LA GUERISON INTERIEURE ET LE PARDON “ A présent donc, Seigneur, étends la main
LA GUERISON INTERIEURE ET LE PARDON “ A présent donc, Seigneur, étends la main pour opérer les guérisons, signes et prodiges par le nom de ton Saint Serviteur Jésus ” (Ac 4, 29-30). Durant ses trois années de ministère public, notre Seigneur Jésus Christ est allé partout annoncer la Bonne Nouvelle du salut en opérant la guérison des corps malades, des cœurs meurtris, délivrant des chaînes du péché et des obstacles que crée cette vie de péché pour la croissance spirituelle du croyant, à travers le pardon qu’il offrait. ( Ac 10, 38 et Lc 5, 17-26) Il signifiait ainsi que le salut est pleinement acquis à travers cette œuvre qu’il accomplissait. La guérison que le Seigneur a le plus largement opérée est celle de l’homme intérieur, c’est-à-dire de l’homme total (corps, âme et esprit). Cette guérison de l’homme intérieur est absolument indispensable pour une conversion radicale, profonde et totale qui seule établit le chrétien sur la voie de la sainteté véritable, comme nous le montrera cet enseignement qui nous fera comprendre ce qu’est la guérison intérieure, sa nécessité et les exigences qu’impose sa pleine réalisation. Pour bien maîtriser ce phénomène de la guérison intérieure, étudions la structure de l’homme total. 1- LA PERSONNE HUMAINE ( 1Th 5, 23) La personne humaine est composée d’un corps, d’une âme et d’un esprit. - Le corps (soma) est la partie de l’homme qui prend conscience du monde, qui grandit et qui meurt. Il se voit. Quand le corps a des ennuis, on dit qu’il est malade. On localise la maladie dans le corps. Par le corps nous entrons en contact avec le monde extérieur. Il est également un moyen de présence aux autres. - L’âme (psyché) est la partie qui fait que l’homme a conscience de lui-même ; c’est le siège des émotions, des désirs, de l’affection et de l’individualité. L’âme se caractérise notamment par l’affectivité, la volonté, la raison, l’intelligence qui représentent notre individualité. - L’affectivité est notre capacité d’aimer ou non - La volonté et la raison nous rendent capables de faire le bien ou le mal (Si 15, 15-20) - L’intelligence est notre capacité de comprendre ce qui est expliqué, de reconnaître que le bien est différent du mal. L’âme peut être malade. Cet état ne se voit pas. L’esprit (pneuma) est la partie de l’homme qui “reconnaît ”, qui a conscience de Dieu. L’esprit est la capacité d’ouverture à Dieu, la capacité de recevoir son Esprit Saint. L’Esprit comme l’âme sont invisibles. L’esprit peut être malade. La guérison intérieure, c’est la guérison des maladies de l’âme. Elle touche les blessures émotionnelles, les torts que les autres nous ont faits. A - Maladies et blessures de l’âme : maladies psychologiques. L’âme est malade quand l’affectivité, la volonté ou l’intelligence sont blessées. Ma capacité d’aimer peut être blessée lorsque par exemple, j’ai été déçu par quelqu’un qui m’avait promis le mariage. Cela peut entraîner des blocages sur plusieurs points de ma vie. Ma volonté peut être blessée lorsque je n’arrive plus à décider de faire du bien. Par exemple beaucoup de femmes déclarent en elles- mêmes : “ Je décide de faire payer à tous les hommes qui m’aborderaient désormais la déception que le premier m’a fait vivre. ” (Donner si possible un témoignage de blocage). Mon intelligence peut être blessée lorsque j’ai étudié des ouvrages ésotériques qui nient la divinité de Jésus et qui croient en la réincarnation. Ceux qui sont incapables d’accueillir la vérité des Evangiles, ceux qui rejettent la maternité spirituelle de Marie voulue par Jésus sur la croix parce que satan a enténébré leur intelligence et leur fait voir l’erreur comme la vérité et les ténèbres comme la lumière, vivent dans la négation de Dieu avec leur intelligence blessée. Nous sommes dans un monde marqué par le péché. Les conséquences du péché provoquent des traumatismes et des blocages, des blessures causées par des événements douloureux et des relations difficiles. (viol, violence, colère, menace de mort) Quelle que soit la maladie de l’âme, c’est Jésus seul qui peut guérir. Même la psychanalyse et les techniques d’autosuggestion, de pensées ou de paroles positives (mantra : parole qu’on vous demande de répéter) qui ne reposent sur aucune parole de Dieu ne pourront donner une guérison profonde et totale. “ Il m’a envoyé panser les cœurs meurtris. ” ( Is 61, 15). “ Proche est Yahvé des cœurs brisés, Il sauve les esprits abattus ” (Ps 34, 19). Par nous-mêmes, nous ne pouvons rien (cf Jn 15, 5). Combien de fois nous désirons avancer, mais combien de fois aussi notre volonté est vaincue et notre caractère n’a pas la force de s’opposer aux adversités. Bien des fois nous croyons que ce sont les autres qui doivent changer et nous l’exigeons. Alors la situation, au lieu de s’arranger s’empire et notre blessure s’aggrave, s’approfondit. Quand l’âme est blessée on ne voit pas cette blessure comme on verrait une plaie sur une jambe par exemple, on ne voit pas de signes matériels de blessure. Mais il y a des cas où la maladie de l’âme provoque des maladies physiques (exemple ou témoignage). Voici quelques exemples de blessures qui pourront nous éclairer suffisamment sur les sources des maladies de l’âme et nous instruire sur la conduite à tenir, chacun dans nos relations avec les autres : - la mort d’un être aimé nous abat, nous attriste, nous plonge dans la solitude ; - l’abandon par quelqu’un qui nous aime nous décourage ; - la calomnie (la langue est plus musclée que les bras) nous révolte (exemple ou témoignage) - les injures nous humilient et nous poussent à répliquer ou à nous justifier (exemple ou témoignage). - être victime d’injustice nous rend amer (exemple ou témoignage) - tristesse et complexe d’infériorité dus aux échecs nous font nous replier sur nous-mêmes (exemple ou témoignage). - jugement ou condamnation de soi-même (rejet de notre corps, de notre origine, de notre nom) nous font perdre la joie de vivre. Il est absolument nécessaire de se réconcilier avec soi-même dans la prière. - les sept péchés capitaux : l’orgueil, l’avarice, l’impureté, l’envie, la gourmandise, la colère et la paresse nous rendent vulnérables aux attaques du diable. Tout au long de notre vie, nous avons été blessés et il y a des domaines de notre vie qui nous font mal, qui nous font souffrir. Nous avons été blessés par la vie, par les personnes et par les situations que nous avons vécues. Tout cela crée des maladies psychologiques et spirituelles, des maladies émotionnelles. Nous avons donc besoin d’une guérison intérieure. Tant que nous ne serons pas guéris, notre vie sera continuellement troublée par nos blessures émotionnelles. B- Les blessures dues aux relations avec les autres La conséquence de ces blessures, c’est que chacun de nous a des comportements complètement faussés. Par exemple la sévérité excessive d’un père ou d’un éducateur fait que : - je ne crois plus en la Miséricorde de Dieu et j’ai peur de Lui. Je pense qu’Il me juge et me condamne, je doute de son amour comme Judas. - à cause des injures et des moqueries, je me sens méprisable, non aimé et rejeté, je suis plein d’amertume et agressif, je suis inquiet et je vis dans la peur. J’évite les autres. Je n’ai plus la paix ni la joie. Je perds la joie, le goût de vivre. Je me méprise et je suis dégoûtant pour moi- même ; j’ai de l’amertume. - quand on me méprise et qu’on préfère les autres, je m’isole d’eux, j’ai la haine dans le cœur j’entre dans le mépris et même dans l’indifférence par rapport à tout ce qui m’entoure. J’ai envie de me venger. Je m’installe dans le mensonge et la tromperie, dans les désordres sexuels, la paresse. Je manifeste la violence, la peur, la jalousie. Les blessures émotionnelles peuvent conduire jusqu’à la délinquance, à la toxicomanie (usage de la drogue), à l’alcoolisme et même au suicide ou au meurtre. La cause de la rébellion de beaucoup d’enfants est une blessure émotionnelle ou un rejet qui pousse à se révolter. Il faut beaucoup d’amour pour les guérir (témoignage souhaité). Ces blessures émotionnelles avec l’intime relation qu’il y a entre le corps, l’âme et l’esprit peuvent parfois provoquer des maladies physiques : cancer, insomnie, ulcère, malaises de la digestion, maladie nerveuse. Il est vrai, ce sont les autres qui nous blessent. Mais ce qui nous fait le plus souffrir, ce ne sont pas les coups que les autres nous font, mais ce sont nos mauvaises réactions : les plaintes, les murmures, les gémissements, les révoltes, les grognements, la colère, la rumination de l’offense. En vérité ce ne sont ni les insultes, ni les critiques, ni les rejets qui sont mauvais en soi, car ce sont là des épreuves que Dieu permet pour nous faire grandir dans la sainteté. On a insulté le Christ, on s’est moqué de Lui ; cela n’a rien diminué de son amour. Le plus souvent, ce sont ceux qui nous insultent et nous critiquent uploads/Religion/ guerison-interieure-pardon.pdf
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- Publié le Dec 30, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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