COMPTE-RENDU DE L’ARTICLE « REVUE DE LITTERATURE : ETAT DE L’ETAT DE L’ART. » D

COMPTE-RENDU DE L’ARTICLE « REVUE DE LITTERATURE : ETAT DE L’ETAT DE L’ART. » Dans ce présent article rédigé par N. Berland, C. Piot & H. Stolowy, publié sur la revue CCA en 2013, la question de « l’état de l’art » est nettement analysée. Des qualités attendues aux pièges à éviter, il s’agit toujours de retourner au point de LA PERTINENCE. Il est clairement dit par les auteurs cités ci-dessus que le chercheur n’est pas amené à rédiger des choses extraordinaires ou, pour reprendre leurs propos, géniales. Il est toutefois obligé de présenter un travail personnel, original et créatif afin de sortir du lot. Pour ce faire, il est impératif de tenir compte d’une certaine démarche : dans l’état de l’art, l’auteur (ici chercheur) doit citer les travaux faits antérieurement –s’il y en a- sur son thème de recherche, dire quels résultats ont-ils obtenu (toujours dans la limite de la question de recherche afin d’éviter le « hors-sujet ») et dans quelle mesure sa recherche sera différente de la leur, sinon il est toujours possible d’envisager une piste de recherche totalement nouvelle. L’ambivalence entre le travail présent et ce qui le précède ne s’arrête pas au simple fait de citer les points communs mais de critiquer ce qui a été fait auparavant –scientifiquement, bien évidemment- en soulignant les limites de la recherche en question. Ces insuffisances-là justement vont construire un point de départ d’une recherche novatrice, puisque le thème est déjà abordé –si c’est le cas-, mais qui tend à éclairer ce qui a échappé aux autres, entre impensé et impensable. Dans un deuxième temps, l’article a traité d’une conduite plutôt astucieuse à adopter lors de la présentation d’un travail dans une revue de littérature afin de séduire son lecteur, observons le schéma suivant : Opposants auteur alliés. « Plaire et faire taire. » voici la tâche du chercheur dans cette partie. Plaire à ses alliés, en leur apportant de la nouveauté et en les amenant à reconsidérer certaines choses, leur ouvrir de nouveaux horizons de réflexion dans un but bien précis et déterminé. Cependant, la deuxième partie est encore plus difficile mais s’avère amusante pour les auteurs : l’autocritique. Ils disent que le chercheur doit devancer ses lecteurs et prévoir des réponses et des arguments à leurs éventuelles critiques afin de gagner leur respect. A la fin de la RL, l’auteur fait en sorte de poser des hypothèses à confirmer ou infirmer lors de l’étude, il a bien évidemment le choix entre l’induction ou la déduction du moment que sa formulation réponde à deux critères essentiels : pertinence et originalité. Maintenant que les conseils des auteurs ont pris fin, passons aux pièges à éviter. L’enchainement et la cohérence sont indispensables à la réalisation de cette partie –et de toute autre partie d’une rédaction d’ailleurs !- , il est également recommandé de ne pas s’étaler sur l’explication purement didactique ou d’illustrer dans la RL. Lorsqu’un auteur est cité, il est primordial de s’assurer que tout ce qui le concerne est juste et authentique, par ailleurs, parlant « statut », il ne faut pas mettre sur le même piédestal des auteurs qui n’ont pas le même poids. Concernant la bibliographie, elle doit être récente et il est préférable d’éviter autant que possible les références de deuxième main. Cet éditorial est conclu par une interrogation sur la valeur ajoutée de l’article- RL à la communauté scientifique, question à laquelle il est difficile de répondre pourtant simple. Structuration, analyse et synthèse, trois éléments dont la concrétisation dans et par la rédaction est essentielle à l’élaboration d’un « bon » travail. uploads/Science et Technologie/ compte-rendu-habchi-nihad-2sdl.pdf

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