Nom :  Prénom :  Volet à rabattre pour préserver l’anonymat du candidat. CODE

Nom :  Prénom :  Volet à rabattre pour préserver l’anonymat du candidat. CODE CANDIDAT ()()()()()() – ()()()()()() DIPLÔME APPROFONDI DE LANGUE FRANÇAISE Niveau C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues DALF C2 ÉPREUVE INDIVIDUELLE DURÉE NOTE SUR 1 Compréhension et production orales Épreuve en trois parties : • compte rendu du contenu d’un document sonore (deux écoutes) ; •  développement personnel à partir de la problématique exposée dans le document ; • débat avec le jury. Passation : 30 min Préparation : 1 heure après les 2 écoutes /50 ÉPREUVE COLLECTIVE DURÉE NOTE SUR 2 Compréhension et production écrites Production d’un texte structuré (article, éditorial, rapport, discours…) à partir d’un dossier de documents d’environ 2 000 mots. 3 h 30 min /50 Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100 Note minimale requise par épreuve : 10/50 Durée totale des épreuves collectives : 3 heures 30 minutes NOTE TOTALE /100 Page 2 sur 12 DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT – ÉPREUVES COLLECTIVES 2  Compréhension et SUJET 1 production écrites 50 points DOSSIER Bâtir l’école du XXIe siècle Lisez les documents suivants. Document 1 Faut-il enseigner l’informatique à l’école primaire ? Et comment ? La question n’est plus de savoir s’il faut apprendre l’informatique et son langage, mais de savoir comment, pour quels usages, et à quelle étape du cursus le faire. […] Un curseur qu’on a du mal à placer L’apprentissage du code, et plus largement d’une culture générale du numérique, à l’école est une mesure réclamée depuis longtemps par l’Académie des sciences, soutenue par des acteurs qui comptent dans le secteur numérique. […] Selon un sondage publié en mai dernier par BVA (société française de sondages) et le Syntec Numérique (fédération professionnelle du secteur informatique) favorable à la mesure, 87 % des Français seraient même d’accord pour que la programmation informatique soit enseignée à l’école (24 % à partir du primaire, 41 % à partir du collège). Mais cette initiative suscite par ailleurs de nombreuses réticences. On entend souvent l’argument selon lequel on n’a pas besoin de connaître la mécanique pour apprendre à conduire. Le nombre insuffisant de professeurs formés est également un frein pour beaucoup d’adversaires de cette mesure, qui la jugent inapplicable. Entre ceux qui ne jurent que par l’introduction de l’informatique dans l’enseignement obligatoire, et ceux qui ont peur que l’on veuille transformer le primaire en une grande école d’informatique, il existe pourtant des pistes pour initier les enseignants et favoriser un passage du périscolaire au scolaire, sans avoir à attendre une réforme du socle commun* qui prendra des années. L’action de la fondation La Main à la pâte, qui oeuvre depuis près de 20 ans pour enseigner la science différemment à l’école, est un exemple dont on pourrait s’inspirer. La Main à la pâte, au service de la science à l’école depuis 20 ans La Fondation La Main à la pâte a été créée en 2011, dans la continuité de l’opération du même nom lancée en 1995 par l’Académie des sciences à l’initiative du prix Nobel de physique, Georges Charpak. Cette action avait pour objectif, dès l’origine, d’aider les professeurs à enseigner la science et la technologie en mettant en oeuvre une pédagogie privilégiant l’expérimentation, la discussion, une pratique active et collective. L’idée était de stimuler chez les élèves l’esprit scientifique et les capacités d’expression, de favoriser leur compréhension du monde, et de leur permettre de mieux jouer leur rôle de citoyen en proposant des projets pédagogiques orientés vers des questions de société (éducation à la santé, au développement durable...). Chacun de ces projets touche en moyenne 10 000 classes. Un beau succès. DALF C2 Page 3 sur 12 DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT – ÉPREUVES COLLECTIVES Une des originalités de la fondation est d’impliquer la communauté scientifique dans la création des ressources pédagogiques, l’accompagnement des classes et la formation continue des enseignants. « Ce qui n’a l’air de rien mais constituait une véritable révolution de palais à l’époque, au ministère de l’éducation nationale », confie David Wilgenbus, responsable du secteur production de ressources à La Main à la pâte. Un enseignement fondé sur l’expérimentation et la pratique, des objectifs d’apprentissage transversaux, des actions tournées en priorité vers la formation continue des enseignants, menées en collaboration avec la communauté scientifique et professionnelle : le travail de défrichage réalisé par la fondation dans le domaine des sciences pourrait s’appliquer parfaitement à la problématique de l’enseignement de la culture informatique. Un premier programme dans