Sainte-Foy Éléments du patrimoine à découvrir La paroisse Notre-Dame-de-Foy 1.
Sainte-Foy Éléments du patrimoine à découvrir La paroisse Notre-Dame-de-Foy 1. Le site historique de la Visitation 2. L’ancienne salle paroissiale 3. Le « Vieux-Village » En couverture L’église de Saint-Denys-du-Plateau Photo : Louise Leblanc, 2009. Atlas of the City and County of Quebec (…), détail. Carte : Henry Whitmer Hopkins. BAnQ, 1879. Recherche et rédaction Marie-Claude Francoeur et Hélène Michaud, PHAR Conception graphique et infographie Laframboise Design Remerciements Andrée Héroux, géographe historienne Comité d’aménagement et de mise en œuvre, Université Laval Conseil des monuments et sites du Québec Société d’histoire de Sainte-Foy Avis important Les habitations présentées dans cette brochure sont privées. Elles ne sont donc pas ouvertes au public. Nous vous demandons de respecter ces propriétés privées. Dépôt légal : 2010 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN 978-2-89552-064-1 Réalisation et édition Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire www.ville.quebec.qc.ca Mai 2010 A3-020-2010 9 9 5 Fleuve Saint-Laurent BOULEVARD CHAMPLAIN CHEMIN SAINTE-FOY HOCHELAGA D’AMOURS LA SUÈTE CHEMIN DES QUATRE-BOURGEOIS CHEMIN DES QUATRE-BOURGEOIS AUTOROUTE DUPLESSIS PIE-XII ROUTE DE L’ÉGLISE BOULEVARD DU VERSANT-NORD BOULEVARD LAURIER CHEMIN SAINT-LOUIS CHEMIN SAINT-LOUIS AUTOROUTE HENRI-IV S F ainte- oy Durée: 2 à 3 heures Parc Roland-Beaudin Parc Sainte-Geneviève Plage-Jacques-Cartier 3 1 13 2 2 2 18 21 12 N 10 17 21 15 VALENTIN NEILSON ARTHUR- ROUSSEAU NICOLAS- PINEL SÉMINAIRE MYRAND CHAPDELAINE 14 11 19 4 23 24 TERRASSE UNIVERSITÉ 7 8 6 22 25 16 20 AUTOROUTE ROBERT-BOURASSA Ville de Québec Sainte-Foy Centre-ville SEIGNEURIES ET PREMIÈRES DIVISIONS DU TERRITOIRE Au cours du Régime français, plusieurs domaines et seigneuries divisent le promontoire à l’ouest de la ville de Québec. La carte présentée ci-après trace les grandes lignes de ces anciennes délimitations sur le territoire actuel. À l’est, l’actuel secteur de Sillery embrasse les terres de la banlieue de Québec. Ce territoire englobe la terre de Saint-Denys, concédée à la famille Juchereau Duchesnay en 1637, le fief Saint-Michel, attribué la même année à Pierre de Puiseaux, de même que le domaine de la châtellenie de Coulonge érigé en 1657. En 1637, la mission Saint-Joseph est établie par les Jésuites aux abords du fleuve. Au centre, la seigneurie de Sillery est officiellement constituée en 1651 au profit des Amérindiens mais sous la « conduite des Jésuites ». La seigneurie de Sillery comportera ultérieurement ces deux terres ainsi que les arrière-fiefs de Monceaux et Sainte-Ursule. À l’ouest, la seigneurie de Gaudarville comporte le secteur ouest de Sainte-Foy et une partie de l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles. Aux abords du fleuve, le fief s’étend approximativement depuis le boulevard Pie-XII jusqu’à la rivière du Cap Rouge. Gaudarville, en tout premier lieu, est octroyée à Louis de Lauzon de la Citière en 1652. La famille Peuvret, puis celle des Juchereau Duchesnay, en deviendront les seigneurs par la suite. PAROISSE NOTRE-DAME-DE-FOY Dès le XVIIe siècle, des colons français s’installent dans la portion nord du plateau. En 1667, on retrouve une vingtaine de familles regroupées dans le troisième rang de la seigneurie de Sillery. Les habitants de la côte Saint-Mi- chel, traversée par le chemin Sainte-Foy, fréquentent la mis- sion Notre-Dame-de-Foy, qui obtient le statut de paroisse en 1698, ce qui en fait l’une des plus anciennes du Québec. Carte : Andrée Héroux, géographe historienne. 2 3 Expo-théâtre de la Visitation. Photo : Ville de Québec. Édifice Joseph-Morin, 990, avenue Roland- Beaudin. Photo : Louise Leblanc, 2009. Les hôtels de ville se succèdent Entre 1923 et 1955, l’ancienne salle paroissiale abrite les réunions du conseil de la municipalité de Sainte-Foy constituée en 1845. Puis, en 1956, on inaugure un tout nouvel hôtel de ville, l’édifice Joseph-Morin, à l’intersection de la route de l’Église et de l’avenue Roland-Beaudin. 