Chapitre 1 – Philosophie des sciences. La naissance des sciences et des science

Chapitre 1 – Philosophie des sciences. La naissance des sciences et des sciences exactes. Introduction : Science et non science. Karl POPPER philosophe des sciences autrichien a travaillé sur relation entre la théorie et l’expérience. Il étudie que : « Un fait peut seulement invalider une théorie. ». Un fait ne peut pas établir une théorie : ( Un exemple ne peut pas soutenir une thèse ). Dans la conception de la science moderne on développe la science par théorie et « Fait polémique » BACHELARD. Polémique : Étymologie : grec polemos = guerre. Le fait polémique est le fait qui fait la guerre à la théorie. Étude de la construction de la science : opinion commune : Des choses sont vraies mais pas forcément scientifiques : vérité de fait (ex : Clara est blonde). La science a des critères de fonctionnement qui la met à part des autres activités. Construire une vérité est une autre activité que construire la science même si lorsqu’on construit la science on recherche la vérité. Mais la science n’a pas produit que la vérité et la vérité n’a pas toujours appartenue à la science. Il y a des moyens d’arriver à la vérité indépendamment de la science. On construit la vérité, elle n’est pas donnée. Tout comme la science. Tout savoir n’est pas scientifique. POOPER a fait la démarcation entre science et non science. Il parle de pseudo-science. (ex : L’alchimie. Jusqu’au 19ème siècle, moment où la Chimie n’était pas encore tout à fait une science (devient avec LAVOISIER), L’astrologie, La psychanalyse.) Ces disciplines proposent une certaine rationalité et voudraient bien se faire passer pour une science, c’est donc une non science. Une théorie confirmée par l’expérience est-elle vraie ? Une théorie confirmée par l’expérience est-elle scientifique ? Hypothèse : • Principe : (Princeps (Primus caput = première tête = il prend la tête de la colonne) → Prince (Auguste se faisait appeler comme ça). Premier d’une longue chaîne déductive. Ordre logique. Synthème où il y a un point de départ dont on déduit ensuite toutes les conséquences. Principes → Conséquences. Bizarrerie : Ce premier principe peut être une hypothèse. • Explication supposée. Proposition qui permet de régler un problème. La méthode expérimentale a trois étapes : • L’observation d’un fait problème : Réponse à une question sur un fait qui pose problème = contradiction avec un fait admis. • La formulation d’une théorie : explication, proposition supposée. • Vérification expérimentale : confrontation avec la réalité par une expérimentation = reproduction artificielle d’un phénomène dans des conditions telles que tout autre chercheur puisse la reproduire. Une théorie est scientifique quand elle obéit au critère de scientificité de la discipline et si elle réussit à passer le processus expérimental. Si on a une théorie et une expérimentation, il y a des chances que la théorie soit scientifique. On distingue expérience et expérimentation : Expérience : • Savoir ou savoir-faire accumulé avec le temps. • Ensemble des phénomènes qui se manifestent à nous. Résultat de la méthode expérimentale : • L’hypothèse. • La loi : Proposition confirmée par l’expérimentation qui établit des relations constantes et nécessaires entre les phénomènes et qui permet de prévoir les phénomènes futurs. • La théorie scientifique : Ensemble organisé d’hypothèses confirmées et de lois visant à expliquer la totalité ou un groupe de phénomènes. Théorie de l’évolution des espèce DARWIN. Théorie de la relativité EINSTEIN. Étude de la construction de la science : Karl POPPER, La croissance du savoir scientifique : Karl POPPER n’est pas satisfait ! Il démontre qu’il peut y avoir des disciplines qui passent l’expérience mais qui ne sont pas scientifiques. Il soutient donc la question de « fait polémique ». Il dit qu’il est normal, sain, qu’une théorie rencontre un fait polémique. Ce qui serait bizarre c’est qu’une théorie soit irréfutable. Ce serait suspect. On sera garanti sur la scientificité d’une théorie quand elle aura pu être réfutable. Conclusion : Une théorie est scientifique si est seulement si elle est réfutable, falsifiable. Il faut que la prévision assume un certain risque. Exemple : Un astronome du 19ème siècle, LE VERRIER a prouvé l’existence d’Uranus. Depuis KEPLER on sait que les orbites sont elliptiques. Il a calculé les vitesses d’angles = la planète va avancer plus vite dans un angle que dans un autre. Conception de table de prédiction qui disent où se trouvent les planètes à quelle date. LE VERRIER remarque qu’Uranus a une trajectoire un peu bizarre. Si la planète ne