de quelques documents photographiques de premier choix. Frère Daniel Cournoyer pour ses judicieux conseils quant au choix d’illustrations de cette sélection de citations, pour la traduction de l’espagnol au français de la Préface et pour ses judicieux conseils quant à la mise en page de ce travail. Laurent Potvin, fms 5 PRÉFACE Notes sur les « Enseignements spirituels » du Frère Jean-Baptiste Frère Aureliano Brambila de la Mora Frère Jean-Baptiste Furet a écrit cet ouvrage en poursuivant des fins principalement didactiques1. Il traite de la formation des Frères, surtout des jeunes, selon des principes solides afin de s’assurer de la transmission des valeurs d'origine de l'Institut mariste. Il ne se prive pas, bien sûr, de diaboliser les abus et les écarts qui se déroulaient à son époque. Les thèmes dont il traite sont très importants : identité du Frère, importance de la prière, principes fondamentaux de la Mission du Frère... À signaler : un chapitre d'une grande importance consacré à la vie communautaire : celui sur les petites vertus. Voilà pour ce qui est du fond de ce livre. Ses défauts les plus notoires résident dans la forme. Il y a peu de rigueur scientifique dans la manière d’utiliser les guillemets, de citer d'autres textes, d’utiliser des références bibliographiques. Quant à l'utilisation de citations pour étayer son argumentation et quant à la manière de les présenter, il fait usage de ce procédé d’une manière excessive. On pourrait dire, en toute honnêteté, que Frère Jean-Baptiste concernant la façon de rédiger son ouvrage est l'incarnation nuancée de ce principe : « la fin justifie les moyens ». C’est-à-dire qu’il est profondément pénétré de l’objectif qui est le sien : protéger la tradition mariste selon les aspects religieux, spirituels, pédagogiques ; alors, il mobilise à cette fin une gigantesque collection de citations, fréquemment modifiées, par ailleurs, afin de mener à bien la formation des Frères. Depuis lors, tout au long de l'histoire de l'Institut, changeant de langues et de comparaisons, « Les Enseignements spirituels » se sont avérés être une mine pour 1 Ce qu’est un frère, selon le Père Champagnat; Ce qu’est un jeune frère et l’importance de recevoir une bonne formation; Le malheur de perdre la vocation; Le jeûne des novices; Les frères que le Père Champagnat n’aimait pas; Les trois premières places; L'anévrisme, image de l'infidélité à la règle; Ce qu’est le péché; Le centuple de la vie religieuse, chacun reçoit selon ses œuvres; Le péché nuit à celui qui le commet, à sa famille et à sa communauté. Origine et raison de certains exercices de piété observés dans notre Institut; Action de grâces et la dernière soirée de l'année; Nécessité de la prière et la méditation; Cinq espèces de piété ou de dévotion; Récitation de l'office; Frère Hippolyte et la lampe; Pourquoi le diable nous tente; Notre Dame du St-Cordon; Une question capitale : la chasteté; Ce qu’est un saint; La tentation la plus grave; Les cinq temps de la vie religieuse; La charité; Correction et avis fraternel; Médisance; Silence et discrétion dans le parler; Les petites vertus : seul moyen d'établir et de faire l’unité et l'ordre dans les communautés; Est-ce possible que la paix et l'union ne soient jamais affectées dans une communauté?; Le Père Champagnat a donné une réponse négative, fondée sur 6 motifs; Quelle devrait être la vie d'une maison religieuse; Vertus de la vie de famille; L'union fait la force; Placements; En quoi consiste l'éducation de l'enfant; Besoin (nécessité) de l'éducation; Comment faut-il enseigner le catéchisme; Saint respect qui est dû à l'enfant; Déclaration sur la discipline; La surveillance. Objet et normes de cette même surveillance; Le maître. 