Toujours plus grand, toujours plus ambitieux, toujours plus poétique, tel est l

Toujours plus grand, toujours plus ambitieux, toujours plus poétique, tel est le nouveau projet de la plasticienne Marielle PLAISIR. Après avoir collé durant deux années (2002-2004) les ima- ges sérigraphiés démesurées de nos chiens créoles sur les murs des villes de Basse-Terre, de la Vieja Ciudad de Santo- Domingo, de Bordeaux et de Dakar et Saint-Louis du Sénégal, Marielle Plaisir entame “Le chemin des anges” nouvelle oeu- vre monumentale qui trônera en 2010 au Sacré Coeur de Paris, en 2011 en la Mosquée désaffectée de Casablanca. A Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre, le son de cloche sera donné pour ce périple lumineux le 16 octo- bre prochain à 19h00 précises. Les 45 tulipes monumentales de Marielle PLAISIR bientôt suspendues en la Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe à Pitre Une oeuvre monumentale qui pèse 600kg suspendue à 8m du sol dans un lieu de culte Le 16 octobre prochain, la plasticienne Marielle PLAISIR exposera une oeuvre monumentale en l’Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Elle est soutenue etsera inaugurée par Le Maire de la Ville de Pointe-à-Pitre, commentée par le philosophe Laurent Farrugia et orchestrée par le pianiste Jean-Michel Lesdel. Cette oeuvre intitulée “ Le chemin des anges : Vanitas” est le fruit de trois années de travail durant lesquelles l’artiste s’est obstinée afin d’obtenir les autorisations du Ministère de la Culture, de la Direction des Monuments Historiques Ile de France, de la Drac Guadeloupe, et de l’Eglise, puis pour trouver les fonds et les techniciens (ingénieurs, architectes) qui ont réali- sés sous sa direction une oeuvre qui pèse au final 600kg et qui surprend, éclairée et suspendue à 8m du sol presque au dessus de l’Hôtel, au sein de la Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. ..... et itinérante Comme tous les projets qu’elle mène depuis 2002, Marielle Plaisir a défini le parcours l’oeuvre, celui d’une revisite de lieux affectées ou non affectés au culte. Après la Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Guadeloupe, l’oeuvre est déjà attendue au SACRE COEUR de Paris en Octobre 2010, investira ensuite la MOSQUEE désaffectée de Casablanca en mai 2011. “Le chemin des anges : Vanitas” Donc quelle est l’eouvre? L’eouvre s’intitule “ Le chemin des anges : Vanitas”. Elle est constituée de 45 tulipes monumentales d’un blanc cotonneux et translucide, tenues tête en bas par leur tige en circonférence et éclairées. L’oeuvre n’existe pas seulement dans sa représentation visuelle mais aussi dans sa résonnance avec un lieu et une architecture affectée au culte. L’ Oeuvre et le patrimoine/ L’oeuvre et lieu de culte Marielle Plaisir assure que l’ œuvre exposée en des lieux deviennent 'parole' car elles résonnent, font vivre et chanter un lieu porteur d'histoire et de spiritua- lité. Cette parole peut prendre plusieurs formes : La première a lieu entre l'église en tant qu'architecture quand le lieu n'est pas affecté au culte. La seconde entre l'Eglise en tant qu'institution quand le lieu est toujours affecté au culte. L’oeuvre monumentale, en dehors de la thématique qu’elle développe est donc un moyen de redonner la parole à un lieux anciennement affectée au culte ( MOSQUEE de Casablanca), de faire chanter l'architecture quand le lieu est affecté au culte ( Cathédrale st Pierre et Sacré-Coeur). Croquis préparatoire Voûte de la Cathédrale Collection personnelle (2008) Quelle est la philosophie de l’eouvre? "Le chemin des anges, Vanitas" reprend des éléments visuels des oeuvres picturales de la plasticienne exposées entre 2005 et 2007 en galerie. Plasticienne et scénographe, Marielle Plaisir s'est progressivement tournée vers l'art de l'installation en travaillant autour d'un répertoire graphique :l'image du chien créole d'abord ("Le chien fou ou la poétique de l'errance" 2002/2004), puis celle de la tulipe ("Le chemin des anges"). Elle a d'abord voulu illustrer l'importance du geste répétitif, qui, en s'inscrivant dans un processus, devient partie prenante de la mémoire collective. Dans " Le chemin des anges ", elle utilise la tulipe comme image et iconographie unique. Dans l'art occidental, celle-ci évoque l'idée de beauté, le passage du temps, le cycle de la vie et de la mort, représentant tantôt l'innocence, tantôtla pureté, tantôt l'humilité. L’oeuvre monumentale "Vanitas" est donc une installation à laquelle l'artiste associe aussi des images d'hommes et de femmes de la caraïbe, mais aussi des anges du quattrocento italien qui rappellent que le temps et les plaisirs d'ici-bas sont passagers et que seule la mémoire des hommes et de leur histoire est importante. " Vanitas " reprend l'image de la tulipe, pas n'importe laquelle, celle de la tulipe de Gesse. Le motif de l'arbre de la