PIER CARPI les prophéties du pape Jean XXIII l'histoire de l'humanité de 1935 à
PIER CARPI les prophéties du pape Jean XXIII l'histoire de l'humanité de 1935 à 2033 traduit de l'italien par Geneviève Cattan Editions J'ai Lu Cet ouvrage a paru sous le titré original : LE PROFEZIE DI PAPA GIOVANNI INTRODUCTION A Giorgio En fraternelle amitié Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi; car les paroles que tu m'as données, je les leur ai données et ils ont vraiment admis que je suis sorti de toi et ils ont cru que tu m'as envoyé. (Saint Jean, 17/7, 8) Edizioni Mediterranee, Roma 1976 Pour l'édition française . Ed. Jean-Claude Lattès/Williams-Alta 1976 Bon maître, que dois-je faire pour avoir en partage la vie éternelle? ” Jésus lui dit : “ Pourquoi m 'appelles-tu bon? Nul n 'est bon que Dieu seul. (Saint Marc, 10/17,18) Angelo Roncalli est né le 25 novembre 1881 à Sotto- il-Monte, dans la province de Bergame, non loin de Brusicco. Ses parents, Marianna Mazzola et Giambattista Roncalli, avaient plusieurs enfants et étaient métayers du comte Morlani. En 1892, Angelo entre au petit séminaire de Bergame puis passe au grand séminaire, où il restera jusqu'à sa seconde année de théologie, en 1900. C'est en 1895 que le jeune homme commence à tenir ce qu'il appellera plus tard son “ Journal de l'Ame ”; il ne cessera, jusqu'à sa mort, d'y inscrire ses angoisses et ses espérances. Toujours en 1895, il endosse la soutane. En 1900, à l'occasion de l’année Sainte, il fait un pèlerinage à Rome. Le 4 janvier suivant, grâce à une bourse d'études, il peut entrer au séminaire romain de l'Apollinaire. Il s'y distingue par son application et ses compétences. Il obtient le baccalauréat en théologie et un prix d'hébreu. Conscrit de la classe 1901, il entre, le 30 novembre, au 73e R.I. de Bergame, à la caserne Umberto ler (du nom du roi tué, un an auparavant, par l'anarchiste Bresci). Il est' démobilisé en novembre 1902. 10 août 1904. En l'église Sainte-Marie-du-Mont-Sacré, il est ordonné prêtre. Le lendemain, le pape le reçoit en audience. De retour à Bergame, il devient le secrétaire de Mgr Giacomo Maria Radini Tedeschi. L'évêque de Bergame lui témoignera toujours une affectueuse prédilection. De son côté, le jeune prêtre est littéralement modelé par la personnalité de cet homme fort, décidé, d'une grande foi. Au cours des dures années de pontificat, dans son “ Journal de l'Ame ” et dans ses entretiens avec ses collaborateurs, il se référera souvent à son modèle. La mort même n'interrompra pas leur dialogue. A cette époque-là déjà, Angelo Roncalli manifeste son goût des voyages. Il veut connaître les gens, leurs coutumes, leur réalité quotidienne. Jamais il ne cessera de voyager, malgré les nombreux rappels à l'ordre de la hiérarchie; nonce apostolique nommé ici ou là, il lui arriva d'abandonner son siège pour de longues périodes afin d'aller au cœur des diocèses - quitte à affronter des dangers. Jusqu'alors un nonce devait, sans quitter la capitale, se limiter à établir des relations diplomatiques. Cette règle, Angelo Roncalli la bouleversa. Il alla à la rencontre des communautés les plus petites, des missionnaires. En Jeep, voire à pied. Il célébra personnellement les rites dans les milieux les moins accueillants qui fussent. Souvent il dut dormir en voiture, dans une grange, dans une porcherie ou à la belle étoile. Peu importait : il aimait cette vie. Avant que la mort ne frappe Mgr Radini - ce qui toucha profondément le futur pape - il fit un pèlerinage en Terre sainte et se rendit -en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie et en Pologne. En 1915, rappelé sous les drapeaux avec le grade de sergent sanitaire, il est nommé aumônier de l'hôpital de Bergame. En 1916, son hommage “ En souvenir de Mgr G.M. Radini Tedeschi ” est publié. A la fin de la guerre, il est pressenti pour s'occuper des jeunes et des étudiants' dont il comprend particulièrement bien les problèmes. En 1918, il fonde la Maison de l'Etudiant de Bergame et, l'année suivante, devient directeur spirituel du séminaire de sa ville. Alors que tout le destine à se préoccuper des jeunes, des étudiants et de leur vocation, le pape l'appelle à Rome. Sa vie est une suite de péripéties de ce genre qu'il a toujours acceptées avec humilité et enthousiasme, même si ses programmes spirituels s'en sont plus d'une fois trouvés bouleversés. Benoît XV le fait entrer dans la “ Congrégation sacrée de Propagande de la Foi ” et l'homme de Bergame réussit, non sans difficulté, à s"introduire dans ce milieu de la curie romaine qui lui est étranger. Il devient président du Conseil central pour l'Italie des OEuvres pontificales mission- naires et, en novembre 1924, il est nommé professeur de patristique à la faculté pontificale de Saint-Jean-duLatran, à