Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Univers . L'Univers.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Univers . L'Univers. 1907-08-03. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Samedi 3 Août 1007 çaotidiamiA- -» 14.860 Samedi 3 Août 1007 R9BK édition auoTipîgNNi paris SîHANGHK St DÉPAflTEHSNM (OHlON POSttXX} Sa an... $5 » 83 » Six mois 43 * 4® » ïsoi# moî» ...o 7 » 4© »_ Sesabonnementspartent des #*et 16 de chaque mois 5ÎN NUMÉRO: Paris et Départements: 10 centimes BUREAUX: SPulBgma Cassette, 17 (VI* arr ) ®« «'sôoun» 1 fîomt», 6S; P/aes cfe /a Minerve ÉDITION SEMI-QUOÎipl£NNE paris étranges * h dépahtehents (intlOHposutl) Caan....."...o 18 » 20 » Six mois...... 7 » 11 » TroiBmois..... 4 » 6 60 LE MONDE LA VÉRITÉ FRANÇAISE Zcs abonnementspartetUdes i*1,et i6 de chaquemois f£) Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus : ANNONCES IGEJÏCB DE LA PRESS2 BOCTÏELLB,60, r. de Richelieu st SaeiÉTâ DE PCBLICIïS SSLTSIEUS2,6, pl. de ia Bourse TELEPHONE 704-27 SOMMAIRE taèj hodsstjfavis. — Ha*h jolf. Ad joorlk jour. — Prophéties. — J. Man- tenay. A L'KxréaiBCE. — La crise marocaine. — L. N. G. correspondance romairb. — *'*. Lb décret du Saint-Opficb. — Révélationet christologte. — Lèonoe fie Grandmal- son. La caisse intkrdiooéaai.nb. — Anselme Ler- phan. La PERaâocTioî* RBLiamnss. Ls* élections de dimanchs,— Dans l'Hérault. — G. LES EVENEMENTSSD MAROC. Fbdillkton, — Les Chouans gui viennent. — Roger Duguet. PARIS, 2 A0I3T 1907 TRÈS HODESfB AVIS Oô ç[U0 je vais dire ici est très terre à terre ; mais enfin c'est sur la terre — et de la terre — que nous vivons. Ne nous élançons pas trop haut avant de savoir sur quoi nous appuyer et sur .quoi retomber en cas d'accident. Je ne veux rien dire ici du mouve ment social dans lequel s'eDgage au jourd'hui le jeune clergé. Ce mouve ment prête à de fort belles contro versés et à des joutes fort^ intéres santes en universités populaires, en cercles d'études, en conférences. Il inspire — ce qui est encore mieux — les œuvres admirables que tant de prêtres gouvernent pour la conserva tion et la préservation de lajeunesse encore saine. De ces œuvres, encore «ne fois,je n'ai rien à dire pour le mo ment,sinon que le clergé y est maître et qu'il y a fait des merveilles.Maisil ©st des natures, il est des cas aux quelsles œuvres te peuvent convenir. Je veux parlerici spécialementdes mi sères, misèresphysiques et misèresmo rales,-qui échappent à l'action com- iinunedes œuvres ouvertes à tous ceux dont la situation est normale et régu lière. Dieu sait pourtant si les prêtres n'en sont pas constamment assaillis l Or, quand une de ces misères vient frapperà la porte d'un prêtre, qu'est- ce que le prêtre a à répondre ? Il ne fera pas, je le suppose, la ré ponse d'un célèbre et encore plus riche politicien de Seine-et-Oise, ancien mi nistre, futur ministre, qui, devant des appels pressants, répondit : « Ci toyen, on lie demandait pas a Pasteur de tuer une puce ou de balayer un coin de rue» Il travaillaità tout assai nir C'est ce. que nous faisons, mes amis etmoi : nous entendons assainir la société en la débarrassant du mi crobe réactionnaire. Quand ce sera fait, vous verrez comme vous serez tous heureux1 » Ainsi soit-il i Mais encore une fois d'ici làî Et même là, est-ce que tout ira toujours bien pour chacun ? Le gé aie même de Pasteur n'empêche pas qu'on ait recours, après lui comme ayant lui, au médecin et au pharma cien. Lesréformes sociales -- en les supposant pleinement réussies, bien «conçues, bien appliquées, n'empêche s-oat jamais les misères individuelles 4'aller au prêtre. Pourquoi ? Nous le savons tous, parce qu'ellesveulent le plus de secret possible d'abord, et en suite parce qu'elles se disent que le prêtre, lui, n'a pas à chercher son .Evangile, son évangile étant fait. De là sa confiance, et de là son étonne- jaent naïf quand cette confiance qui était hélas ! si aisément excessive, peu raisonnable même, en raison de ce qu'elle espérait d'impossible,^ de difficile tout aumoins, se trouve être déçue. . , Qui de nous n'a pas vu cela cent lois, qui ne le reverra pas imJ?fois » "*'• Ce qui est ainsi confié au prêtré, pour qu'il le guérisse sans bruit et sans frais, qu'est-ce doncî Une dis grâce individuelle,un enfantincorrigi ble et déjà menacé de la justice, une fille dont il faut cacher la faute, un malade à faire soigner par d'autres que le médecin du pays, un hôpital ou iun asile chrétien, en tout cas,honnete, â trouver, des jeunes gens à caser, que sais-je î La liste en est intermina ble où trop: souvent le prêtre ne sait .que direet que faire, et, cela, dans les grandes villes, à Paris même, comme dans le moindre village. S'il veut se renseigner, il perd un temps précieux, il le perd pour lui et pour son elient : s'il n'a pas le temps, il adresse celui- ei à quelqu'un qu'il suppose, être plus éclairé ou plus influent. Heureux, si, pour Bortir d'embarras, il ne se régout pas à implorer les services du conseil ler général ou du député blocard, de telle sorte que pour avoir fait placer un malade ami du euré, les susdits po liticiens désarmeront cinquante élec teurs et se verront d® nouveau en pos sessiond'unjnaa^t leur permettra de laïciser deux hôpitaux, de chasser dix communautés et ainsi de suite. Enfin, de guerre lasse, le pauvre curé tirera son porte-monnaieet en sortira ce qu'il pourra, pour qu'il ne soit pas dit qu'on s'est adressé en vain au re présentant de la charité. Lacharité,cependant, demande àêtre éclairée.Or, dans le coursmêmedecette année, j'ai été en plus d'une occasion, stupéfait(pourquoi ne ledirais-je pas?) de voir quelle était, en matière d'œu- vres sociales,l'ignorance de certains prêtres de premier ordre. Quand on leur donne une indication, un rensei gnement,,ils s'écrient avec candeur: «Mais comment faites-vous pour sa voir tout cela? » C'est le cas de répondre : Dodus cum libro. Rien n'est plus aisé, pour une paroisse, que de se procurer les deux volumes te Y Office central des œuvres charitables, boulevard Saint- Germain, 175. Rien ne seraitplus aisé que d'en avoir un exemplaire dans chaque sacristie pour que le vicaire de semaine, pour que chaque prêtre assailli de demandes, puisse le con sulter. Qu'on ne dise pas que les volumes coûtent et que les consulter prendrait dutemps. Je répondrai que les ache ter et les étudier économiserait beau coup de temps et beaucoup d'argent. Suffiraient-ils toujours et absolument? Je uploads/Religion/ grandmaison-comentario-ao-lamentabili-revelation-et-christologie.pdf

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  • Publié le Aoû 04, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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