UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DOMAINE DES SCIENCES ET TECHNOLO

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DOMAINE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES MENTION PHYSIOLOGIE ANIMALE, PHARMACOLOGIE ET COSMETOLOGIE Laboratoire de Pharmacologie Générale de Pharmacocinétique et de Cosmétologie MEMOIRE Pour l’obtention du DIPLOME DE MASTER OPTION : PHARMACOLOGIE Présenté par : RANDRIATAHINA Gabriel Joé Le 20 Février 2016 Devant le JURY composé de : Président : Mme RANDRIANAVONY Patricia Docteur, HDR Rapporteur : Mr RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy Professeur Titulaire Examinateur : Mr RAKOTOARISON Olivier Maitre de Conférences ETUDE DE L’ACTIVITE ANTIULCEREUSE DE L’EXTRAIT ARM14 CHEZ LE RAT Nom………………………… RANDRIATAHINA Prénoms…………………….. Gabriel Joé Date et lieu de naissance…… 14 juin 1988 à Alakamisy Anativato Adresse……………………... C-U Ambohipo bloc 30 porte A1 Téléphone…………………... +(261) 33 05 977 86/ 034 36 430 58 E-mail………………………. randriatahina.gabriel@gmail.com ETUDE DE L’ACTIVITE ANTIULCEREUSE DE L’EXTRAIT DE ARM14 CHEZ LE RAT Promotion…….. ..2014-2015 Option………… ..PHARMACOLOGIE Rapporteur…….. Pr. RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy Laboratoire…….. Laboratoire de Pharmacologie Générale Pharmacocinétique Et de Cosmétologie Département de Physiologie Animale et de Pharmacologie B.P………………8357 E-mail……………frandimbi@gmail.com Faculté des Sciences Université d’Antananarivo REMERCIEMENTS Au cours de ces dernières années, beaucoup de personnes ont participé, de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire. Je souhaite à remercier ici tous ceux et celles qui ont contribué directement ou indirectement à la réalisation de ce travail. Monsieur RANDIMBIVOLOLONA Fanantenanirainy, Professeur titulaire, pour la confiance manifestée à mon égard, pour m'avoir accueilli dans son laboratoire et m’avoir partagé ses connaissances malgré ses nombreuses occupations. Vos conseils et votre rigueur scientifique ont été une source d'inspiration. Soyez rassurés de l’expression de ma profonde gratitude. Madame RANDRIANAVONY Patricia, Docteur, HDR. Je vous remercie chaleureusement pour vos conseils scientifiques et techniques, vos remarques ainsi que pour l'intérêt et l’aide que vous avez toujours porté à mon travail. Monsieur RAKOTOARISON Olivier, Maitre de Conférences. Je vous en suis très reconnaissant et je vous remercie profondément d’avoir accepté d’examiner ce travail Un grand merci à tous les étudiants du LPGPC pour les aides quotidiennes en tout genre. Plus que tout, je dédie ce travail à mes parents qui m’ont offert les plus belles chances d’étudier, sans eux rien n’aurait été pareil. Je ne vous remercierai jamais assez pour votre soutien inconditionnel, pour votre bénédiction et vos prières. Merci à tous !!! i TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES .................................................................................................................. i LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................ii LISTES DES FIGURES .................................................................................................................... iii SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................................................... iv INTRODUCTION .............................................................................................................................. 1 MATERIELS ET METHODES ......................................................................................................... 7 I. PARTIE CHIMIQUE ............................................................................................................. 7 1. Préparation de l’extrait ....................................................................................................... 7 2. Criblage phytochimique. .................................................................................................... 7 II. TESTS PHARMACOLOGIQUES ........................................................................................ 