THE SAVOISIEN « Seigneur, tous les damnés ont déserté l’enfer et semblent parco

THE SAVOISIEN « Seigneur, tous les damnés ont déserté l’enfer et semblent parcourir la France... pour jeter partout leur poison et leur venin... » Archange Saint Michel Marquis de La Franquerie Marie-Julie Jahenny la stigmatisée bretonne ASSOCIATION DES AMIS de MARIE-JULIE JAHENNY Une association des Amis de Marie-Julie a été fondée en 1958 dans le but de réunir les fonds nécessaires pour : 1. — acquérir la chaumière et le petit jardin où Marie-Julie a vécu. 2. — une fois cette acquisition faite, restaurer et entretenir la chaumière. 3. — maintenir le souvenir de la pieuse stigmatisée. 4. — réunir et dépouiller tous les documents concernant Marie- Julie en vue de préparer les dossiers en vue de l’Introduction éventuelle de la Cause de la pieuse stigmatisée en Cour de Rome. Cotisations : • Adhérent, minimum 10 frs • Bienfaiteur, minimum 20 frs • Fondateur, minimum 100 frs Pour assurer la présence rémunérée d’une Secrétaire, l’Association demande à ceux de ses Membres qui le peuvent de s’engager à faire un versement mensuel. Les deux premiers buts étant présentement impossibles à réaliser, du fait que la chaumière est possédée par un particulier qui de par la donation qu’il en a reçue ne peut ni la céder, ni en faire l’apport, l’Association — en vertu de la loi — ne peut recevoir de dons pour l’entretien d’un immeuble ne lui appartenant pas. Marie-Julie Jahenny la stigmatisée bretonne Ouvrages du Marquis de La Franquerie • La Vierge Marie dans l’histoire de France avec préface du Cardinal Baudrillart. Ouvrage couronné par l’Académie Française. • La mission divine de la France. • Mémoire pour la consécration de la France à saint Michel. Préface de s. exc. Mgr de la Villerabel, archevêque d’Aix. • Saint Louis Roi de France. • L’infaillibilité pontificale, le syllabus, la condamnation du modernisme & du sillon, la crise actuelle de l’église. • Le caractère sacré & divin de la royauté en France. • Le sacré-cœur & la France. • Saint Joseph. • Saint Rémi, thaumaturge & apôtre des francs. • Jeanne d’Arc la pucelle, sa mission royale, spirituelle & temporelle. • De la sainteté de la Maison Royale de France. • Louis XVI, roi & martyr. • Le droit royal historique en France. • Madame Elisabeth de France. • Un grand et saint pape qui aimait la france : Pie XII tel que je l’ai connu. • Saint Pie x, sauveur de l’église & de la France. • Charles Maurras, défenseur des vérités éternelles. • La consécration du genre humain par Pie XII et celle de la France par le Maréchal Pétain au cœur immaculé de Marie. • Marie-Thérèse : sa mission concernant le clergé — Ses révélations concernant la très sainte Vierge Marie. • Marie-Julie Jahenny : sa vie — ses révélations. • Le saint Pape et le grand Monarque d’après les prophéties. • Lucifer et le pouvoir occulte. Marie-Julie Jahenny PRO MANU SCRIPTO PRIVATIM Réservé aux Membres de l’Association des Amis de Marie-Julie © by Marquis de la Franquerie - La Chapelle Hermier - 85220 Coex Novembre 1977 • “Non Fui, Fui, Non Sum, Non Curo“ : « Je n’existais pas, j’ai existé, je n’existe plus, cela m’est indifférent. » Un serviteur inutile, parmi les autres 1er février 2015 scan, orc, mise en page LENCULUS Pour la Librairie Excommuniée Numérique des CUrieux de Lire les USuels Toutes les recensions numériques de LENCULUS sont gratuites 7 Mesdames, Messieurs, C’est avec émotion et joie que je vais vous parler aujourd’hui de Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée de la Fraudais, à Blain, en Bretagne. Je l’ai beaucoup connue et ai reçu de grandes grâces au cours des extases auxquelles j’ai assisté. Et tout d’abord, qu’est-ce qu’une stigmatisée ? Tanqueray, dans son « Précis de Théologie ascétique et mys­ tique » (1), va répondre : « Ce phénomène consiste dans une sorte d’impression des plaies sacrées du Sauveur sur les pieds, les mains, le côté et le front : elles apparaissent spontanément, sans être provoquées par aucune bles­ sure extérieure, et laissent couler périodiquement un sang non vicié... « Il semble constaté que la stigmatisation n’existe que chez les extatiques, et qu’elle est précédée et accompagnée de très vives souffrances, physiques et morales, qui rendent ainsi le sujet conforme à Jésus souffrant. L’absence de ces souffrances serait un mauvais signe : car les stigmates ne sont que le symbole de l’union au divin Crucifié et de la participation à son martyre. « L’existence des stigmates est prouvée par de si nombreux témoi­ gnages que les incroyants eux-mêmes en admettent généralement l’existence ; mais ils essaient de l’expliquer d’une façon naturelle... » Les signes pour discerner les vrais stigmates, d’origine surnatu­ relle sont les suivants : « 1° — Les stigmates sont localisés aux endroits mêmes où Notre- Seigneur reçut les cinq plaies, tandis que l’exsudation san­ guine des hypnotisés n’est pas localisée de la même façon ». « 2° — En général le renouvellement des plaies et des douleurs des stigmatisés a lieu aux jours ou aux époques qui rappellent 1 — p. 951, articles 1522 à 1525. 