Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. Sci
Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. Sciences numériques et technologie Classe de seconde, enseignement commun Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 2 Sommaire Préambule 3 Notions transversales de programmation 5 Thématiques du programme 6 Internet ............................................................................................................................................................ 6 Le Web ............................................................................................................................................................. 8 Les réseaux sociaux ........................................................................................................................................ 11 Les données structurées et leur traitement.................................................................................................... 13 Localisation, cartographie et mobilité ........................................................................................................... 16 Informatique embarquée et objets connectés ............................................................................................... 18 La photographie numérique ........................................................................................................................... 21 Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 3 Préambule L’enseignement de sciences numériques et technologie en classe de seconde a pour objet de permettre d’appréhender les principaux concepts des sciences numériques, mais également de permettre aux élèves, à partir d’un objet technologique, de comprendre le poids croissant du numérique et les enjeux qui en découlent. La numérisation généralisée des données, les nouvelles modalités de traitement ou de stockage et le développement récent d’algorithmes permettant de traiter de très grands volumes de données numériques constituent une réelle rupture dans la diffusion des technologies de l’information et de la communication. Cette révolution multiplie les impacts majeurs sur les pratiques humaines. Par exemple, l’actuel mobile multifonction est un objet technologique qui permet, comme le téléphone du XXe siècle, de téléphoner, mais qui sert également à bien d’autres activités : envoyer des messages, photographier, filmer, enregistrer, chercher et partager une information, écouter de la musique, regarder des vidéos, repérer où l’on se trouve, réserver des billets de train, vérifier son rythme cardiaque, programmer le chauffage de son appartement, etc. Ainsi, il est devenu une interface universelle d’accès à l’information et de commande d’autres objets. Cette convergence d’activités encore récemment indépendantes est un phénomène généralisé lié au développement de la science informatique et des technologies associées, et notamment à leur intégration avec le domaine des télécommunications, à l’informatisation massive de domaines variés (communication, audiovisuel, transports, instrumentation scientifique médicale et technique, outillage numérique, objets connectés, etc.), et bien sûr à la création du réseau internet. Malgré leur grande variété, ces avancées se fondent toutes sur l’universalité et la flexibilité d’un petit nombre de concepts en interaction : les données, qui représentent sous une forme numérique unifiée des informations très diverses : textes, images, sons, mesures physiques, sommes d’argent, etc. ; les algorithmes, qui spécifient de façon abstraite et précise des traitements à effectuer sur les données à partir d’opérations élémentaires ; les langages, qui permettent de traduire les algorithmes abstraits en programmes textuels ou graphiques de façon à ce qu’ils soient exécutables par les machines ; les machines, et leurs systèmes d’exploitation, qui permettent d’exécuter des programmes en enchaînant un grand nombre d’instructions simples, assurent la persistance des données par leur stockage et de gérer les communications. On y inclut les objets connectés et les réseaux. À ces concepts s’ajoute un élément transversal : les interfaces qui permettent la communication avec les humains, la collecte des données et la commande des systèmes. L’enseignement de sciences numériques et technologie aide à mieux comprendre les enjeux scientifiques et sociétaux de la science informatique et de ses applications, à adopter un usage réfléchi Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 4 et raisonné des technologies numériques dans la vie quotidienne et à se préparer aux mutations présentes et à venir de tous les métiers. La réflexion sur les sciences numériques et sur leur relation à la technologie peut être conduite dans le cadre d’autres enseignements, que ce soit au travers de l’étude d’œuvres littéraires ou artistiques, de la réflexion sur les enjeux éthiques et politiques, d’analyses des conséquences de la révolution numérique sur l’évolution des métiers. Ces perspectives incitent le professeur en charge de l’enseignement de sciences numériques et technologie à collaborer avec ses collègues. Cet enseignement s’inscrit dans le prolongement de l’enseignement d’algorithmique, d’informatique et de programmation dispensé au collège en mathématiques et en technologie. On approfondit ces notions et cette pratique de la programmation à travers les activités liées aux thèmes du programme : internet ; le Web ; les réseaux sociaux ; les données structurées et leur traitement ; localisation, cartographie et mobilité ; informatique embarquée et objets connectés ; la photographie