9 1. Animaux d’expérimentation ............................................................................................... 9 2. Etude de l’effet anti-sécrétoire de ARM14. ....................................................................... 9 3- Etude de l’effet mucoprotecteur de ARM14 ........................................................................ 11 III. EXPRESSION ET ANALYSES DES RESULTATS .......................................................... 11 RESULTATS ................................................................................................................................... 12 I. PARTIE CHIMIQUE ........................................................................................................... 12 II. PARTIE PHARMACOLOGIQUE ...................................................................................... 13 1. Effet sur le pH du contenu gastrique de ARM14. ............................................................ 13 2. Activité mucoprotecteur de ARM14 ................................................................................ 14 DISCUSSION .................................................................................................................................. 16 CONCLUSION ................................................................................................................................ 16 REFERENCES ................................................................................................................................. 18 ii LISTE DES TABLEAUX Tableau I: Tests utilisés lors du criblage phytochimique ................................................................... 8 Tableau II: Les familles chimiques présentes dans l’ARM14.......................................................... 12 iii LISTES DES FIGURES Figure 1 : Helicobacter pylori………………………………………………………… 3 Figure 2 : Centrifugeuse utilisée pour la centrifugation du contenu gastrique……….. 10 Figure 3 : pH-mètre PIERRON® pour la mesure du pH du contenu gastrique……….. 10 Figure 4 : pH du suc gastrique des animaux issus des différents lots………………… 13 Figure 5 : Variation de la cicatrisation des lésions de la muqueuse gastrique des animaux des différents lots……………………………………………….. 14 Figure 6 : Variation de surface des lésions provoquées par l’administration de l’indométacine des animaux de différents lots……………………………. 15 iv SIGLES ET ABREVIATIONS Ach : Acétylcholine AINS : Anti-inflammatoire Non Stéroïdien Coll. : Collaborateurs COX-2 : Enzyme cyclo-oxygenase e.s.m : Erreur standard à la moyenne g : Gramme h : Heure H+ : Ion hydronium His : Histamine HCl : Acide chlorhydrique Hp : Helicobacter pylori LPGPC : Laboratoire de Pharmacologie Générale, de Pharmacocinétique Et de Cosmétologie mg/ml : Milligramme par millilitre mg/kg : Milligramme par kilogramme min : Minute mm2 : Millimètre carré MT : Médecine traditionnelle n : Nombre d’animaux utilisés OMS : Organisation Mondiale de la Santé p : Degré de signification pH : Potentiel d’hydrogène RH2 : Récepteur histaminique de type 2 RM1 : Récepteur muscarinique de type 1 UGD : Ulcère gastroduodénal % : Pourcentage INTRODUCTION Introduction 1 L’ulcère gastroduodénal (UGD) constitue un des problèmes majeurs affectant le système digestif (JYOTI G. et Coll., 2012). Généralement, il affecte les hommes (SAFAR. et coll., 1985 ; MOAYEDDI P. et coll., 2002), et malgré l’avancé des connaissances sur l’étiologie de l’UGD, il reste un problème de santé publique mondial (IYYAM P.S. et Coll., 2010). L’épidémiologie de cette maladie a évolué dans le temps et dans l’espace, environ 10% de la population mondiale souffrent d’un ulcère gastrique ou duodénal au cours de sa vie ; par exemple, en France on constate une incidence de 0,2% cas par an, et 800 décès par an (DORVAL E., 1996). Sa prévalence varie selon la région ou les pays : elle est plus élevée dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. En Afrique, la prévalence peut atteindre jusqu’à 90% contre 40% en Europe (http://www.helico.com). La connaissance de l’ulcère a évolué considérablement au 19ème siècle et la découverte de l’Helicobacter pylori a beaucoup contribué aux traitement de l’ulcère gastro duodénal (MARSHALL B.J. et WARREN J.R., 1984). En générale, la différence de répartition géographique est due à la présence de cette bactérie dans la région. Dans la majorité des cas, cette bactérie contribue à la genèse de l’ulcère gastrique ou duodénal (CALAM J., 1995). Elle affecte en moyenne 50% de la population mondiale (HUNT R.H. et coll., 2011) et 82% à Madagascar (RAZAFIMAHEFA S.H. et coll., 2007). Mais l’UGD non lié à cette bactérie existe toujours. En Australie et aux Etats-Unis par exemple, la prévalence de l’ulcère gastroduodénal augmente, avec un taux compris entre 2% et 12% (CADIOT G., 2003). Le développement de la physiologie digestive a permis d’énoncer les premières hypothèses physiopathologiques de l’ulcère (BEAUMONT W., 1833). En 1843, elle a été définie comme une perte de substance pouvant transpercer la paroi gastrique mais l’agent responsable n’était pas encore bien défini, la lésion est généralement circulaire, de dimension variable, et occupe habituellement la petite courbure, ou la partie postérieure de l’estomac (BOMMELAER. G. et SEFT. A., 2009). Plus tard, la connaissance de la maladie ulcéreuse a évolué, la sécrétion de l’acide chlorhydrique au niveau de l’estomac et de la pepsine a été mise à l’avant. La régulation de la sécrétion de l’acide par les pneumogastriques a été décrite (BERNARD C., 1855). Introduction 2 L’acidité intragastrique est due à la sécrétion d’ions H+ par les cellules pariétales suite à une stimulation de ses récepteurs. L’acétylcholine, l’histamine et la gastrine sont des médiateurs responsables de cette stimulation (KONTUREK S.J., 2003). L’activation de l’enzyme H+/K+ATPase (Pompe à proton), permettant ainsi la libération d’ions H+ dans la lumière gastrique en échange avec l’ion K+ (SUNIL K. et Coll., 2012). L’histamine, sécrétée par les cellules enterochromaffines Like (CEL) active les récepteurs histaminergiques de type 2 noté RH2 et favorise aussi la libération de gastrine. L’acétylcholine libérée par les fibres post- ganglionnaires du nerf vague va se fixer sur les récepteurs muscariniques type 1 noté RM1, ce neuromédiateur contribue aussi la libération de l’Histamine (SUNIL K. et Coll., 2012). L’acide chlorhydrique, la pepsine et la gastrine constituent des facteurs d’agression de la muqueuse gastro duodénale, tandis que le mucus, le bicarbonate et un bon flux sanguin au niveau de la muqueuse la protège de ces facteurs agresseurs. Il existe un équilibre entre ces deux facteurs et la prédominance des facteurs d’agression par rapport aux facteurs de défense entraîne l’ulcération de la muqueuse (GIMEN Z. et coll., 2000). Les mucus secrétés par les cellules à mucus, l’ion bicarbonate issu du métabolisme cellulaire et les prostaglandines protègent de la muqueuse gastrique contre les agressions chlorhydrique et peptique (GOEL R.K. et SAIRAM K., 2002). La vascularisation des cellules de la muqueuse crée un flux sanguin favorisant la perméabilité permettant ainsi l’intégrité de ces cellules (DIVAKAR M.C. et LAKSHMI D.S., 2011). Le déséquilibre entre les facteurs protecteurs et agresseurs favorise l’apparition de l’ulcère gastroduodénal au niveau de la muqueuse gastrique (KHATTAB A.H. et Coll., 2011). Ce trouble est en faveur des facteurs agresseurs (HCl et pepsine) considérés comme des facteurs endogènes (ODE O.J. et Coll., 2011). L’hypersécrétion acide augmente l’activité peptique et par la suite entrainant la destruction de la couche protectrice de la muqueuse gastrique laissant ainsi des lésions ulcéreuses (PASQUIER M.G., 2000). Introduction 3 L’ulcère gastro duodénal se définit par une perte de substance creusant, non-tumorale de la paroi gastrique ou duodénale qui récidive au même site à chaque poussée de la maladie (CHAMOUARD P., 2002). Il existe aussi des facteurs exogènes responsables de l’apparition de l’ulcère gastroduodénal. Comme les médicaments AINS, par exemple l’indométacine, suite à l’inhibition de l’enzyme cyclo oxygénase (COX-2) entrainant le blocage de la libération des prostaglandines (JYOTI G. et Coll., 2012). Ils uploads/Science et Technologie/ randriatahinagabrielj-sn-mast-16.pdf

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