Épreuve de production orale Page 1 sur 14 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E
Épreuve de production orale Page 1 sur 14 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - Sciences TP9201318 25 points Cette épreuve se déroulera en deux temps : EXPOSÉ À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué, et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum). Attention : Les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous soient propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents. Préparation : 60 minutes Passation : 30 minutes environ 1 ENTRETIEN Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé. 2 ! SCIENCES Page 2 sur 14 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - Sciences SUJET ? DOCUMENT ? TP9201318 SUJET 1 DOCUMENT 1 Thème de l’exposé : y a-t-il une vraie alternative aux énergies fossiles ? LA GÉOTHERMIE FAIT SON CHEMIN Certaines grandes villes se chauffent enfin à cette énergie non polluante. Mais pourquoi la taxer plus que le gaz naturel ? Près de 20 000 habitants de Villejuif, au sud de Paris, seront bientôt reliés à un réseau géother- mique. Ils pourront ainsi se chauffer et se laver sans émettre de gaz à effet de serre. Déjà, une trentaine de communes d’Île-de-France bénéficient de cette source d’énergie non polluante, puisée dans la croûte terrestre. La technique est simple. Un puits permet de pomper, à 2 kilomètres de profondeur, l’eau chaude stockée dans une nappe souterraine. Sa chaleur est récupérée à la surface grâce à un « échangeur thermique ». Une fois l’opération effectuée, le liquide est réinjecté dans son milieu d’origine grâce à un deuxième forage. Comme l’Aquitaine, la région parisienne est située au- dessus d’une importante nappe d’eau chaude dont la température est comprise, selon la Semhach, l’une des sociétés spécialisées dans la géothermie, entre 43 C (à -1 000 mètres) et 70 °C (à -2 000 mètres). En raison de ce contexte géologique favorable, les premières applications ont été lancées au début des années 1970. Dans les années 1980, des contraintes techniques et économiques ont ralenti le développement de cette source d’énergie. Sur les 150 puits envisagés, seuls une trentaine fonc- tionnent. Aujourd’hui, les procédés d’exploitation sont bien maîtrisés. Reste l’obstacle financier : le taux de TVA* est élevé (abonnement taxé à 19,6 %, contre 5,5 % pour le gaz) et l’investissement coûteux. « La géothermie n’est pas une énergie suffisamment prise en compte par les pouvoirs publics », regrette Jean Lemale, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Les communes d’Île-de-France qui veulent bénéficier de ce système doivent s’endetter pour de nombreuses années pour le financer. À quand une vraie reconnaissance de cette richesse dormant sous nos pieds ? Anna Musso, L’Express, 11 septembre 2003 * TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée DOCUMENT 2 LE CHIFFRE 16 000 milliards de dollars à investir d’ici à 2030 pour un avenir énergétique « durable et sûr ». Pour assurer un avenir énergétique « durable et sûr », l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui représente les pays consommateurs de pétrole, estime qu’il faudra investir 16 000 milliards de dol- lars d’ici à 2030 dans le secteur énergétique. Les 26 pays membres de l’agence se sont engagés, hier à Paris, à promouvoir les investissements afin d’as- surer leur approvisionnement dans un contexte de prix du pétrole très élevés. « Il est en notre pouvoir d’assurer un avenir énergétique durable et sûr et nous y parviendrons par des actions plus vigoureuses enga- gées dès aujourd’hui pour alléger notre dépendance croissante à l’égard des importations d’énergie », ont estimé les ministres dans une déclaration com- mune. Le sous-investissement dans le secteur pétrolier ces dernières décennies est considéré comme l’une des causes de la flambée des prix du pétrole. Les pays consommateurs de pétrole veu- lent également « réduire l’impact produit sur l’envi- ronnement par le recours de plus en plus important aux combustibles fossiles dans le monde ». « Ce sera un défi de taille que d’alimenter la croissance de la Chine et du reste du monde », ont-ils souligné, tout en se féli- citant que la Chine soit déterminée à constituer des réserves stratégiques de pétrole. Libération, 4 mai 2005 (Agence