Louis-Hubert et Marie-Christine REMY JESUS-CHRIST ROY DE FRANCE "IL VEUT REGNER
Louis-Hubert et Marie-Christine REMY JESUS-CHRIST ROY DE FRANCE "IL VEUT REGNER SUR LA FRANCE ET PAR LA FRANCE SUR LE MONDE" Mgr Delassus Jehanne avait en elle tout ce qui fait le caractère vraiment français : une goutte de sang gaulois : la finesse et la malice ; une goutte de sang franc : la droiture et la loyauté ; une goutte de sang chrétien : l'esprit de dévouement des - cendu du Calvaire, l'esprit de sacrifice qui ne recule devant aucun effort, aucun danger, aucune souffrance quand il s'agit de défendre la justice et qui faisait dire à notre premier roi quand on racontait devant lui la Passion du Sauveur : "Ah ! que n'étais-je là avec mes Francs !" Monseigneur Marty, évêque de Montauban, conférence à Lyon, le 3 mars 1910. En hommage à nos deux maîtres et amis LE MARQUIS DE LA FRANQUERIE et JEAN VAQUIÉ, qui se joignirent à nous pour organiser pendant 5 ans l'Université d'été "Le Christ Roi de France". Qu'ils puissent contempler au plus tôt du haut du ciel ce qui fut le désir de leurs prières et l'âme de leur combat : qu'Il Règne sur la France, et par la France sur le monde. Que les Amis du Christ Roi de France suivent fidèlement de tels modèles de combattants, fidèles jusqu'à la mort. Que Notre Souveraine Reine nous protège dans les événements douloureux qui précéderont l'avènement de notre Divin Roi. "Aimons les défenseurs de la Vérité. Ils ne sont que des hommes et peuvent avoir des défauts ; mais en défen - dant la Vérité, ils rendent à la Société, à l'Eglise et à Dieu Lui-même, le premier de tous les services. Plus je réfléchis, plus je suis consterné de la masse d'idées fausses dans lesquelles nous nous noyons ; plus je comprends cette déca - dence absolue de tant de peuples que nous retrace l'histoire. C'EST L'ERREUR PLUS QUE LE VICE QUI LES A PERDUS. Le grand mal vient des sophistes qui se font une re- nommée en donnant une forme entraînante à l'erreur. Le vice et même le crime ont des limites, l'erreur n'en a pas. IL FAUT DONC DIRE LA VÉRITÉ SANS FINESSE, NI STRATÉGIE HABILE. Je ne connais rien de plus dange - reux que les gens qui propagent des idées fausses, sous prétexte que la nation ne voudra jamais y renoncer. Si elle n'y renonce, elle périra ; mais ce n'est pas un motif pour accélérer la décadence en adoptant l'erreur. Il n'y a d'autre règle de réforme que de chercher le vrai et de le confesser sans réserve quoiqu'il arrive. Je conçois qu'un homme pru - dent se taise momentanément sur le vrai, bien que je condamne cette prudence, mais je repousse tout homme qui se rallie par politique à l'erreur. Mgr Delassus, Semaine Religieuse de Cambrai, 1884, p. 735 LA TRIPLE DONATION Saint-Benoît-sur-Loire, mardi 21 juin 1429, 16 heures. "Si Charles VII et ses successeurs avaient compris, Ils auraient fait enchâsser le merveilleux parchemin Dans l'or et dans la soie ; Ils l'auraient entouré de pierres précieuses Car ils n'avaient pas dans leur trésor diamants comparables. Ils l'auraient relu et médité tous les jours. Non seulement ils seraient aujourd'hui sur le trône, Mais l'univers serait dans les bras de Jésus-Christ Et ce serait la France qui l'y aurait placé". J.-B. Ayroles, s. j.1 1 Dans «La vraie Jehanne d’Arc», Tome I : La Pucelle devant l’Eglise de son temps. Paris, Gaume, 1890, p. 59. L’étude du père Ayroles sur Jehanne d’Arc est, de l’avis des spécialistes, le monument de référence. Les 6 volumes de cette œuvre sont malheureusement occultés. Le Père Ayroles en a fait un condensé, disponible aux éditions Saint-Rèmi BP 79, 33410 Cadillac, sous le titre : « Jehanne d’Arc sur les autels ou la régénération de la France». 1 1 I L'histoire C'est à cette date et en ce lieu que s'est déroulé l’événement le plus important de toute l'histoire de France. Et pourtant ! Qui aujourd'hui connaît ce qui s'est passé le mardi 21 juin 1429 à 16 heures en l'abbaye de Fleu - ry-sur-Loire, appelée ensuite Saint-Benoît-sur-Loire ? Rappelons-nous. Il y avait une grande misère au Royaume de France. La France avait surtout péché par ses élites. La débauche et l'immoralité mêlées à un immense orgueil tant chez les clercs (surtout ceux de l'université 1 de Paris) que chez les laïcs, nous avaient valu le désastre d'Azincourt 2, où la fine fleur de la chevalerie française avait été exterminée. Les Anglais ne s'y trompèrent pas en disant que leur victoire était un châtiment de Dieu. Pire encore, après enquête auprès de la reine Isabeau