6 préparer des documents destinés aux jeunes en formation chez nous. Et, par extension, à des religieux et des groupes de prière et d'apostolat chez des étudiants. Quels que soient les défauts techniques que l'on trouve dans ce livre, il faut reconnaitre avec honnêteté et gratitude les efforts importants de cet homme nommé Jean- Baptiste Furet qui nous a légué un outil sûr et efficace pour procéder à la formation de nos jeunes Frères. Le Frère Aníbal Cañón Presa, espagnol, spécialiste en littérature classique (latin et grec) et en littérature religieuse a rédigé un ouvrage de grande érudition dans sa traduction à l'espagnol de "Avis, Leçons et Sentences " qu’il serait utile de connaître. Je vous communique donc ci-après le texte de la préface de son ouvrage. « LES SOURCES DU FRÈRE JEAN-BAPTISTE» Dans les Chroniques Maristes I, 92 en faisant l'éloge de la richesse considérable de la doctrine et des maximes spirituelles que le Frère Furet avait réussi à recueillir, nous nous posons cette question : «De qui a-t-il pu obtenir tout cela? » Bien sûr, nous écartons la thèse qu'il avait manipulé la Patrologie latine et grecque qu’on publiait alors de son contemporain Migne, et nous avons signalé les auteurs ascétiques les plus courants qu’il pourrait avoir lus dans leur langue originale, s’ils étaient français (comme saint François de Sales, Saint-Jure, Judde) ou, s'ils étaient étrangers, dans les traductions qu' ils éditaient et rééditaient assez souvent en France (Fray Luis de Granada, Ste Thérèse , S. Alphonse de Liguori, Rodriguez). Mais, en 1856 précisément, année de la première édition de la Vie de Joseph-Benoît-Marcellin CHAMPAGNAT (Périsse Frères, Lyon-Paris), paraît une œuvre qui, sans grande originalité, allait devenir un outil de travail très utile pour ceux qui, comme frère Furet, ignoraient le latin : Les trésors de Cornelius à Lapide, de l'Abbé Barbier, édité par Lanier et Cie, Paris. Le succès a été incroyable. Il se peut qu'il y ait eu davantage d’éditions, mais j'ai eu l'occasion de tenir entre mes mains des exemplaires de cette œuvre publiée en 1856, 1859, 1872, 1876, 1885 et 1896, avec la particularité, assez rare, que la pagination de 1896 (copie de la bibliothèque Champagnat de Rome) coïncide avec la première édition, qui peut être consultée à la bibliothèque du Montet (Saint-Genis- Laval). Ce n'est pas arrivé ainsi avec les éditions espagnoles. J’en connais trois ou quatre, depuis la première, de l'année 1866-1867 (Edit. Miguel Olmendi et autres. Madrid- Barcelona), et même la version « corrigée » (Librairie Catholique Gregorio del Amo. 2 CRONICAS MARISTAS, I, EL FUNDADOR, c’est la version espagnole de la “Vie du P. Marcellin Champagnat” du F. Jean Baptiste Furet, faite par le F. Aníbal Cañón Presa en 1979 et publiée par la Editorial Luis Vives de Zaragoza, Espagne. Son grand mérite consiste dans sa provenance: l’original français de F. Furet, et en outre, qu’elle est fournie d’un apparat critique formidable dans ses nombreuses et savantes notes de pied de page. (Le chiffre 9, correspond à la page 9 de la “Presentación” espagnole du livre susdit). 7 Madrid, 1909). Elles reproduisent toutes la version, pas très bonne, du Professeur Carlos Soler et Arques, mais la pagination ne coïncide pas. À en juger par celles que j’ai vues ici même à Ségovia et surtout à Salamanca, on trouve de nombreux exemplaires de cet ouvrage dans les «bibliothèques » de théologie des Ordres religieux et des séminaires diocésains. Mais, qui était donc ce « Cornelio » que Frère Furet a nommé trois ou quatre fois et ce qu’il va nous donner, dans le travail que nous allons traduire et annoter, des centaines de citations sans les lui attribuer ni à lui ni, encore moins, à son compilateur, l'Abbé Barbier ? Cornelio fut l'un des nombreux apôtres, sages et saints, que la Compagnie de Jésus avait déjà dans ses rangs dix ans après sa fondation. Né en Belgique (1567), il s’appelait Cornelis van den Steen, littéralement Cornelio de la Piedra, d’où son nom latin, uploads/Religion/ dicavis-patavin2014.pdf
Documents similaires
-
14
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 17, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 18.3333MB