A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Deus Meumque Jus Rite Ecossais Anc
A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Deus Meumque Jus Rite Ecossais Ancien et Accepté Ordo Ab Chao Au Nom et Sous les Auspices du Suprême Conseil de France Liberté – Egalité - Fraternité --------------- Connaître-Aimer-Agir TEC et vous tous mes TCF Chevaliers, « Sem, Cham et Japhet » I) Symbolisme et légende du 21° degré : Mots sacrés du 21° degré, ou Noachite, « Sem, Cham et Japhet » sont les noms des trois fils de Noé (Gen. 5 : 32 et 9 : 18) auquel réfère la légende du Grade. En effet, les descendants de Noé, oubliant l’alliance contractée avec l’Eternel, symbolisé par l’arc-en-ciel, selon laquelle il ne détruirait plus jamais les hommes par un déluge, résolurent de construire une tour assez élevée pour se mettre à l’abri de la vengeance du Tout-Puissant. A cet effet, ils choisirent une plaine, appelée Sennar, en Asie. Dix années après que les fondations de la tour eurent été faites, le Seigneur regarda vers la terre et aperçut la tentative audacieuse et orgueilleuse des enfants des hommes. Il descendit sur la terre pour déjouer leur projet téméraire. A cette fin, il créa la confusion des langues parmi les ouvriers. C’est pourquoi la tour fut appelée Babel, ce qui signifie confusion. Quelques temps plus tard, Nemrod, qui fut le premier à établir des distinctions entre les hommes et qui revendiqua le droit de vivre éternellement, fonda une ville en ces lieux. Elle fut nommée Babylone, ce qui signifie cercle de confusion. 1 Phaleg, architecte de la tour, s’était retiré en pénitence… en Germanie (Prusse), nous dit- on. En l’an 553, on découvrit les ruines d’un édifice triangulaire au centre duquel se trouvait une colonne de marbre blanc sur la base de laquelle était gravée en caractères hébreux toute l’histoire du pénitent Phaleg qui était le fils de Heber, dont le père était fils d’Arphayad, qui était le fils de Sem, l’aîné des fils de Noé. On découvrit également une pierre d’agate dans le tombeau de Phaleg, ainsi que deux autres pierres triangulaires. Par leurs inscriptions, nous avons appris que nos ancêtres avaient bâti plusieurs édifices souterrains, afin qu’ils ne soient pas profanés, et que celui d’Enoch fût le premier. Les Noachites, appelés aussi Chevaliers prussiens, sont ainsi les héritiers de Phaleg, tout comme les Maîtres Maçons sont les descendants d’Hiram. Alors, ces derniers demandèrent aux Noachites à être initié dans leur ordre, et ils admirent en même temps les Chevaliers Prussiens aux mystères de la Maçonnerie. Depuis cette époque, les Noachites ne peuvent plus recevoir un candidat qui ne serait pas un Parfait Maçon comme l’imposent les statuts et les lois de la Maçonnerie. Il est également expressément défendu de recevoir aucun candidat qui n’ai auparavant donné des preuves de son zèle et de sa capacité dans l’ordre des Maîtres, descendants d’Hiram. Il faut que le candidat prouve avoir rempli les fonctions d’Officier dignitaire dans une Loge juste et régulière. II) Le Noachisme dans la Bible : « Noé était un homme juste, intègre parmi ses contemporains, et il marchait avec Dieu. Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. La terre se pervertit devant Dieu et elle se remplit de violence. Dieu regarda la terre elle était pervertie, car toute chair avait une conduite perverse sur la terre » (Genèse 6- 9-12). « Noé fut trouvé parfaitement juste, au temps de la colère il fut un surgeon : Grâce à lui un reste demeura à la terre lorsque se produisit le déluge. Des alliances éternelles furent établies en lui, afin qu’aucune chair ne fût plus anéantie par le déluge » (Ecclésiastique 44 17-18). « Par la foi, Noé, divinement averti de ce qui n’était pas encore visible, saisi d’une crainte religieuse, construisit une arche pour sauver sa famille. Par la foi, il condamna le monde et il devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi » (Epître aux Hébreux 11.7). 