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ͯ·˙È '‰ ˙¯ÊÚ· 5 minutes éternelles Programme d’étude journalier Tamouz 5771 Au sommaire : - Halakha: - Coudre/déchirer/découper à Shabbat du 30 Sivan au 19 Tamouz - lois du 17 Tamouz du 15 au 17 Tamouz - Porter à Shabbat du 20 au 29 Tamouz - Pensée Juive: - Emouna et Bita'hon du 1er au 22 Tamouz - Le déclin de San'hériv du 23 au 29 Tamouz - Parachat Hachavoua tous les vendredis et Shabbats © 2010 - H.M & S. Dahan. La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté lasériedebrochuresdédiéeauxfrancophonesqu’ilal’intention d’éditer et d’appeler « 5 minutes éternelles ». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Aprèss’êtredélectédeladouceurdelaTorah,ildémultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. 4 Halakha : Tofer/Koréa Sam. 30 Sivan 5771 1. Deux des 39 Mélakhot –travaux interdits du Shabbat– sont Tofer –coudre, et Koré’a –déchirer. Comme toutes les Melakhot, nos Maîtres les ont déduites des travaux nécessaires à la construction du Mishkan –le Tabernacle. La Melakha de Tofer –coudre– se retrouvait dans la confection des habits des Cohanim, ainsi que des différentes étoffes qui faisaient office de palissade du Mishkan. Tandis que la Melakha de Koré’a –déchirer– se retrouvait lorsque ces étoffes étaient trouées par des mites. Pour refermer ces trous, il n’était pas élégant de recoudre directement les tissus adjacents au trou, car la toile pouvait gondoler. Il fallait d’abord inciser le tissu au-dessus et en-dessous, puis coudre harmonieusement les morceaux attenants. La Guemara déduit de ces actions 2 travaux interdits : coudre, et déchirer. 2. Le principe de la Melakha de Tofer –coudre, consiste à ne pas lier deux tissus de manière permanente. On transgresse cet interdit Déoraïta – par la Torah, dès que l’on coud 2 coutures, c’est-à-dire que l’on plante 2 fois l’aiguille à travers les 2 tissus. Si on ne fait qu’un seul point, on transgresse un interdit Dérabanan – d’ordre rabbinique. 3. A l'opposé la Melakha de Koré’a –déchirer, consiste à ne pas séparer/craquer un tissu. Il faut cependant apporter une précision importante. Nous apprenions dans notre introduction aux Melakhot (n°3) qu’une Melakha réalisée en Mekalkel – dans un but destructif – n’est pas une transgression Deoraïta. Pour la Melakha de Koré’a aussi, on ne transgressera l’interdit de la Torah que si cette déchirure est constructive, c.-à-d. que l’on améliore le tissu ainsi, comme dans le cas du Mishkan par ex., où l’intention était de mieux le recoudre. De même la Guemara (Shabbat 105B) rapporte que déchirer un vêtement pour calmer une colère est qualifiée de but constructif, et est interdit par la Torah. Toutefois, celui qui déchire un tissu dans l’intention de le détériorer uniquement transgresse un interdit Dérabanan. Refoua chelema à Amram Yona ben Hannah 5 Parachat Houkat 02/07/2011 Durant la traversée du désert, les Bnei Israël s’abreuvaient du puits de Myriam, qui était un rocher à partir duquel jaillissait une source. Lorsque Myriam décéda, le puits cessa de donner son eau. Le peuple affolé vint se lamenter auprès de Moshé et Aharon, qui se rendirent à l'entrée de la Tente d'assignation et se jetèrent sur leur face. Hashem se dévoila et leur ordonna de refaire jaillir l'eau du rocher en présence de tout le peuple. Et Moshé leur dit : « Ecoutez, rebelles! Est-ce que de ce rocher nous pouvons faire sortir de l’eau pour vous?» Moshé leva la main, et frappa le rocher de son bâton par deux fois. Il en sortit de l’eau en abondance, et le peuple et ses troupeaux en burent. Hashem reprocha ensuite à Moshé et Aharon de ne pas avoir sanctifié son nom en cette occasion, et les punit en les privant d'entrer en Erets Israël. Toutefois, la Torah ne précise pas exactement quelle était leur faute. Les différents commentateurs proposent plus d’une dizaine d’explications. Mentionnons celle de Rashi : Hashem les somma de parler au rocher, et non de le frapper. L’émotion procurée par la scène du rocher qui obéit à la simple voix de Moshé, qui parle au nom de Hashem, leur aurait fait intégrer l’importance vitale d’écouter la Torah. Quelle que soit la faute exacte, Rashi précise (Paracha de Matot 31 :21) que la raison qui les amena à fauter réside dans leur apostrophe : ‘Ecoutez rebelles!’