numérique. Chacun des thèmes a vocation à être enseigné sur une durée d’environ quatre semaines. L’ordre dans lequel sont traités les thèmes est au libre choix des professeurs. La présentation de chaque thème débute par des éléments de culture scientifique et technologique qui peuvent proposer des repères historiques, expliciter les concepts et décrire les impacts sur les pratiques humaines des technologies présentées. Elle se termine par un tableau qui circonscrit précisément les connaissances et les capacités attendues des élèves, puis d’une liste, non exhaustive ni impérative, d’activités qui peuvent être menées avec les élèves. Cet enseignement a vocation à multiplier les occasions de mise en activité des élèves, sous des formes variées (exposés, travaux en groupe, mini-projets, productions individuelles ou collectives, etc.) qui permettent de développer des compétences transversales : faire preuve d’autonomie, d’initiative et de créativité ; présenter un problème ou sa solution, développer une argumentation dans le cadre d’un débat ; coopérer au sein d’une équipe ; rechercher de l’information, apprendre à utiliser des sources de qualité, partager des ressources ; faire un usage responsable et critique des sciences et technologies numériques. Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 5 Notions transversales de programmation Un langage de programmation est nécessaire pour l’écriture des programmes : un langage simple d’usage, interprété, concis, libre et gratuit, multiplateforme, largement répandu, riche de bibliothèques adaptées aux thématiques étudiées et bénéficiant d’une vaste communauté d’auteurs dans le monde éducatif est nécessaire. Au moment de la conception de ce programme, le langage choisi est Python version 3 (ou supérieure). Contenus Capacités attendues Affectations, variables Séquences Instructions conditionnelles Boucles bornées et non bornées Définitions et appels de fonctions Écrire, exécuter et mettre au point un programme. Exemples d’activités Illustrer ces notions par des activités liées aux différents thèmes du programme. Au collège (cycle 4), les élèves ont découvert et pratiqué les éléments fondamentaux d’algorithmique et de programmation. Le programme de seconde de mathématiques approfondit l’apprentissage de la programmation. Une coordination avec le cours de mathématiques est donc nécessaire pour déterminer à quel moment des éléments de programmation peuvent être utilisés en sciences numériques et technologie. Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 6 Thématiques du programme Internet Introduction Grâce à sa souplesse et à son universalité, internet est devenu le moyen de communication principal entre les hommes et avec les machines. Repères historiques Dès les années cinquante, les ordinateurs ont été mis en réseau pour échanger des informations, mais de façon très liée aux constructeurs d’ordinateurs ou aux opérateurs téléphoniques. Les réseaux généraux indépendants des constructeurs sont nés aux États-Unis avec ArpaNet (1970) et en France avec Cyclades (1971). Cet effort a culminé avec internet, né en 1983. Le protocole TCP/IP Internet est défini par le protocole IP (Internet Protocol), ensemble de normes qui permettent d’identifier et de nommer de façon uniforme tous les ordinateurs ou objets qui lui sont connectés. IP est accompagné de protocoles de transmission pour transférer l’information par paquets, le principal étant TCP/IP (Transmission Control Protocol). De nature logicielle, internet s’appuie sur une grande variété de réseaux physiques où IP est implémenté. Il uniformise l’accès à tous les ordinateurs, les téléphones et les objets connectés. Les données et l’information Internet manipule deux types d’information : les contenus envoyés et les adresses du destinataire et de l’émetteur. Ces deux types d’information sont regroupés dans des paquets de taille fixe, de façon uniforme et indépendante du type de données transportées : texte, images, sons, vidéos, etc. Les adresses sont numériques et hiérarchiques mais l’utilisateur connaît surtout des adresses symboliques normalisées, comme wikipedia.fr. Le système DNS (Domain Name System) transforme une adresse symbolique en adresse numérique. Il est réalisé par un grand nombre d’ordinateurs répartis sur le réseau et constamment mis à jour. Les algorithmes et les programmes Le principal algorithme d’internet est le routage des paquets de leurs émetteurs vers leurs destinataires. Il est effectué par des machines appelées routeurs, qui échangent en permanence avec leurs voisins pour établir une carte locale de ce qu’ils voient du réseau. Chaque paquet transite par une série de routeurs, chacun l’envoyant à un autre routeur selon sa carte locale et la destination prévue. Les routeurs s’ajustent en permanence et de proche en proche quand on les ajoute au réseau ou quand un Sciences numériques et technologie, enseignement commun, classe de seconde. 7 routeur voisin disparaît. Il n’y a plus besoin de carte globale, ce qui permet le routage à grande échelle. Lors du routage, un paquet peut ne pas arriver pour deux raisons : une panne matérielle d’une ligne ou d’un routeur, ou sa destruction. Chaque paquet contient l’information d’un nombre maximal de routeurs à traverser : pour ne pas encombrer le réseau, il est détruit si ce nombre est atteint. C’est le protocole TCP qui fiabilise uploads/Science et Technologie/ 2de-sciences-numeriques-et-technologie-ens-commun-1025410.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2021
- Catégorie Science & technolo...
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