LA QUESTION DES PETITES NATIONS / 1 SYMPOSIUM INTERNATIONAL PROGRAMME 24-27 sep

LA QUESTION DES PETITES NATIONS / 1 SYMPOSIUM INTERNATIONAL PROGRAMME 24-27 septembre 2015 SYMPOSIUM INTERNATIONAL LA QUESTION DES PETITES NATIONS CULTURE POLITIQUE ET UNIVERSALITÉ 2 / LA QUESTION DES PETITES NATIONS SYMPOSIUM INTERNATIONAL LA QUESTION DES PETITES NATIONS / 3 SYMPOSIUM INTERNATIONAL Quelles questions les « petites nations », les « petites sociétés », posent-elles à la connaissance et au politi­ que ? Quelles réalités sociétales suggèrent-elles ou in­ vitent-elles à réfléchir, que permettent-elles d’évoquer, de saisir, de comprendre? En quoi leur rapport au mon­ de est-il à la fois universel et particulier, voire universel jusque dans le particulier ? Peut-on distinguer « l’esprit » des petites sociétés de leur « forme» historique ? Que voit-on et que vit-on à « l’autre bout de la lorgnette » ? Peut-on faire de cette posture un outil heuristique pour comprendre les grands enjeux du monde actuel ? SYMPOSIUM INTERNATIONAL LA QUESTION DES PETITES NATIONS 4 / LA QUESTION DES PETITES NATIONS SYMPOSIUM INTERNATIONAL Table des matières Synopsis 4 7 8 10 19 Axes de questionnements Programme (déroulement) Conférenciers Comité organisateur LA QUESTION DES PETITES NATIONS / 5 SYMPOSIUM INTERNATIONAL Comité organisateur Joseph Yvon Thériault et Jean-François Laniel Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie Réseau de recherche sur les petites sociétés Chaire de recherche du Canada en Mondialisation, Citoyenneté et démocratie Université du Québec à Montréal Conseil de recherche en Sciences Humaines du Canada Actif depuis 2003, le Centre de recherche interdiscipli­ naire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) s’inté­ resse de façon toute particulière à la gestion du pluri­ nationalisme dans l’espace québécois et par extension dans l’espace canadien et international. Dans cette op­ tique, nous croyons que le Québec gagne à faire partager son expérience en matière d’intégration et d’aménagement de la diversité aux états et nations (Pays basques, Catalogne, Galice, Wallonie, Flandre, écosse, Puerto Rico, les diverses régions d’Europe, etc.) confrontés aux mêmes défis, mais aussi gagne à apprendre et à s’inspirer des expériences inter­ nationales. De façon plus concrète, la problématique centrale met en lumière les tensions que la diversité idéologique, religieuse, sexuelle et culturelle fait subir au principe national comme mode d’organisation politique. En mettant l’ac­ cent sur les tensions qui existent entre le principe national et la reconnaissance de la diversité au niveau infra et supra/ transnational, nous explorons la diversité nationale et surtout, nous la problématisons. Bref, toute la pertinence et l’ori­ ginalité de la programmation de recherche du regroupement reposent sur son approche englobante et intégrante de la diversité. Le Réseau de recherche sur les petites sociétés cherche à faire la promotion et la diffusion de travaux portant sur les sociétés dites petites. Si l’existence des peti­ tes sociétés est reconnue à l’échelle internationale, il est rare qu’elles constituent le prisme par lequel se pensent les enjeux de l’agir humain face aux défis de notre temps. Il s’agit, pour le Réseau de recherche sur les petites sociétés, de penser le monde à travers « l’autre bout de la lorgnette ». La Chaire de recherche du Canada en Mondialisation, Citoyenneté et Démocratie détenue par Joseph-Yvon Thériault depuis juin 2008 s’inscrit en continuité avec la Chaire MCD précédem­ ment détenue par Jules Duchastel (2001-2008). Elle en conserve l’objectif général d’étude de la citoyenneté de la démocratie et de la mondialisation, tout en infléchissant l’orientation vers l’analyse du statut de la communauté politique en contexte de mondialisation. L’objectif de la Chaire MCD est de comprendre les défis que pose la mondialisation à la capacité de « faire so­ ciété », c’est-à-dire, dans la modernité démocratique, l’autoproduction explicite de la société par la délibération, le conflit et la production d’institutions. Purement contractuelles sur le plan de la représentation qu’elles ont d’elles-mêmes comme sociétés issues de la volonté libre d’individus co-associés, les démo­ craties modernes se sont toutefois épanouies dans le cadre de l’État-nation, où s’articulent l’abstraction universalisable de la citoyenneté et la substance identitaire de la communauté politique nécessaire à l’engagement du citoyen. C’est ce lien noué entre la démocratie et l’identité collective, entre la citoyenneté et la nation que rend problématique la mon­ dialisation récente, qui est au centre de son programme de recherche. L’Université du Québec à Montréal (UQAM) est une université publique de langue française dont le rayonnement est international. L’originalité et les caractéristiques propres de ses programmes, sa recherche de pointe sou­ vent axée sur les préoccupations sociales ainsi que ses innovations en créa­ tion ont contribué à bâtir sa renommée. L’université offre de la formation sur le campus montréalais et dans ses campus régionaux situés dans la grande région métropolitaine de Montréal. Cette activité de recherche a été financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) est l’organisme subventionnaire fédéral qui encourage et appuie la recherche et la formation universitaires dans le domaine des sciences humaines. 