respecte pas son orbite c’est qu’elle est attirée par un autre corps, elle échappe en partie à l’attraction du soleil. Découverte de Neptune. C’est ça la réfutabilité de la théorie de la gravitation générale. LE VERRIER prend un risque puisque si Neptune n’avait pas été observée là où elle était, qu’en serait-il advenu de la théorie de NEWTON-KEPLER ? LE VERRIER, enhardi par ce succès étudie les perturbations de la trajectoire de mercure. Il affirme qu’il y a un corps entre mercure et Vénus. Mais il n’y a pas de corps, sa théorie est donc réfutée et donc réfutable. Une théorie est scientifique quand elle se donne les moyens à elle-même de se soumettre à la critique. Quand elle prévoit les conditions de ses propres réfutations. Ce n’est pas parce qu’on dit des choses fausses que ce n’est pas scientifique. La Bible dit des choses vraies mais pas dans la même dimension que la science. Si une théorie n’est pas réfutée, est-elle quand même scientifique ? Oui ! Si on a déjà envisagé des contradictions, il y a eu risque : elle est donc scientifique. Étude du concept de loyauté : POOPER exige la loyauté intellectuelle = exposer son hypothèse à la contradiction, loyauté à la science, faire preuve d’humilité = du chercheur pour soumettre une hypothèse à la vérification expérimentale. Contre les explications ad hoc (à cet effet) : hypothèses qu’on ajoute à une théorie pour la sauver des tests qui, sans cela, l’auraient invalidée. VERNANT , Les origine de la philosophie : Au Vème siècle, les Milésiens (Thalès, Anaximandre, Anaximène) ont abandonné les mythes pour expliquer les phénomènes naturels au profit de l’explication rationnelle. Ils ne faisaient pas d’expériences. Ils voulaient déterminer le principe premier de toute chose (L’eau, l’illimité, l’air) 0 – Ce chapitre est paru dans Philosopher, les interrogations contemporaines de Christian DELACAMPAGNE et Robert MAGGIORI. Le titre du chapitre/article est : « Les origines de la philosophie ». Positif : Désigne le caractère de ce qui est établi dans les faits. Caractère d’une science expérimentale aux méthodes de vérifications et aux critères d’objectivité constitués et éprouvés. Fait posé par rapport à la nature. Positivisme : Doctrine philosophique du XIXème siècle promue par Auguste COMTE. Dans une enquête positiviste on va s’intéresser à l’explication de la causalité matérielle des phénomènes et on va négliger leur causalité finale. On va expliquer le « comment » et non pas le « pourquoi ». Dans la nature il y a des phénomènes qui sont donnés à l’observation. (ex : les phases de la lune). On va expliquer ces phénomènes avec des causes matérielles/mécanistes/déterministes. Clinique : Discipline qui permet de détecter les causalités de quelque chose. ARISTOTE était le seul à savoir lire dans sa tête chez les grecs : surnommé le « Liseur » I – Positivisme ou réalisme . A – La vanité de toute recherche de causes. Auguste COMTE, Cours de philosophie positive . Il va chercher à établir des lois qui établissent des relations constantes et nécessaires entre deux phénomènes, tel que le phénomène A étant posé, le phénomène B résulte nécessairement. Ex : Un stylo est privé de support → Il tombe. A → B Nécessaire : Est nécessaire un fait/un concept qui ne peut pas ne pas être ni être autrement qu’il n’est. Point sur la théorie aristotélicienne des quatre causes et sur la causalité finale : Cause : • Matérielle • Formelle • Efficiente • Finale Exemple : Le clergé d’un temple fait faire une coupe en l’honneur du dieu Héphaïstos. C’est une coupe en or. L’or c’est la cause matérielle. La forme de la coupe c’est la cause formelle. Le fondeur/le sculpteur du métal est la cause efficiente. = permet de faire rentrer la matière dans la forme. La cause finale c’est « pourquoi on a fait cette coupe ». Ce en vue de quoi on a fait la coupe = le culte d’Héphaïstos. = Le but. Pourquoi le positivisme et les Milésiens renoncent à la cause finale ? Les Milésiens pensent qu’expliquer la chose par le pourquoi n’est pas très intéressante. Rechercher la cause finale nous oblige à penser les phénomènes sous un plafond mythologique. Auguste COMTE y renonce donc ainsi qu’aux causes déterministes. Ce qui l’intéresse sont les lois. Dans la constitution de la connaissance de la nature il y a deux perspectives concurrentes : le réalisme et le positivisme. Réalisme : Doctrine qui postule une réalité absolue, indépendante de nos observations, de nos instruments de mesures qui permettent nos observations. Soutient que cette réalité uploads/Science et Technologie/ 1-la-naissance-des-sciences-et-des-sciences-exactes.pdf

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