deux ans À vrai dire, La Main à la pâte a déjà commencé à réfléchir à la question. Depuis un peu plus de trois ans, elle a commencé à s’intéresser à l’enseignement des mathématiques en lien avec les sciences et la technologie, et, depuis deux ans, aux sciences cognitives, sous l’angle de l’éducation à la santé. En partenariat avec l’INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé), elle a mis en place un programme sur l’addiction aux écrans, qui aborde le fonctionnement du cerveau, à la limite des neurosciences. Il a rencontré un grand succès dans les écoles. Plusieurs milliers de classes ont participé à ce projet. « On s’est alors dit que le terrain commençait à être favorable pour l’informatique », raconte David Wilgenbus. « Le numérique est un pan de la science. Ce ne sont pas des mathématiques appliquées, ni juste de la programmation, ni de l’électronique. » Un projet sortira dans deux ans, en partenariat avec l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique). En attendant, de petites formations d’initiation à l’algorithmique et au langage informatique ont été réalisées pour les professeurs des écoles et des collèges, les inspecteurs et les formateurs d’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). Le but n’est pas de fabriquer une génération d’ingénieurs informaticiens « Le but n’est pas de fabriquer une génération d’ingénieurs informaticiens, explique David Wilgenbus. Notre pays a intérêt à développer la culture technique et scientifique. Nous vivons dans un monde interconnecté, mais rares sont les personnes qui comprennent comment ça marche. Une conséquence, par exemple, est de ne pas connaître les risques que l’on encourt, notamment en termes de protection des données. L’idée est aussi de ne pas être passif dans ses usages de la technologie. Une machine, ça se contrôle, ça obéit à des instructions. Mais trop de gens sont encore désarmés face aux ordinateurs. » Il s’agit vraiment d’introduire l’informatique dans la culture générale. « À l’école, on apprend plein de choses qui ne servent à rien dans la vie de tous les jours mais qui fondent une culture et un référentiel commun. La science en fait partie. » Un enseignement scolaire pour créer des liens entre les matières À cet égard, l’apprentissage du code, qui plus est en périscolaire, est limitatif. « L’avantage d’un enseignement à l’école, ce sont les liens avec les autres matières, les ponts que sont capables de faire les professeurs. Étudier la différence entre un langage naturel et un langage informatique, c’est intéressant quand on enseigne le français. Pareil pour les mathématiques », poursuit David Wilgenbus. Cette notion est très importante. Etymologiquement, l’intelligence, c’est la capacité à faire des liens. […] Par Raphaële KARAYAN, L’Express * socle commun : le socle commun de connaissances et de compétences présente tout ce qu’un élève doit savoir à la fin de la scolarité obligatoire. DALF C2 Page 4 sur 12 DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT – ÉPREUVES COLLECTIVES Document 2 L ’école doit s’adapter au XXIe siècle Du fait de la progression démographique et du développement des classes moyennes dans le monde, les systèmes éducatifs vont devoir former, d’ici à 2050, autant d’étudiants que durant toute l’histoire de l’humanité réunie. D’ici là, « l’infosphère » continuera son expansion vertigineuse ; la masse de connaissances double déjà tous les deux ans. Il est donc grand temps d’anticiper et de repenser la valeur ajoutée de l’enseignement futur. L’éducation est censée préparer la jeune génération à l’avenir. Mais le fait-elle encore ? Imparfaitement, en tout cas. Une preuve en est que deux millions d’emplois en Europe, nécessitant des compétences scientifiques et technologiques, ne sont pas pourvus ; rien que dans le secteur informatique, il manque cent mille programmeurs. […] Pour de multiples raisons, l’éducation s’est focalisée sur la spécialisation. Or la grande majorité des jeunes n’auront pas « un » emploi mais « des » emplois tout au long de leur vie, surtout si l’on considère l’accélération des technologies et le fait que les enfants qui terminent leurs études maintenant ne seront à la retraite qu’après 2070. Même à l’université, les études sont trop focalisées et seuls 5 % des étudiants qui ont un doctorat occuperont une fonction académique. Les autres seront-ils pour autant formés à un métier ? On en doute. Trop se spécialiser dans un environnement qui change sans cesse, c’est comme rouler vite avec des oeillères. […] Dorénavant, il faut que l’enseignement s’intéresse à plusieurs disciplines à la fois. Même si l’on admet que l’innovation sera au rendez-vous, à la croisée des technologies – les nano-, bio-, info-, uploads/Science et Technologie/ dalf-c2-sujet-demo1-candidat-coll-pe 1 .pdf

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