de Bavière, la filiation du dauphin futur Charles VII fut mise en doute3 à tel point que par le traité de Troyes, Henri V Roi d'Angleterre, gendre de Charles VI (marié à sa fille Catherine, sœur du dauphin futur Charles VII), fut déclaré héritier du trône de France. Nous étions dans la pire des confusions. Mais Dieu, Lui, savait. Il savait que le dauphin était vrai Fils de France, et donc héritier. Il savait qu'il avait droit à la couronne et devait être sacré au plus tôt afin que la France ne tombe pas sous le joug anglais. C'est la seule fois en 2000 ans que Dieu, par une intervention directe, sauva un pouvoir. Il est bon de remar - quer que jamais en 2000 ans Dieu n'interviendra de cette façon vraiment miraculeuse pour sauver le pouvoir spirituel. Et pourtant, lors des persécutions de Dèce, le siège de Rome fut vacant pendant presque 4 ans ; lors du grand schisme la légitimité de plusieurs pontifes fut douteuse, parfois il y eut des antipapes. Alors «l'Esprit-Saint laissera s'écouler l'épreuve, fortifiera pendant qu'elle dure la foi des fidèles et enfin au moment marqué produira Son élu» 4. Mais toujours d'une façon naturelle. Ce ne fut que pour la France et son pouvoir temporel que Dieu intervint miracu - leusement. Il suscita une jeune fille de douze ans ne sachant "ni a ni b" pour répondre par l'humilité à l'orgueil de tous, et pour que tous comprennent que c’était Dieu Lui-même et Lui seul qui inspirait Jehanne. Il voulait prouver une fois en - core Son amour pour les Francs, nouveau peuple élu. Jehanne était toute jeune lorsqu'elle eut ses premières visions. Il fallut cinq ans à l'archange saint Michel, ange gardien de la France, à sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des philosophes, et à sainte Marguerite, reine d'Ecosse5, pour faire d'une enfant une vierge guerrière aux vertus de foi et de force incomparables. Elle rencontra Charles le 8 mars 1429 à Chinon. Le vendredi 11 mars, après avoir assisté à la messe dans la chapelle royale, la Pucelle adressa trois requêtes au Dauphin en présence de la Trémouille et du duc d'Alençon, le - quel en rendit témoignage au procès de réhabilitation. Le Père Ayroles y aborde entre autres le problème important, souvent mal abordé, de la théocratie. 1 "Son raisonnement était celui-ci : c'est à la science à déterminer le vrai du faux, le juste et l'injuste ; or, la science est le privi - lège incontestable de l'Université de Paris ; donc, c'est à l'Université de Paris à déterminer le vrai et le faux, le juste et l'injuste. Les papes et les évêques sont pour authentiquer, promulguer, faire exécuter ce que la science, ou l'Université de Paris, puis - que c'est tout un, a doctrinalement formulé. C'est, comme on le voit, le système ressuscité par ceux qui, aujourd'hui, se disent les intellectuels.... Qu'était, par suite, la mission de la Vénérable, sinon un coup de foudre que le Ciel assénait directement sur la tête de l'orgueilleuse école ?" Ayroles : L'Université de Paris au temps de Jeanne d'Arc et la cause de sa haine contre la libé- ratrice, Rondelet, 1902, page X. 23 A Azincourt les chevaliers français accueillirent avec mépris les milices bourgeoises qui s’offraient à combattre. «Qu’avons- nous à faire de tous ces boutiquiers ? disaient les ducs de Bourbon et d’Alençon. Nous sommes trois fois plus nombreux que les Anglais». On a vu le résultat. Jehanne sut éviter cette grave erreur à Orléans. 3 La première mission de Jehanne sera de confirmer au futur Charles VII qu'il était bien le fils de Charles VI. Seul Dieu pouvait le savoir. 4 Dom Guéranger : L'année Liturgique. Le temps pascal. Mercredi de la Pentecôte, p. 394. 5 Ce fut bien sainte Marguerite, Reine d'Ecosse. Lors de l'interrogatoire du 1 er mars 1431, on lui posa la question : "Interrogata si illa vox, videlicet sancta Margareta, loquatur anglicum" "Respondit : Quomodo loqueretur anglicum ? Ipsa non est de latere Anglicorum". 2 2 L'une1 de ces requêtes fut qu'«il fît donation de son royaume au Roi du ciel, et qu'après cette donation, le Roi du Ciel ferait pour lui ce qu'Il avait fait pour ses prédécesseurs, et le rétablirait dans l'état d'autrefois» 2. Le prince ne répondit pas à cette supplique. Arrêtons-nous sur ce silence de Charles. Il a uploads/Religion/ jesus-christ-roy-de-france-louis-hubert-et-marie-christine-remy.pdf
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- Publié le Fev 05, 2022
- Catégorie Religion
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