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HAL Id: jpa-00237733 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237733 Submitted on 1 Jan 1880 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Chaleurs spécifiques et points de fusion de divers métaux réfractaires J. Violle To cite this version: J. Violle. Chaleurs spécifiques et points de fusion de divers métaux réfractaires. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.81-85. 10.1051/jphystap:01880009008101. jpa-00237733 8I représentera par l’intensité dans un courant radial et que le 1110- ment magnétique se rapportera à une quantité de mouvemen t. L’explication de tout cela m’entraînerait trop loin, et je me bor- nerai à renvoyer le lecteur à mes cinq articles insérés dans les Comptes rendus pour mai et juin 1877, à deux articles dans le même recueil en janvier et février 1879, comme aussi, pour plus de détails, à un dernier article lu à l’Académie le 21 juillet 1879. On y trouvera l’histoire de l’origine et du développement successif de cette théorie et une annonce des Mémoires préparatoires. Je me propose de l’exposer avec plus de détails dans un Mémoire étendu que j’insérerai dans les écrits de la Société des Sciences, à Christiania. CHALEURS SPÉCIFIQUES ET POINTS DE FUSION DE DIVERS MÉTAUX RÉFRACTAIRES (1); PAR M. J. VIOLLE. Pallaclium. - La chaleur spécifique du palladium a été mesurée sur trois échantillons de métal pur, pesant respectivement 4ogr, 626, 402gr,35 et 88 gr 225, qui m’avaient été donnés, le premier par M. Debray, les deux autres par M. Matthey dont l’inépuisable obligeance, aussi bien connue et aussi souvent mise à contribution en France qu’en Angleterre, a jadis permis à Graham ses belles recherches sur ce même palladium. La méthode suivie pour déterminer la chaleur spécifique du palladium aux températures comprises entre o° et 13000 est la _ même que celle qui m’a servi à obtenir la chaleur spécifique du platine aux mêmes températures. Si toutefois on a, comme con- trôle nécessaire, mesuré directement au thermomètre à air ou plutôt à azote un certain nombre de températures, on a pu, dans la plupart des cas, obtenir la température qu’eût donnée le thermo- mètre à air par une simple expérience calorimétrique effectuée avec le platine. Pour mesurer la chaleur spécifique du palladium (1) Voir Journal de Physique, t. VII, p. 6g ; 1878. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01880009008101 82 à une telnpérature déterminée, il suffisait donc généralemen t de chauffer, l’une à côté de l’autre dans le même creuset, deux masses, l’une de plaüne, l’autre de palladium, et de procéder simultanément à deux mesures calorimétriques : la première de ces mesures donnai t la température au thermomètre à air; la deuxième, la chaleur spécifique du palladium à la même tempé- rature. Le Tableau suivant résume les expériences rangées, d’après l’échantillon employée en trois séries I, II et III ; CTO désigne la chaleur spécifique moyennes du palladium entre 0° et T degrés : La colonne marquée A contient les différences entre les nombres observés et les valeurs de la chaleur spécifique moyenne calculée d’après la formule (i) CTO=0,0582+0,000010T. Cette formule donne pour CTO les valeurs suivantes aux diverses (1) Température directement mesurée au thermomètre à air. 83 températures atteintes par 1’expérience : La chaleur spécifique vraie à T degrés, dQ dT, est, ar suite, égale à ce qui donne La température de fusion du palladium a été obtenue de deux manières différentes : 1 ° En plongeant dans le calorimètre du palladium solide , chauffé aussi près que possible du point de fusion, et déduisant de la chaleur spécifique donnée par la formule (1) la température T à laquelle avait été porté le métal. 