famille plonge ses racines dans une riche thématique biblique et iconographique. Depuis l'Antiquité, la métaphore végétale est courante pour symboliser la fécondité familiale : médecins, naturalisteset philosophes se sont plu à chercher les correspondances entre l'homme et l'arbre, à mettre en parallèle la sève, les branches, la verticalité etla recherche de la lumière du second avec le flux du sang, le développementdes membres, l'aspiration à la perfection proprement humaine. Qui plus est, par une autre métaphore végétale, l'arbre a servi pendant des siècles à représenter le grand corps qu'est un lignage, une descendance. Comme l'arbre,une famille naît, elle s'épanouit, se ramifie, se dessèche. La métaphore a longtemps hanté les représentations de la parenté avant de se fixer en une image, l'arbre généalogique. L'arbre de Jesse est un des ancêtres de l'arbre généalogique . Il est un thème iconographique et une image inspirée de la prophétie d'Isaïe disant que le patriarche Jesse donnerait naissance à un tige et à une fleur, prophétie interprétée comme l'annonce de la venue du christ et de la vierge et celle de sa des- cendance. L'arbre de Jesse connaît souvent un emplacement de choix dans le vitrail. L'installation du "chemin des anges ", à travers la multiplication de tulipes, est la représentation de la "famille", une forme d'arbre généalogique universelle qui s'apparente à l'arbre de Jesse mais se défait de toute appartenance à une quelconque religion. “Le chemin des anges, vanitas” Installation cathédrale Saint-Pierre (Guadeloupe) Pointe-à-Pitre/Casablanca/ Parie 2009-2011 C a t h Ø d r a l e S a i n t - P i e r r e e t S a i n t - P a u l / S i m u l a t i o n Parcours en rétrospective “Le chien fou ou la poétique de l’errance” S Sérigraphies Guadeloupe /Rép. dominicaine/ Bordeaux /Dakar 2002/2004 Santo-Domingo (2004) Impression sØrigrapique sur pa p i e r - C o l l a g e / m u r “Mer” Installation. Plage de Marie- Galante. Guadeloupe (2007) Pierres meulées imprimées. “Snail” Env. 450x 320 Bois (écorce,meurisier) (2006) IN SITU en rétrospective en bref biographie en bref Marielle PLAISIR participe à de nombreuses expositions et Festivals dans le monde (Cuba, Santo-Domingo, Haïti, Martinique, Guadeloupe, Guyane, France, Espagne, Italie, Bénin, Sénégal,) et à différentes Biennales (Biennale inter- nationale d’art contemporain Santo-Domingo 2002/Biennale internationale de Dakar 2004, Biennale de Sao Paolo). Elle met en scénographie de nombreuses expositions et pièces de théâtre. En 1999 , elle est sélectionnée pour le XXXe Festival International de peinture de Cagnes/Mer ou elle reçoit le grand Prix du Jury. En 2002, elle remporte la médaille d’or lors de la IVème Biennale Internationale d’Art Contemporain à Saint- Domingue parmi 150 créateurs de la Caraïbe et de l’Amérique Latine pour son œuvre «Le chien fou» (images trem- pées dans la paraffine) et pour la Guadeloupe. Ses premières scénographies sont créées à Bordeaux pour MC2a (Migrations Culturelles Aquitaines Africaines) sous la Direction de Guy Lenoir et voyagent en Europe et sur le Continent africain. («L’histoire du Soldat» Ramuz et Stravinsky, «Roméo et Juliette», “ Festival de Blaye 2004”. Elle présente sur deux ans la communication visuelle de L’Artchipel Scène Nationale de Guadeloupe. Associée au projet « Identité Caraïbe » de l’Artchipel Scène nationale de Guadeloupe en 2002, elle présente une scé- nographie pour : «Dans la solitude des champs de coton » (Bernard-Marie Koltès, sous la Direction de Moïse Touré) et revisite pour le même projet le Théâtre de l’Odéon,Théâtre de l’Europe. 2002-2004, elle a le projet de poser des sérigraphies sur les murs de 4 villes (Basse-Terre. (Guadeloupe) - Santo Domingo, (Rép. Dom.) - Bordeaux, (France), Dakar (Sénégal) sur la thématique «Le chien Fou ou la poétique de l’errance» en partenariat avec Le Ministère de la Culture et les Ambassades de France. La suite de cette création prend corps dans une autre thématique intitulée «Le chemin des anges: vanitas” »(2009-2011) ou l’installation de tulipes monumentales tenues tête en bas par leurs tiges au sien de lieu de cultes (Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Guadeloupe/ Mosquée désaffectée à Casablanca. Maroc/ Sa démarche plastique donne lieu à de nombreux textes critiques dans différents magazines et ouvrages pour les arts visuels (Raphaël Confiant, Milan Kundera, Dominique Berthet, Baj Strobel, Laurent Farrugia, Patrick Chamoiseau, Alaric..) 2007 . Elle lance sur trois années l’édition d’ ouvrages pour la jeunesse autour des aventures d’un petit chien créole : « L e c h i e n f o u » . E l l e t uploads/Religion/ presse.pdf

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  • Publié le Aoû 04, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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