2 Ces trois textes nous donnent immédiatement une idée précise de Noé : Noé est un homme Juste, Intègre, il a foi en Dieu. Notons également que Noé n’est ni juif, ni chrétien, ni musulman, mais notons aussi que ses trois fils seront la souche de toute l’humanité. Noé est universel, les grands principes qu’il enseigne à ses fils sont universels. Notre histoire religieuse est une succession « d’Alliances » (Berith) entre Dieu et un homme (qui représente un peuple ou l’humanité entière). La première entre « Dieu » et Adam. Dieu donne toute la terre à l’homme, mais il ne doit pas toucher à l’arbre de la « Connaissance ». Première transgression, première évolution, première punition : L’homme est chassé du Paradis. La deuxième entre « Dieu » et Noé. Dieu punit les hommes pour leur violence et leur perversité, mais Dieu sauve Noé car il est juste, intègre, et a la foi. Il promet de ne plus détruire la terre, et donne à l’homme le privilège de manger la chair des animaux (mais sans le sang), interdiction est faite de répandre le sang de ses semblables. Viendront ensuite l’alliance avec Abraham (promesse de la terre de Canaan contre la promesse de la circoncision.) Puis l’alliance avec Moïse contre l’obéissance au Décalogue. Et enfin la « Nouvelle Alliance » celle établie par le Christ lors de la Cène, avant sa mise en croix, sa mort et sa résurrection. Alliance, comme le souhaitait Jérémie, inscrite dans le cœur des hommes et non plus gravée dans la pierre. Noé donne à ses fils pour seul commandement : « Défense de servir des idoles. Défense de dire des blasphèmes. Défense de tuer ». Enfin trois points fondamentaux du Noachisme : « monothéisme, respect de « Dieu », respect de l’homme ». III) Le Noachisme dans nos constitutions : L’article 1er de nos constitutions nous dit qu’un Franc-Maçon est obligé d’obéir à la « Loi morale » et que s’il comprend bien l’Art il ne sera jamais un « Athée stupide » ni un « Libertin irréligieux » mais qu’il doit se soumettre seulement à cette religion « que tous les Hommes acceptent » et qui consiste à être des hommes bons et loyaux, hommes d’honneur et de probité quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer. 3 La version de 1738 est encore plus claire : Un maçon s’oblige à observer la loi morale, et s’il comprend droitement le métier, jamais ne sera stupide athée ni libertin sans religion, ni n’agira jamais contre sa conscience..... Mais la maçonnerie existant en toutes les nations, même de religions différentes, le seul devoir est aujourd’hui d’adhérer à cette religion où tous les hommes s’accordent c’est à dire d’être hommes bons et vrais, ou hommes d’honneur et de probité, n’importe les appellations, religions ou croyances qui les distinguent, car ils s’accordent tous sur les trois grands articles de Noé, et c’en est assez pour préserver le ciment de la loge. Ces versions de l’article 1er, résument ce qu’est le Noachisme, une morale qui au-delà de tous dogmes, doit construire des hommes justes, loyaux, conscients de leurs devoirs, respectant la notion de Grand Architecte de l’Univers, mais en toute liberté spirituelle et intellectuelle, sachant parfaitement que quel que soit le nom qu’on lui donne « Dieu » est toujours et partout le « Même », et en ce qui me concerne indéfinissable pour notre esprit si limité par rapport à « l’incommensurable Tout ». Si nous nous plaçons à l’époque des Constitutions d’Anderson, et dans l’esprit de l’article 1er, nous constatons une indéniable volonté de réunification, de tolérance. A cette période Leibniz veut réunir les Eglises, d’abord les Eglises protestantes entres elles, puis avec l’Eglise catholique, « On ne doit pas distinguer ce qui distingue, » dit-il, mais rechercher et retrouver les similitudes profondes et fondamentales qui unissent sur les points essentiels : sur Dieu, sur la création du monde et de l’homme, sur le péché originel, sur les mystères, sur le rôle de Jésus messie et du Christ rédempteur et sauveur. Dans ce contexte Spinoza ouvrira la voie à la tolérance il écrit : « On établit que dans un Etat libre, chacun a le droit de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense », et encore « il ne peut se faire que l’âme d’un homme appartienne à un autre ». Il démontre que la liberté de penser est parfaitement compatible avec la foi véritable : « la foi reconnaît à chacun une souveraine liberté de philosopher ; chacun peut penser sans crime ce qu’il veut de toutes choses ». Seuls sont condamnables ceux qui enseignent la haine et la colère, sont hommes de foi ceux qui répandent la justice et la charité. III) Conclusion : 4 Toute légende est une composante de la Tradition, une révélation exemplaire et significative, sacrée, constituant un modèle pour la condition humaine. Par la même, la légende, au plan ésotérique, c'est-à-dire interne, inexprimable autrement, permet de donner une signification, un sens, donc une valeur à l’existence. Par sa haute uploads/Religion/ noah.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 01, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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