Marthe Robin Journal (1929-1932) Que chacun de mes jours Soit un pas en avant v

Marthe Robin Journal (1929-1932) Que chacun de mes jours Soit un pas en avant vers la Lumière Tout pour l’amour de Dieu pour l’honneur de la sainte Eglise et le salut des âmes Gloire à Dieu... Joie au prochain... Sacrifice pour moi. Aimer Jésus, aimer les âmes pour leur faire aimer Jésus. Ma vie se consume sans fin, dans les douleurs, les épreuves, les déchirements de toutes sortes, dans l’oraison, l’abandon d’amour. Ma vie est tout entière à Dieu pour les âmes ! Tout entière à Jésus enfant, à Jésus agonisant et crucifié, à Jésus-Hostie, pour l’amour des âmes... tout entière aux âmes pour l’amour de Jésus. Je brûle du désir immense de donner à tous, de communiquer à tous les flammes ardentes de mon amour pour Jésus, et pour Jésus crucifié, et de la charité infinie qu’il répand en mon âme en faveur de chacun et de tous. Les seize diamants pour atteindre la plus haute perfection Amour de Dieu – amour du prochain – chasteté – pauvreté – pureté – obéissance – patience – humilité – renoncement – douceur – assistance aux offices – fidélité à l’oraison – mortification intérieure – confiance – silence – paix. ______________ Conseils pour avancer dans la voie de la perfection 1. Plus on foule aux pieds, plus on se dépouille des vaines jouissances du monde et de tout ce qui vient de lui, plus on pénètre les choses divines et plus on est à même de comprendre les hautes vérités et d’amasser ainsi de grands trésors spirituels. 2. Mourir à tout fait trouver la vie en Dieu ! N’enchaînons ni notre cœur ni nos pensées aux créatures, si nous voulons conserver souverainement pure la face du divin Rédempteur dans notre âme. C’est au fur et à mesure que nous nous détachons du créé que nous jouissons des lumières divines, car Dieu ne peut être comparé en rien aux créatures. Il est bien à plaindre, celui à qui Dieu ne suffit pas. 3. Le mal est un poison perfide, fuyons-le, écartons-nous de lui comme d’un gouffre affreux. Avec un saint courage, pratiquons le bien de tout notre cœur, de toutes nos forces, allons toujours au plus parfait, et la confiance, la paix rayonnera dans nos âmes. 4. Le plus grand honneur que nous puissions rendre à Dieu est de le servir dans toute la perfection de l’Evangile : toute pratique qui s’en éloigne n’est d’aucun mérite pour l’âme et d’aucune récompense. 5. Souvenons-nous bien que les biens et les maux n’arrivent qu’avec la permission de Dieu, et ainsi nous n’aurons ni orgueil ni découragement dans le bonheur comme dans l’adversité. Acceptons tout de la main de Celui qui est la toute Bonté. Puisque nous recevons les biens de la main du Bon Dieu, pourquoi ne recevrions-nous pas les maux, permis pour notre bien, qui nous viennent de lui ? 6. Qu’elle est chérie du Cœur de Jésus, l’âme humble et pure qui s’immole, qui s’abîme dans son propre néant et qui s’abandonne sans réserve dans la confiance et l’amour du Tout. Pourquoi vouloir se gouverner soi-même quand on a donné sa volonté à Dieu ? 7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour. 8. Qui se relâche dans les exercices spirituels et trouve gênant le joug du Seigneur est, hélas, bien près de la chute. Pénétrons-nous bien de cette vérité, et qu’elle nous engage à nous tenir sur nos gardes. 9. N’oublions pas que nous n’avons été faits chrétiens que pour devenir saints : c’est pourquoi nous devons travailler sans trêve, sans relâchement à nous perfectionner dans le service et l’amour de Dieu. 10. En toutes choses, dans toutes nos œuvres, n’ayons que notre sanctification et la gloire de Dieu en vue ; sans cela nous ne recueillerons ni profit, ni avancement, ni mérite. Quelle perte plus irréparable, quel aveuglement plus grand, quelle ruine plus navrante que montrer de l’attachement pour ce qui n’est que poussière, que vaine fumée ! 