2° En chauffant ensemble une masse de platine et une certaine quantité de palladium et cherchant à obtenir deux températures très voisines, telles que pour l’une le palladium fondît et non pour l’auure, la température étant, dans chaque cas, donnée par une expérience calorimétrique effectuée avec le platine. Ces deux méthodes ont donné très exactement pour la tempéra- ture de fusion du palladium 1500°. Il est à noter que le palladium se ramollit avant de fondre comme le platine ; deux fragments de palladium se soudent très bien ensemble à une température infé- rieure à 1500°. La chaleur totale de fusion, mesurée en coulant dans le calori- mètre du palladium fondu à la température même de fusion, a été trouvée avec trois coulées de 2.P’, 234, 5gr, 58o et 13gr, 423 de métal égale à 146u, 0 1 45u, 8 et 146u, 4, moyenne 146u, pour Igr de mé tal . Si de cette chaleur .totale de fusion 84 on retranche la quantité de chaleur 109u, 8 nécessaire pour échauffer 1 gr de palladium de o° à i5oo°y quantité de chaleur donnée par les premières mesures du point de fusion, on a la chaleur latente de fusion Iridiuln. - La chaleur spécifique de l’iridium, comme celle du platine, croit régulièrement avec la température. Les expériences ont porté sur un bel échantillon d’iridium pur, fondu, dû à M. Matthey et pesant 318gr ; elles ont été poussées jusqu’à 14000 et sont bien représentées par la formule même trouvée pour le platine : On en déduit, pour la chaleur spécifique moyenne entre 0° et T degrés, les valeurs suivantes : On a donc aussi, pour la chaleur spécifique vraie à T degrés, ce qui donne Ce n’est pas sans quelque difficulté que l’on a pu fixer le point de fusion de l’iridium ; ce méual, en effet, nécessite l’emploi de l’hydrogène et de l’oxygène purs et secs dans le chalumeau De- ville et Debray, et, pour fondre ,Dgr d’iridiui», il ne faut pas moins de 500lit d’hydrogène et de 25olit d’oxygène. On a cepen- dant pu mener à bonne fin trois expériences, dans lesquelles 24gr,000, 8gr, 97o et 8gr,404 d’iridium solide à la température de fusion ont cédé au calorimètre, par chaque gramme de métal, 84u,2, 85u,3 et 83u,,g de chaleur, soit en moyenne 84u, 5. Si donc on admet que la formule donnée plus haut représente la cha- 85 leur spécifique de l’iridium jusqu’à la température de fusion, teln- peratllre certainement très peu in.férieure à celle de la flamme du chalumeau, on en conclut que l’iridium fond à 1950°. Or. 2013 L’or présente une chaleur spécifique moyenne variant à peine jusqu’à ûoo°, puis sensiblement croissante à mesure que l’on s’approche du point de fusion : égale à 0,0324 (1) d’après Regnault entre 0° et 100°, encore presque la même à 600°, elle atteint o,o345 à goo- et o,0352 à 1020". Le point de fusion de l’or, déterminé comme d’habitude, est à 1035°. Cuivre. - Le point de fusion du cuivre est très voisin de celui de l’or, mais un peu plus élevé (2) : le cuivre pur fond à 1054°. Si nous réunissons en un Tableau les points de fusion déter- minés dans ce travail, nous avons les nombres suivants, tous rap- portés au thermomètre à air : AIMANTATION DES LIQUIDES [2e PARTIE (1)]; PAR M. P. ZILOFF. J’ai répété la détermination du coefficient magnétique du per- chlorure de fer, d’après des méthodes qui me permettaient de varier la force magnétisante et de vérifier ainsi directement les hypothèses (1) Or à 999 1000. J’ai trouvé une chaleur spécifique un peu moindre C1000 = 0,00316 sur l’échantillon d’or parfaitement pur qui m’a servi dans mes recherches et que je dois encore à l’obligeance de M. Debray. (2) Le cuivre rouge du commerce fond avant l’or vierge, 15° à 30° avant l’or sui- vant l’échantillon. (3) Voir Journal de Physique, t. V I, p. 329. uploads/Science et Technologie/ ajp-jphystap-1880-9-81-1 1 .pdf
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