4 5 Le site historique de la Visitation 2825, chemin Sainte-Foy En 1698, Jacques Pinguet cède un terrain à la paroisse Notre-Dame-de-Foy, année où l’on débute la construction du presbytère. Une première église rudimentaire apparaît vers 1705, remplacée par une construction plus vaste terminée en 1722. De nos jours, au cœur de la paroisse, le site historique comprend les vestiges de la dernière église Notre-Dame-de-la-Visitation, construite en 1918 et incendiée en 1977, le presbytère ainsi qu’une partie de l’ancien cimetière paroissial. Depuis 1998, le presbytère restauré, l’un des plus anciens en Amérique du Nord, abrite le Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy, situé à proximité des vestiges de l’église qui ont été mis en valeur. Dans la même collection, voir la brochure Le site historique de la Visitation. U ne vierge miraculeuse La paroisse Notre-Dame-de-Foy doit son nom à une statuette de bois provenant de Foy-Notre-Dame, localité de l’actuelle Belgique, placée en 1669 dans la chapelle du père Chaumonot située sur la côte Saint-Michel, près de la route du Vallon. Cette chapelle avait été construite pour les Hurons installés dans les environs depuis 1668-1669. On a attribué à cette Vierge des vertus miraculeuses. Site historique de la Visitation. Photo : Pierre Lahoud. Ville de Québec. En 1923, la corporation municipale de Sainte-Foy fait construire une salle paroissiale sur le site de l’ancienne école. Le bâtiment, dont les plans sont dessinés par Honoré Mainguy, maire de Sainte-Foy de 1915 à 1926, sert à la fois de salle communautaire, d’école pour garçons dirigée par les Frères des Écoles Chrétiennes et de lieu de réunion pour le conseil municipal. L’édifice, de style « boomtown », est au cœur de la vie communautaire. La façade s’élevant au-delà de la ligne du toit plat et le volume rectangulaire sont caractéristiques de ce style qui se répand surtout en milieu urbain au début du XXe siècle. Restauré depuis 2001, l’immeuble contient une salle de spectacles et un espace consacré à des expositions d’œuvres d’art, d’où sa nouvelle désignation d’Expo-théâtre. Prêtre et auteur : Henri-Arthur Scott L’histoire de la paroisse Notre-Dame-de-Foy nous est parvenue notamment grâce au chanoine Scott. Né à Saint-Nicolas en 1858, il étudie au Séminaire de Québec. Ordonné prêtre en 1882, il est nommé en 1893 à la cure de la paroisse Notre-Dame-de-Foy, qui compte à l’époque moins de 200 familles. Henri-Arthur Scott consacre plusieurs années à l’étude des origines de Sainte-Foy, paroisse qui lui est si chère. Son œuvre la plus importante, intitulée Notre-Dame de Sainte-Foy : une paroisse historique de la Nouvelle-France, est publiée en 1902. Scott est aussi à l’origine des plans de la nouvelle église dont il dirige même les travaux de construction à la suite de l’incendie de 1918. Il reçoit le titre honorifique de chanoine en 1923. Nouvel hôtel de ville. Plan : Philippe Côté, 1955-1956. En 1956, l’architecte Philippe Côté conçoit un hôtel de ville aux allures monumentales et au classicisme épuré. Toutefois, seule l’aile droite de l’édifice Joseph-Morin est construite. Le bâtiment, ne suffisant plus aux besoins, les services administratifs déménagent dans un édifice voisin sur la route de l’Église en 1971. L’ancienne salle paroissiale 814, route de l’Église 1 2 7 6 Élue en 1985, la mairesse Andrée P. Boucher pilote le projet d’un nouvel hôtel de ville répondant mieux aux besoins de la ville qui s’est considérablement développée. L’édifice prévu doit accueillir les bureaux de l’administration municipale ainsi que le nouveau poste de police et de pompiers. Le projet, soumis à deux référendums, conduit à la construction de l’hôtel de ville inauguré en 1996. Depuis la fusion municipale, en 2002, il abrite les services de l’Arrondissement. En 2008, le bâtiment est renommé édifice Andrée-P.-Boucher, à la suite du décès de la mairesse de la Ville de Québec, survenu en cours de mandat. Édifice Andrée-P.-Boucher, 1130, route de l’Église. Photo : Ville de Québec. 783, rue Jacques-Berthiaume. Bâtie aux alentours de 1900, cette maison en déclin de bois est implantée face au chemin Sainte-Foy, jusqu’où son terrain s’étendait probablement. Le volume, les matériaux, le larmier débordant au-dessus de la galerie ainsi que les attributs de ses ouvertures rappellent l’époque où Sainte-Foy comportait de nombreuses fermes. Vue du chemin Sainte-Foy et du Vieux-Village vers l’est. Photo : William Bertram Edwards. Archives de la Ville de Québec, Fonds W. B. Edwards Inc., 1937. 783, rue Jacques-Berthiaume. Photo : Louise Leblanc, 2008. Le « Vieux-Village » Au fil du temps, le « Vieux-Village » se densifie. Cet espace, compris entre l’avenue du Chanoine-Scott et la route de la Suète, voit apparaître graduellement des résidences le long du chemin Sainte-Foy et de la route de l’Église. En plus de regrouper les fonctions religieuses et résidentielles, le « Vieux-Village » comprend également des bâtiments à vocation commerciale ou municipale tels que la caserne de pompier. On y retrouve encore aujourd’hui quelques maisons villageoises construites entre 1875 et 1925. 2900, chemin Sainte-Foy. Photo : Louise Leblanc, 2009. 2900, chemin Sainte-Foy. La maison Pierre-Abel-Hamel apparaît sur le site uploads/Religion/ histoire-de-raconter-sainte-foy.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 17, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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