Explication de ‘Umdat-ul-Ahkâm et ‘Umdat-ul-Fiqh : ‘Uthmân bin Fârûq Nier l'obl

Explication de ‘Umdat-ul-Ahkâm et ‘Umdat-ul-Fiqh : ‘Uthmân bin Fârûq Nier l'obligation de Salât Shaykh-ul-Islâm Ibn Qudâmah رحمه هللا تعالى poursuit le chapitre avec : « Si quelqu'un nie leur (les cinq prières) caractère obligatoire en raison de son ignorance, il doit en être informé. S'il les nie par entêtement, alors il s’est rendu coupables de mécréance. » Si quelqu'un nie ou rejette les cinq Salâwât comme étant obligatoire en raison de son ignorance, ne sachant pas que ces prières ont été commandées par Allah تعالى, alors il doit être informé qu’elles sont rendues obligatoires par Allah تعالى sur les croyants dans le Coran. Comme Allah تعالى a dit dans le Coran : « Accomplissez la prière » (Coran sourate An-Nûr verset 56) Cet ordre a été répété plusieurs fois dans le Coran. Cela illustre l'importance et la portée des cinq prières obligatoires par jour. Si quelqu'un est ignorant au sujet de leur obligation, il ne doit pas être appelé kâfir (mécréant) mais il doit plutôt être éduqué sur la question. Si après avoir pris connaissance que les cinq Salâwât quotidienne sont Fard il continue de nier et ou de les rejeter en déclarant qu'il ne soit pas indispensable de les prier, alors une telle personne est un kâfir selon le consensus de la Ummah. L’Imâm Ibn ‘AbdulBarr al-Malikî رحمه هللا تعالى a enregistré ce consensus dans son fameux livre al-Istidhkâr (volume 2 page 49). L’Imâm Baha ad-Dîn al-Maqdissî رحمه هللا تعالى explique dans al-'Uddah Sharh al-'Umdah : « (Ce jugement est) par consensus et le jugement sur eux est celui des apostats. » Retarder la Salât Shaykh-ul-Islâm Ibn Qudâmah رحمه هللا تعالى poursuit le chapitre avec : « Il est interdit de la retarder au-delà de son temps » Ceci est prouvé par les paroles d'Allah تعالى : Explication de ‘Umdat-ul-Ahkâm et ‘Umdat-ul-Fiqh : ‘Uthmân bin Fârûq « Car la Salât demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés » (Coran Sourate An-Nisâ’ verset 103) Allah تعالى ordonne aux croyants : « Soyez assidus aux Salâwât » (Coran Sourate Al-Baqarah verset 238) Shaykh-ul-Islâm Ibn Qudâmah رحمه هللا تعالى poursuit le chapitre avec : « Sauf dans le cas d'une personne qui a l'intention de les combiner ou celui qui est occupé à remplir ses conditions » Cette déclaration montre clairement que ce n'est pas permis de retarder la prière de son temps prescrit, sauf pour celui qui a l'intention de combiner la prière avec une raison valable. Lorsque l'on combine les prières avec une excuse valable alors on ne prie pas en dehors de son temps car combiner les prières est prouvé via des ahâdîth sahîh mutawâtir. Par exemple, le hadîth sahîh rapporté par l'Imâm al-Bukhârî رحمه هللا تعالى et l’Imâm Ahmad رحمه هللا تعالى sous l'autorité de Anas ibn Mâlik رضي هللا عنه : « Raçoûlullâh صلى الله عليه وسلم a joint à la prière du Maghrib et de Al-‘Ishâ’ lors de voyages » (Ṣahîh al-Bukhârî Ḥadîth n°1108 et Musnad de l’Imâm Ahmad Ḥadîth n°3177 qualifié de sahîh) Remarque: Si quelqu'un a une excuse valable dans la Sharî'ah alors il est permis pour eux de retarder la prière, mais si quelqu'un n'a pas une excuse valable approuvée par la Sharî'ah alors retarder la Salât de son temps prescrit est un péché majeur. Abandonner la Salât Shaykh-ul-Islâm Ibn Qudâmah رحمه هللا تعالى poursuit le chapitre avec : « S'il abandonne (la prière) par paresse, il doit lui être demandé de se repentir pendant trois jours, et s'il le fait (tout va bien), s'il ne le fait pas, alors il doit être tué. » Explication de ‘Umdat-ul-Ahkâm et ‘Umdat-ul-Fiqh : ‘Uthmân bin Fârûq Shaykh-ul-Islâm Ibn Qudâmah رحمه هللا تعالى termine le premier chapitre dans le livre de Salât avec le jugement sur celui qui abandonne la prière par paresse, tout en ne niant pas l'obligation de celle-ci. La première chose que le Ṭâlib al-‘ilm (chercheur / étudiant des connaissances) doit être appelé est que la décision relative à la répression des actes ne peut être effectuée que par le gouvernement Islamique officielle après avoir suivi les automatismes régulateurs d'un tribunal islamique sous la supervision d'un Qadi qualifié (juge). Il n’est absolument pas correct, ni permis à quelqu'un de prendre la loi islamique dans leurs propres mains et d’essayer de mettre en œuvre des punitions. L’Islâm fournit des automatismes régulateurs dans le système judiciaire pour s’assurer que les innocents ne soient pas à puni à tort. Seul un Qadi qualifié est en mesure de déterminer la bonne punition et l'Islâm encourage