France Presse) Page 3 sur 14 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - Sciences TP9201318 DOCUMENT 3 MOULINS ÉLECTRIQUES Propriétaires de petites centrales contre défenseurs des rivières : la relance de la micro-hydroélectricité suscite un débat. C’est le grand retour des moulins. Le Sénat exa- mine cette semaine, en deuxième lecture, la loi d’orientation sur l’énergie (LOE). Une occasion de renforcer la place de la micro-hydroélectricité dans l’Hexagone. La France compte 1 730 petites centrales produisant moins de 8 mégawatts, dont plus de 1 400 appartiennent à des particuliers. Cette production d’énergie renouvelable se monte à 7,5 milliards de kilowattheures, soit 1,5 % de la production d’origine hydraulique. La LOE, comme la loi sur l’eau qui vient d’être adoptée par le Sénat, relance cette activité au nom de la lutte contre les gaz à effet de serre. Au grand dam des environne- mentalistes et des pêcheurs. Toute construction de petits barrages est en effet interdite depuis 1919 sur la plupart des rivières et, depuis vingt ans, les centrales existantes doivent s’assurer qu’un dixième de l’eau arrivant à la rete- nue ne passe pas par la dérivation de la centrale. Ce « débit réservé » permet d’éviter que les alevins* et les poissons ne soient précipités dans les pales de la turbine*. Or ces deux règles sont chahutées par la LOE. « Nous redoutons le tronçonnage des dernières et rares rivières encore naturelles de notre pays, tonne France Nature Environnement (FNE). Et avec l’abaissement de la valeur du débit réservé, c’est la biodiversité dans le milieu aqua- tique que l’on menace. » Les membres du Grou- pement des producteurs autonomes d’énergie hydroélectrique (GPAE) affirment au contraire ne rechercher qu’un peu de souplesse afin de produire 7 milliards de kilowattheures supplémentaires d’énergie renouvelable. « Nous demandons à turbiner au-delà du débit réservé quand les rivières sont pleines et nous prônons la remise en état d’une partie des 30 000 moulins hors service que compte la France », résume Anne Pénalba, vice-présidente du GPAE. Le GPAE s’appuie par ailleurs sur les progrès accomplis par les constructeurs. Les turbines ont gagné 20 % en puissance en trente ans. « Les progrès dans la mécanique des fluides permettent d’optimiser les pales des turbines, explique Maryse François, directeur produit chez Alstom Power Hydro. Et l’utilisation de moyeux sphériques réduit sensiblement la mortalité des alevins. Enfin, nous avons réussi à remplacer l’huile des engrenages par de l’eau afin de réduire la pollution. » Ces arguments ne convainquent ni les pêcheurs ni les défenseurs des rivières. Les sénateurs relaie- ront-ils leurs craintes ? C’est peu probable. Lors de la précédente discussion parlementaire, ils ont donné la priorité à la production d’énergie. Loïc Chauveau, L’Express, 02 mai 2005 * alevins : jeunes poissons destinés au peuplement des rivières et des étangs * turbine : dispositif rotatif destiné à utiliser la force vive d’un fluide et à transmettre le mouvement pour produire de l’énergie SUJET 1 Page 4 sur 14 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - Sciences SUJET 2 DOCUMENT 1 Thème de l’exposé : La recherche universitaire se suffit-elle à elle-même ? LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE VEUT S’ÉMANCIPER Faut-il confier la recherche aux universités ? La question est iconoclaste, dans un pays dont le système scientifique s’est construit autour de grands organismes publics, qu’ils soient généralistes comme le plus important d’entre eux, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), ou dédiés à des domaines particuliers, comme l’Inserm (santé), l’INRA (agronomie), le CEA (nucléaire), le CNES (espace), l’Inria (informatique) ou l’Ifremer (milieu marin). Les responsables universitaires français n’hési- tent plus à revendiquer le premier rôle. « Le plus grand organisme de recherche en France, ce sont, de fait, les universités, plaide Yannick Vallée, vice- président de la Conférence des présidents d’université (CPU). Le nombre de leurs enseignants- chercheurs uploads/Science et Technologie/ c1-s-exemple1-examinateur 1 .pdf
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- Publié le Aoû 20, 2022
- Catégorie Science & technolo...
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