11. Travaillons sans relâche, sans arrêt, à vaincre notre nature, et nous avancerons plus vite dans la belle voie de Dieu, que par le secret contentement de jeûner au pain et à l’eau. 12. N’abandonnons jamais le pieux exercice de l’oraison, quand même nous n’y trouverions que sécheresses et souffrances, quand même notre esprit y serait en proie à de terribles et pénibles distractions. Que ceci au contraire nous engage à persévérer, car très souvent Dieu veut éprouver jusqu’où nous avons embrassé la Croix. N’oublions pas que nous ne devons en rien rechercher notre satisfaction, mais plaire à Dieu et nous perfectionner. L’âme doit avoir à cœur de sortir bien humble de l’oraison ; c’est alors que le démon, comprenant qu’il ne gagne rien, ne renouvellera que très rarement ses artifices. L’humilité appelle la confiance. Plus l’humilité descend, plus la confiance monte, plus l’âme s’élève à l’amour. 13. Trouver du dégoût dans l’oraison et la négliger, c’est armer contre nous l’Esprit infernal et l’armer des armes mêmes avec lesquelles nous devrions nous défendre de lui. Pour l’oraison, le Seigneur veut des âmes bien dociles et bien fidèles et bien souples, ne se confiant nullement, aucunement en elles-mêmes. Veillons et prions pour ne pas passer de la sécheresse à la tiédeur. 14. N’aspirons ni aux révélations, ni aux communications surnaturelles, mais que notre âme ne soit éprise que de la véritable perfection, en dehors de toute consolation. Servons-nous uniquement, aveuglément, de notre vrai guide – la foi – pour voler à l’union, à l’amour. 15. La souffrance est la voie la plus laborieuse, mais elle est la plus sûre, la plus méritante aussi. C’est la voie du Seigneur. Il nous a lui-même montré ce chemin comme étant celui de la plus haute perfection quand il a dit : « Je frapperai ceux que j’aime ; tous mes amis auront part à mes souffrances et partageront ma Croix ». 16. Si les âmes connaissaient le prix de la souffrance et de l’humilité pour acquérir des vertus et travailler au salut des âmes, elles ne chercheraient ni ne voudraient avoir des consolations en rien. Les souffrances de la vie ne sont que de peu de durée, les trésors qu’elles nous font amasser sont pour l’éternité. 17. Aucune occupation, aucun prétexte ne doit nous faire négliger l’examen de conscience ; pour chaque faute nous devons faire acte de réparation. « Cette résolution a l’avantage de raffermir notre volonté de ne plus pécher. » 18. Chaque fois que nous nous refusons une satisfaction trop naturelle, le Seigneur, qui est toute bonté, nous le rend au centuple dès cette vie même, tant au spirituel qu’au temporel. Si au contraire nous nous l’agréons et si nous cédons, c’est au centuple que nous éprouvons l’amertume et le remords. 19. Nous nous rendons indignes de l’amour de Dieu toutes les fois que nous laissons aller notre cœur à la colère, toutes les fois que nous fermons la porte à la charité et au pardon. 20. Ne cherchons pas à savoir ni beaucoup, ni peu, ni rien de ce qu’on pense et dit de nous ; pensons à plaire à Dieu et à l’aimer par-dessus toutes choses. Demandons-lui que sa sainte volonté soit faite, mais jamais la nôtre, donnons-nous à lui, c’est là notre devoir. 21. L’entière mortification des sens, le détachement absolu du créé est indispensable à l’âme qui veut atteindre la divine union. La doctrine de Jésus Christ nous enseigne le détachement de toute chose afin d’être toujours libres à recevoir le Saint-Esprit dans nos âmes. Le créé tourmente et abaisse. L’Esprit de Dieu purifie et sanctifie. 22. Notre perfection n’est réellement possible qu’en raison de nos sacrifices ; l’oraison, le silence, la patience, le renoncement, la mortification intérieure et extérieure sont les grands actes par lesquels, avec la confiance en Notre Seigneur Jésus Christ et la divine protection de la Sainte Vierge, nous pouvons arriver à notre fin dernière : l’Amour divin. 23. Ne considérons jamais les afflictions et la pauvreté comme des châtiments, mais au contraire accueillons-les comme un trésor de grande valeur, puisque c’est par elles que nous devenons, pour ainsi dire, d’autres Jésus ! Quoi de plus vrai et de plus enthousiasmant ! 24. Aimons Dieu ! Aimons aussi notre prochain quel qu’il soit ; c’est le commandement formel imposé à tous par Jésus Notre Seigneur. Et aimer de cette façon, c’est aimer en Dieu, donc en toute liberté d’esprit et de cœur. S’il arrive même qu’il se produise un certain uploads/Religion/ marthe-robin-journal.pdf

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  • Publié le Jan 29, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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