toujours le juge à avoir pitié des personnes. Ceci est observé par la parole de ‘Â’icha رضي هللا عنها la Mère des croyants : « Il est préférable que la règle soit de pardonner à tort, que de punir à tort » L'étudiant en sciences doit apprendre et comprendre les décisions au bon moment et le lieu de mise en œuvre. Comme mentionné précédemment, la décision de celui qui nie ou rejette l'obligation de la prière, est un kâfir, conformément au consensus des savants de l'Islâm. Dans le cas en discussion est quand une personne admet que la prière est obligatoire mais l’abandonne totalement. Cela permet également de ne pas inclure le cas de quelqu'un qui manque parfois des prières et prie parfois. Au contraire cela est le cas d'une personne, qui admet qu'elles sont obligatoires, mais abandonne totalement les prières quotidiennes obligatoires. Il est crucial qu’il soit entendu que cette décision ne concerne pas celui qui a raté salât en raison de l'oubli ou de toute raison valable ou en raison de sommeil, perte de conscience, etc. Une telle personne est un musulman par le consensus des savants de l'Islâm et il est seulement nécessaire de rattraper la salât quand on se souvient ou est capable. Cette décision n’est pas non plus au sujet de celui qui ignore que la Ṣalât est obligatoire. Cette décision est relative et applicable à celui qui est pleinement en mesure de prier et sait qu'elle est obligatoire, l’admet totalement mais l’abandonne dû à la paresse. Il y a deux opinions principales concernant une telle personne qui abandonne la salât tout en étant capable de la faire et qui reconnaît qu'elle est obligatoire. La première opinion est que cette personne est en train de commettre un péché majeur, l'un des plus grands péchés dans l'Islâm, mais elle est toujours considéré musulmane. Telle est l'opinion des ‘Ahnaf, Shafi'î et Malikiyah et des savants postérieurs, ceci est l'opinion du Shaykh al-Albânî رحمه هللا تعالى. Ils citent ce qui suit comme leur preuve. L’Imâm Abû Dâwûd رحمه هللا تعالى rapporte : Explication de ‘Umdat-ul-Ahkâm et ‘Umdat-ul-Fiqh : ‘Uthmân bin Fârûq « Ibn Muḥayrîz dit: Un homme de Banu Kinanah, nommé al-Makhdajî, a entendu une personne appelée Abû Muḥammad au Sham, dire: Le witr est wâjib. Al-Makhdajî dit: Alors, je suis allé à 'Ubâdah Ibn As-Samit رضي هللا عنه et l'en ai informé. 'Ubâdah رضي هللا عنه dit: Abû Muḥammad dit un mensonge. J'ai entendu Raçoûlullâh صلى الله عليه وسلم qui a dit: « Il y a cinq prières qu'Allah a prescrit à Ses serviteurs. Si quelqu'un les remplit correctement (sans aucune lacune), et n’en perds rien, et ne les traitent pas à la légère, Allah garantit qu'il sera admit au Jannah (Paradis). Si quelqu'un ne les fait pas, Allah ne prend aucune responsabilité pour une telle personne. Il peut soit le punir ou l'admettre au Jannah (Paradis) » (Sunan Abî Dâwûd Ḥadîth n°1420 qualifié de sahîh par Shaykh al-Albânî dans Sahîh Abî Dâwûd) Les tenants de cette thèse affirment que si celui qui n'a pas prié peut éventuellement être envoyé au Jannah, avec la miséricorde d'Allah تعالى, alors une telle personne pourrait être un pécheur majeur, mais pas un kâfir. Un autre hadîth sahîh soutient ce point de vue est ce qui est rapporté par Abû Dharr رضي هللا عنه qui a rapporté que Raçoûlullâh صلى الله عليه وسلم a dit : « Il n'y a personne parmi les esclaves qui dit la ilaha illa-Allah et meurt dans cet état sans qu'il n’entre au Jannah » (Sahîh Muslim hadîth n°238) La seconde opinion est que cette personne est un kâfir. Telle est l'opinion des Compagnons de Raçoûlullâh ملسو هيلع هللا ىلص comme l’Imâm Ibn Hazm رحمه هللا تعالى qui a rapporté cet avis de 'Umar Ibn al-Khattâb رضي هللا عنه, Mu'âdh Ibn Jabal رضي هللا عنه, Ibn Mas'ûd رضي هللا عنه et les Sahabah en général, ainsi que la plupart des grands savants de l'islâm qui les ont suivis, y compris: l’Imâm Aḥmad رحمه هللا تعالى, l’Imâm Isḥâq رحمه هللا تعالى, l’Imâm ‘Abdullah Ibn al-Mubârak رحمه هللا تعالى, l’Imâm an-Nakha'î رحمه هللا تعالى, l’Imâm al-Hakâm Ibn 'Utaibah, l’Imâm Ayyoub as-Sakhtayânî, l’Imâm Abû Dâwûd, l’Imâm Ibn Abî Shaibah, l’Imâm az-Zuhair Ibn harb رحمه هللا تعالى, et d'autres. (Al-Muhallâ volume 2 page 15) C’est également un avis rapporté par l'Imâm ash-Shâfi'î رحمه هللا تعالى attribué à lui par l'Imâm Ibn Kathir رحمه هللا تعالى. Des savants les plus récents ce fut l'opinion du muftî 'AbdulAziz bin Bâz رحمه uploads/Religion/ kit-b-sal-t-2ieme-partie.pdf

  • 12
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Nov 30, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.9464MB