. Et d’expliquer au nom du Midrash : Lorsqu’un homme se met en colère, il oublie la Torah et commet des erreurs! Lorsque la colère monte dans le cœur, une étincelle s’allume. Si par malheur, on l’extériorise à ce moment-là, un feu dévastateur jaillit dans le cœur, et engage toutes les neurones dans le nouveau combat. Dans ces instants, plus aucun sentiment ni désir ne peut attirer. On perd de ce fait toute objectivité. Les choses réellement importantes deviennent futiles, et ce qui concerne sa lutte devient primordial. Il faut absolument s’habituer à ne jamais laisser jaillir ce feu, en ne faisant aucune action, ou ne prononçant aucune insulte, jusqu’à ce que la colère s’estompe. 6 Halakha : Tofer/Koréa Dim. 1er Tamouz 5771 L’objet principal de notre étude mensuelle est d’étudier les Melakhot de Tofer et Koré’a – coudre et déchirer. Toutefois, nous rencontrerons au cours de notre approfondissement 5 autres Melakhot : Mé’hatekh – découper. Oreg et Potsé’a – tisser un tissu et le défiler. Hotsaa – faire sortir un objet d’un domaine privé au domaine public. Et Makeh Bepatish – donner le dernier coup de marteau, que nous étudiions le mois dernier. Définissons d’abord les principaux traits de ces Melakhot. 1. Me'hatekh – découper. Le toit du Ohel Moed – la tente d’assignation – était fait notamment de peaux de béliers et de ta'hach (un animal qui ne fit son apparition que pour la construction du Mishkan). Une fois ces peaux travaillées, elles étaient découpées à une taille précise. De ce travail découle l’interdit de ne découper pendant Shabbat aucun tissu ou matériau à une taille précise. Une application fréquente de cet interdit est le découpage du papier-toilette, que nous détaillerons plus tard. Remarquons que ce travail-type ressemble beaucoup à celui de Koré’a – déchirer– appris hier. D’ailleurs, beaucoup de cas de déchirure que nous évoquerons ne seront permis qu’après vérification de leur non appartenance à la Melakhade Mé’hatekh. Précisons pour le moment que la caractéristique fondamentale de ce travail-type est le découpage avec précision, selon une taille ou une ligne précise. La Guemara dans Shabbat 74B évoque l’exemple de celui qui coupe des brindilles de bois de même taille. Ou encore, celui qui coupe des plumes pour remplir un coussin avec la partie souple. A l'opposé, un découpage sans aucune précision est totalement permis, même Midérabanan. Par contre, la Melakha de Koré’a ne se définit pas selon la manière de découper, mais selon le résultat, qui consiste à obtenir 2 chutes de tissu à partir d’un. Nous reviendrons Beezrat Hashem sur les différences entre ces 2 Melakhot dès notre introduction achevée. 7 Moussar : Emouna/Bitahon 03/07/2011 Durant la Grande Guerre, le Brisker Rov – le rav de Brisk, rav Its’hak Zeev Soloveitchik zatsa’l – résidait dans un lieu qui essuyait fréquemment des tirs d’obus. Faute de bunkers, les habitants descendaient aux rez-de-chaussée des immeubles, considérés comme plus sûrs. Le Birsker Rov aussi descendait s’abriter. Mais lorsque les bombardements s’intensifièrent, lesimmeublestouchés s’écroulaient,negraciantengénéral les habitants d’aucun étage. Lorsque le Brisker Rov prit connaissance de cette réalité, il ne descendit plus, et resta dans sa chambre du dernier étage en priant et étudiant. Quelques années plus tard, on lui demanda les raisons de son attitude. Il s’expliqua : "Lorsque les bombardements n’étaient pas intenses, l’abri au RDC était supposé utile pour la survie. Le devoir de Hishtadlout –fournir des efforts– était donc imposé, car il est interdit de vivre en comptant sur un miracle. Mais lorsqu’il s’avéra lacunaire pour tant de cas, la survie par cette Hishtadlout était de toute façon de l’ordre du miracle. Il m’était de ce fait permis de m’en remettre totalement à ma Emouna en Hashem, dont les moyens de sauver sont illimités!" Comme nous l’introduisions le mois dernier, le thème choisi pour les prochaines semaines uploads/Religion/ n008-tamouz-5771.pdf

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  • Publié le Mai 30, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.7439MB