8 le souvenir de la Passion du Sauveur, comme le vendredi ou quelque fête de Notre-Seigneur ». « 3° — Ces plaies ne suppurent pas ; le sang qui en coule est pur, tandis que la plus petite lésion naturelle sur un autre point du corps amène de la suppuration, même chez les stig­ matisés. Elles ne guérissent pas, malgré les remèdes ordi­ naires, et persistent parfois pendant trente et quarante ans ». « 4° — Elles produisent d’abondantes hémorragies : ce qui se conçoit le premier jour où elles paraissent, mais devient inexplicable pour les jours suivants. L’abondance des hémor­ ragies demeure aussi inexpliquée ; les stigmates sont géné­ ralement à la surface, loin des gros vaisseaux sanguins, et cependant ils laissent couler des flots de sang ! » « 5° — Enfin, et surtout, ces stigmates ne se trouvent que chez des personnes qui pratiquent les vertus les plus hé­ roïques, et qui ont en particulier un grand amour de la croix. « L’étude de toutes ces circonstances montre bien que nous ne sommes pas ici en face d’un cas pathologique ordinaire, mais qu’il y a là l’intervention d’une cause intelligente et libre qui agit sur ces stig­ matisés pour les rendre plus conformes au divin Crucifié ». Il n’y a donc aucune assimilation possible entre les phénomènes mystiques et les phénomènes morbides. n Marie-Julie naquit le 12 février 1850, à Blain, au hameau de Coyault. Fille de Charles Jahenny et de Marie Boya, elle était l’aînée de cinq enfants. Ses parents appartenaient à des familles foncière­ ment chrétiennes de « cette classe paysanne qui sait allier à une mo­ deste aisance l’amour du travail et la simplicité dans les habitudes de la vie » (2) 2 — Pierre Ragot, La stigmatisée de Blain : Marie-Julie Jahenny — p. 29 et 31. 9 A partir de sa première Communion, Marie-Julie eut un attrait particulièrement grand pour l’Hôte divin du Tabernacle et avec joie elle répondait au désir de Jésus qui lui disait : « Reste encore un peu avec moi ». L’enfant, attentive à la voix intérieure qu’elle entendait, ai­ mait le calme et le recueillement qu’elle trouvait en se retirant à l’écart « pour jouir paisiblement de la présence de Dieu et prier en silence ». Cependant, de bonne grâce, elle jouait avec ses sœurs, son frère et ses compagnes, pour leur faire plaisir. Dès qu’elle fut en âge de le faire, elle aida sa mère aux soins du ménage. Pour arriver à plus de per­ fection, elle s’agrégea de toute son âme au Tiers-Ordre Franciscain. « Tant qu’elle put se rendre à l’Église — écrit M. Ragot (3) — elle fut le modèle de la paroisse par sa régularité, sa modestie et édifia tout le monde par son recueillement, sa dévotion et sa ferveur ». Avec une piété angélique, elle aimait à s’approcher de la Sainte Table. La stigmatisation de Marie-Julie commença en 1873. Le Docteur Imbert-Gourbeyre, Professeur à la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand, écrit : 3 — Voir note page précédente. Les stigmates des mains 10 « Dès la première année de la stigmatisation... Je fus appelé par Monseigneur Fournier, Évêque de Nantes, à l’effet de procéder à l’exa­ men médical de cette jeune paysanne bretonne : elle avait alors vingt- trois ans. Examen fait, je déclarai à l’évêque qu’il était en possession d’une stigmatisée de bon aloi, qu’il n’y avait pas de fraude à La Fraudais. « Monseigneur Fournier arriva promptement à cette conviction que les manifestations présentées par sa diocésaine étaient d’origine divine ». Le 6 juin 1875, le pieux évêque écrivait au docteur : « Les rapports que je ressaisis chaque jour sur Marie-Julie me dé­ montrent de plus en plus l’action de Dieu sur cette âme : il lui accorde des grâces d’un ordre surnaturel évident. En même temps, elle grandit en vertus, en sentiments élevés. Le naturel et l’humain disparaissent chez elle, et elle a souvent uploads/Religion/ le-sage-de-la-franquerie-de-la-tourre-andre-marie-julie-jahenny-la-stigmatisee-bretonne-pdf.pdf

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  • Publié le Jan 11, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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