6 / LA QUESTION DES PETITES NATIONS SYMPOSIUM INTERNATIONAL Synopsis Quelles questions les « petites na­ tions », les « petites sociétés », po­ sent-elles à la connaissance et au politique? Quelles réalités sociéta­ les suggèrent-elles ou invitent-elles à réfléchir, que permettent-elles d’évoquer, de saisir, de mieux com­ prendre? En quoi leur rapport au monde est-il à la fois universel et particulier, voire universel jusque dans le particulier? Peut-on distin­ guer l’« esprit » des petites sociétés de leur « forme » historique? Que voit-on et que vit-on à « l’autre bout de la lorgnette »? Peut-on faire de cette posture un outil heuristique pour comprendre les grands enjeux du monde actuel? Ce sont quelques-unes de ces ques­ tions qui s’invitent à la réflexion lor­ sque l’on constate le discret mais indéniable regain d’intérêt universi­ taire pour l’étude des sociétés dites petites depuis une dizaine d’années. En effet, on observe dans la littératu­ re savante un usage de plus en plus fréquent du terme « petite société », ou d’une expression apparentée (« petite nation », « petite culture », « petit peuple », « petite patrie »), pour décrire et analyser les propriétés jugées structurantes et centrales à certaines sociétés et nations . Les Symposium international : La question des petites nations. Culture, politique et universalité nombreux essais de Milan Kundera évoquant la situation culturelle et politique trouble et précaire de la République Tchèque, et plus large­ ment de l’Europe centrale, sont cer­ tainement pour beaucoup dans ce renouveau thématique; ne pensons qu’à son article phare, « Un Occident kidnappé, ou la tragédie de l’Europe centrale » , dans la continuité duquel s’inscrivent immanquablement les travaux portant sur les petites so­ ciétés. C’est d’ailleurs en s’inspirant profondément de ces travaux, mais aussi ceux d’Istvan Bibò, qu’Alain Finkielkraut a popularisé la réflexion sur les petites sociétés, notamment au Québec, dans l’Ingratitude. Con­ servation sur notre temps . Un Co­ mité de recherche nommé « Petites sociétés et construction du savoir » a vu le jour au sein de l’Association internationale des sociologues de langue française et réfléchit, officie­ llement depuis l’an 2000, sur les pe­ tites sociétés dans une perspective épistémologique et comparée . Ceci dit, malgré l’apparente nou­ veauté d’études en terme de « peti­ tes sociétés », sur laquelle nous re­ viendrons, l’évocation de la petitesse pour désigner certaines collectivités n’est pas récente . On la retrouve notamment au cœur des débats savants et politiques du « siècle des nationalités » pour juger de la valeur historique et moderniste des unes et des autres. Ne pensons qu’au « seuil des nationalités » de Mazzini et aux « non-historic nations » de Hegel, mieux connues au Canada français par l’usage qu’en a fait Lord Durham, dans son célèbre rapport : « un peuple sans histoire et sans li­ ttérature », dira-t-il des Canadiens français. C’est largement à travers le prisme d’analyse évolutionniste des « grandes » et des « petites » nations, des nations avec ou sans État, des nations universelles et des nations singulières, que s’est jouée la légiti­ mité différenciée de l’accession à la modernité nationale, à l’État-nation. C’est cette même échelle du Progrès qui postule l’adéquation désormais classique entre petites nations, na­ tionalisme ethnique et pré ou an­ ti-modernisme . Il n’en demeure pas moins que c’est au nom de l’univer­ salité des principes modernes de la souveraineté du peuple que de nom­ breux ambassadeurs et intellectuels pro­ venant des petites nations (et des petits États) d’Europe plaidèrent leur cause à la veille de la création de la Société des Nations, puis à la fin de la Deuxième Guerre mondiale: la promulgation universelle du droit à l’autodétermination des peuples, disaient-ils aux grandes nations, constituait un parti pris pour la dé­ mocratie et la justice, en plus d’être, 1 Sy LA QUESTION DES PETITES NATIONS / 7 SYMPOSIUM INTERNATIONAL nopsis in fine, un pas nécessaire vers la paix en Europe . Ils s’opposaient ainsi à la solution maintes fois préférée au cours du » « long XIXe siècle » , ce­ lle de la reconstitution imposée des empires monarchiques multinatio­ naux. Ce contexte historique et po­ litique particulier en uploads/Science et Technologie/ programme-du-colloque-la-question-des-petites-nations.pdf

  • 18
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager