La Voie Mystique des Soufis Islamiques Une Vie en la Proximité d’Allah Par Hamz
La Voie Mystique des Soufis Islamiques Une Vie en la Proximité d’Allah Par Hamza De Coster, B.Th., D.D. Dans les traces d’Abou Hamid Al-Ghazâli Edition Mon Islam © Novembre 2011 – Gent, Belgique 2 Une Vie en la Proximité d’Allah Par Hamza De Coster, B.Th., D.D. Au berceau de l’Islam Fort nombreux sont ceux qui, au cours de l’histoire humanitaire, consacrèrent leur vie à la réforme socio-religieuse de leurs nations et peuples, que nous rencontrons à toutes les époques et dans tous les pays du monde. Dans l’Inde il y a ceux qui ont reçu la révélation des Védas, et il y a Gautam Bouddha ; la Chine a son Confucius ; l’Iran a celui qui lui transmit l’Avesta. La Babylonie a produit un des plus grands réformateurs, Abraham, mais plutôt encore Enoch et Noé, ses ancêtre, dont nous n’avons que de maigres souvenirs. Le peuple Juif peut être fier d’une longue série de réformateurs, comme Moïse, Samuel, David, Salomon, et Jésus, pour nommer que quelques uns. Deux points majeurs sont quand-même à noter, car la plupart de ces réformateurs se sont réclamés d’une mission divine ; et les Livres Sacrés, les codes de conduite humaine qu’ils ont donnés à leurs peuples, sont considérés comme des ouvrages inspirés, comme les révélations faites par Allah, notre Seigneur. Secondement, les guerres fratricides, responsables de massacres, de génocides, ont causé la destruction plus ou moins complète de ces Messages divins. On ne connait que de nom le « Livre d’Abraham ». On sait la destruction à plusieurs reprises, et la restauration partielle des « Livres de Moïse ». Croire à la Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible juive et chrétienne est l’une des bases de la Foi. Allah a raconté qu’IL contient une direction et une lumière et l’a adressé par ces louanges : « Nous avions apporté à Moïse et Aaron le Discernement et une Lumière et un Rappel aux pieux. » (Les Prophètes 48). Néanmoins, cette Torah révélée à Moïse n’existe plus, comme convenu par tous. La Pentateuque que nous connaissons fut écrit par plusieurs auteurs à différentes époques, même après la mort de Moïse. Moïse ne pouvait pas décrire sa propre mort et enterrement. Elle a subi des modifications, et d’après le grand maître Mohammed Farid Wajdi : 3 « L’une des preuves concrètes de l’altération de la Torah, c’est que la Torah qu’utilisent les chrétiens est différente de celle utilisée par les juifs. » L’Evangile révélé à Jésus est tel le Pentateuque révélé à Moïse, tous deux sont les paroles divines, et contiennent une lumière et une direction. De même, l’Evangile a subi l’altération dont fut victime la Torah : « Et de ceux qui disent : « Nous sommes Nazaréens », Nous avons pris l’engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce par quoi on les a rappelés. Nous avons donc suscité entre eux l’inimité et la haine jusqu’au jour de la résurrection. Et Allah bientôt les informera de ce qu’ils faisaient. » (La Table ou le Plateau Servi 14-15.) Comme preuve valable de l’altération de l’Evangile, il suffit de dire que les Evangiles qui circulent entre les mains des chrétiens, sont au nombre de quatre choisis parmi près de soixante-dix Evangiles. (Rappelons-nous les découvertes en 1945 dans une grotte dans la vallée du Nile, près de Nag Hammadi, en Egypte. Tous ces Evangiles ont présenté d’une façon ou autre la biographie du maître Jésus, leurs auteurs sont connus et leurs noms sont inscrits sur leurs livres. Les critiques chrétiens ont convenu que les dogmes contenus dans l’Evangile ne sont que ceux qu’a rapportés Paul, et non ceux des autres apôtres qui ont vécus avec Jésus, et furent ainsi très proches de lui. On a trouvé dans la bibliothèque d’un des princes de Paris une version de l’Evangile de Barnabé traduite en arabe, et qui contredit fortement les quatre Evangiles. Si l’altération de l’Evangile et de la Torah a été prouvée d’une manière incontestable d’une part par le Saint Coran et d’autre par les arguments absolument concrets, que signifierait la corroboration du Saint Coran des livres divins précédents ? Cela signifie que le Saint Coran est venu confirmer les réalités que contiennent ces Livres sacrés comme nous l’avons stipulé auparavant. Il y va de l’adoration d’Allah seul, la foi en Ses Messagers, la foi au jugement, l’entreprise de la justice et de l’équité et le port des bonnes mœurs. En même temps, il les domine et démontre ce qu’ils ont subi de fautes et d’erreurs, de modification et de dénaturation, de changement et de transformation. Si ces erreurs qu’ont introduites les théologiens de religion dans les livres dits inspirés, qu’ils ont falsifiés au nom d’Allah (Dieu), sont effacées, la vérité apparaîtra et le Saint Coran concordera avec la Pentateuque (la vraie Torah) et l’Evangile. 4 « Dis : « Gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous n’établissez pas la Torah et l’Evangile et ce qui a été descendu vers vous de la part de votre Seigneur. » (La Table ou le Plateau Servi 68.) Cela ne sera accompli qu’une fois que ces livres seront purifiés des falsifications voulues. A en juger par les traces les plus anciennes de l’homosapiens, l’homme a toujours eu conscience de l’existence d’un être suprême, Seigneur et Créateur de tous. Nous sommes désormais à la fin du sixième siècle après Jésus le Christ. A cette époque, il y a des religions qui en toute bonne foi se déclarent réservées à certaines races, à certains groupes d’hommes, laissant le reste de l’humanité sans recours contre le mal qui frappe. D’autres religions se réclament d’universalité, mais elles placent le salut de l’homme dans la réconciliation du monde, ce qui fait d’elles, une sorte de religion des élites, accessibles à un nombre d’hommes très restreint. Et, dans d’autres pays, l’incroyance, le matérialisme, l’absence de toute religion, font que l’on ne pense qu’à ses plaisirs, sans tenir compte des droits d’autrui, comme aujourd’hui un peu partout dans le monde. Sur la carte de l’hémisphère « majeur » (celui qui a plus de terre que de mer, celui de l’ancien monde, Europe-Asie-Afrique, la péninsule Arabique se trouvant au centre. Immense continent désertique, elle avait une population comprenant à la fois, des sédentaires et des nomades, souvent membres des mêmes tribus, conservant des liens de parenté, tout en ayant différents modes de vie. Les moyens de subsistance y étaient très médiocres, à cause de la place occupée par le désert, le négoce était plus important que l’agriculture ou l’industrie. On voyageait donc beaucoup, on se rendait même hors de l’Arabie : en Syrie, en Egypte, en Abyssine, en Iraq et en Inde. Du point de vue religieux, l’Arabie était idolâtre ; rares étaient ceux qui avaient embrassé des religions telles que le Christianisme, le Mazdéisme, etc. Les Mecquois avaient la notion d’une Divinité unique, mais ils faisaient intercéder les idôles auprès de Lui, et chose assez curieuse, ne croyaient ni à la résurrection, ni à la vie de l’au-delà. Ils avaient conservé le pèlerinage de la Maison d’Allah, la divinité, le Dieu unique, la Ka’ba, institution remontant à leur ancêtre Abraham, mes les deux mille ans qui les éparaient d’Abraham avaient fait dégénérer ce pèlerinage en une foire commerciale, une idolâtrie sordide sans la moindre influence sur le comportement individuel, tant social que spirituel. 5 Mohammad naît le lundi 12 Rabi ‘al-Awal, en l’an 53 avant l’Hégire, suivant le calendrier lunaire islamique. Cette date correspond à l’année 570 de l’ère chrétienne. Cette année-là, le prince abyssin du Yémen, « ‘Abraha », organise une bataille contre la Mecque pour démolir la Ka’ba. Il veut venger la profanation de la cathédrale de San ‘â’ par un Arabe. A la tête de son armée se trouve un grand éléphant. C’est pourquoi on dit que le Prophète est né en « l’Année de l’Eléphant ». L’expédition contre la Mecque échoue : Allah a défendu Sa Maison contre les envahisseurs. Il rappelle au Prophète Ses bienfaits dans la sourate de « l’Eléphant » en ces termes. Al-Fil (L’éléphant) Bismillah irrahman irrahim 1. Alam tara kayfa fa’ala rabbouka bi’ asshaa-bi-l-fil 2. Alam yaj’al kaydahoum fi tadhlil 3. Wa arsala ãlayhim tayran ababil 4. Tarmihim bihijaratim min sijjil 5. Faja’alahoum ka’assfin makoul. Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 1. N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l’Éléphant ? 2. N’a-t-il pas rendu leur ruse complètement vaine ? 3. Et envoyé sur eux des oiseaux par volées 4. Qui leur lançaient des pierres d’argile ? 5. Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée. La même époque, une poignée de tribus arabes triomphe d’une puissante armée persane à Dhû Qâr, dans le Nord de l’Arabie. Les Arabes avaient l’habitude de se servir de « mots de passe » pour distinguer, dans la bataille, l’ami de l’ennemi. Il est fort surprenant de remarquer que le mot de passe dans le combat fut : « O Muhammad ! ». Peut-être savaient-ils que « uploads/Religion/ une-vie-en-la-proximite-d-allah-pdf.pdf
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- Publié le Nov 24, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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