Rome. L'année suivante le voit consacré évêque de l'église Saint-Charles-du-Corso, mais sa vie va connaître un nouveau bouleversement. La Curie le réclame ailleurs. Nommé archevêque d'Aeropoli- ' il est envoyé comme délégué apostolique en Bulgarie. Il voyage sans cesse, s 1 épuise à contacter toutes les communautés chrétiennes' et, en 1927, après de longues manœuvres diplomatiques, réussit à rencontrer Stepanosse Hovegnimian, métropolite des Arméniens. En devenant frère parmi les frères, en surmontant des obstacles vieux de plusieurs siècles, les conventions, les barrières, les anathèmes, les excommunications et hostilités en tout genre, il fait ses premiers pas sur la voie d'un œcuménisme qu’il n'abandonnera plus. En 1931, il est nommé premier envoyé apostolique en Bulgarie. Mais un changement radical va modifier à nouveau sa vie. La Turquie et la Grèce vivent des situations difficiles, très particulières. L'Eglise y connaît de grandes difficultés et a besoin d'une personne dynamique mais prudente, diplomatiquement sûre et disposée à accepter des humiliations, des sacrifices, voire même des persécutions. On choisit Angelo Roncalli. En qualité d'archevêque de Mesembria, il devient nonce apostolique en Turquie et en Grèce. La même année, son père meurt. Angelo Roncalli voyage inlassablement. Il aura à vaincre la méfiance des gouvernements locaux mais aussi les obstacles que le Vatican met sur son chemin - rappels à l'ordre, avertissements. Quatre ans durant, il visitera les communautés les plus lointaines, organisera des rencontres secrètes, créera un réseau important de sympathies et d'amitiés qui ouvriront à l'Eglise catholique un monde qui semblait perdu pour elle. En 1939, l’essai auquel il travaille depuis des années est publié : “ Les Débuts du séminaire de Bergame et Saint-Charles-Borromée, notes historiques. ” 1941 : nouvelle étape sur la voie de l’œcuménisme. En visite à Sofia, il donne l'accolade à Stefan, métropolite orthodoxe. Cette rencontre, apparemment fortuite, se fait en terrain neutre : dans un ascenseur, tout simplement. Angelo Roncalli désirait cette entrevue mais il savait aussi à quels dangers il s'exposait vis-à-vis des forces les plus conservatrices de l'Eglise. Entre-temps, la Seconde Guerre mondiale avait éclaté et le futur Souverain Pontife visita une Grèce en ruine, détruite par les bombes. En 1944, un désaccord surgit entre la France libérée et le Saint-Siège. Le général de Gaulle, fervent catholique, fait savoir à Pie XII qu’il n'entend pas garder les évêques et prélats compromis par le régime collaborateur de Pétain. La situation est désespérée. Le pape réfléchit longtemps, passe en revue ses cadres et se souvient de cet homme prudent , silencieux, sympathique, qui avait fait preuve de sa grande compétence en Turquie. Et voilà Angelo Roncalli nommé nonce apostolique en France, pour une mission des plus difficiles. Le premier contact, privé, avec de Gaulle et ses colla- borateurs, n'est pas tendre; le général a dressé deux listes : la première porte le nom des évêques et prélats à chasser. La seconde, ceux des prélats qui se sont distingués dans la Résistance. Roncalli biffe les noms de ces derniers pour une éventuelle promotion et, après avoir présenté ses lettres de créance, prend le temps de mettre en place son plan. Alternant les réceptions, les rencontres imprévisibles et des visites impromptues dans les diocèses les plus lointains, il réussit à ne pas trop mécontenter le gouvernement, à défaut de lui donner satisfaction. Il devient l'ami de ministres francs-maçons, laïcs, anticléricaux. Sa maison est ouverte à tous et, à sa table, se côtoient des personnes politiquement opposées. De Gaulle lui témoigne la plus grande admiration. Après la mort de Pie XII, au moment du conclave, le général, qui, entre-temps, est revenu au pouvoir, rappellera spécialement l'ambassadeur de France auprès du Saint-Siège pour lui demander d'agir au mieux en faveur de Roncalli. Le futur Jean XXIII n'a jamais su cela. Il n'y aurait d'ailleurs pas prêté la moindre attention, puisqu'il mettait tout, comme toujours, sur le compte de la Providence et du Saint-Esprit. La province française et la Belgique sont sillonnées : on le voit dans les diocèses oubliés, dans les églises les plus humbles. Et alors qu'il croit sa mission sur terre arrivée à son couronnement et qu'il souhaite retourner vivre à Bergame chez les religieuses, son élévation à la pourpre est annoncée. Il est cardinal de l'Eglise apostolique romaine. Nous sommes en 1953, le 15 janvier. Selon uploads/Religion/ ebook-fr-occultisme-pier-carpi-les-propheties-du-pape-jean-xxiii.pdf
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- Publié le Nov 08, 2021
- Catégorie Religion
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