MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI --------------- --------- Secrétariat
MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI --------------- --------- Secrétariat Général Un Peuple – Un But – Une Foi ------------------------ Tel: 20224659/Fax: 20221438, BP: 1605 PLAN DE FORMATION DU RESAOLAB/MALI AN I MANUEL DE PROCEDURE DE MISE EN ŒUVRE VERSION PRELIMINAIRE MARS 2011 Préambule Chargé de la promotion de la santé publique par le biais du développement et de l’extension de la formation en sciences de la santé des ressources humaines ayant opté pour le secteur, l’INFSS (Institut National de Formation en Sciences de Santé) dont la mission est de contribuer au développement des ressources humaines en santé et la promotion du secteur à travers la formation initiale et continue des personnels paramédicaux adhère totalement à la stratégie de renforcement des compétences des ressources humaines du secteur des laboratoires initié par le projet RESAOLAB . Il trouve dans cette stratégie à cet effet, un intérêt particulier à contribuer dans l’élaboration d’un plan de formation adapté au contexte malien comme la réalisation opportune d’un grand volet de sa vocation nationale. Les présents documents soumis à l’appréciation du projet RESAOLAB MALI, exposent la structuration du plan de formation une méthodologie de mise en œuvre assortis d’un plan de suivi –évaluation et de chronogramme d’exécution. Le développement sectoriel mis en lien avec la politique de décentralisation et de déconcentration est une expérience complexe et exaltante ; l’appliquer au secteur de la santé exige une stratégie de large participation dont l’efficacité repose sur l’adhésion des bénéficiaires du projet responsabilisés autour des activités planifiées dans un contexte de bonne gouvernance. Cette vision a guidé l’élaboration des différents outils réunis dans le présent document. II. INTRODUCTION Les ressources humaines constituent le socle du développement de l’entreprise et de toutes les autres formes d’organisation productrice de biens ou de services. Aussi doivent- elles répondre qualitativement et quantitativement à ces besoins pour la meilleure appréciation de leurs prestations. Au niveau du secteur tertiaire, et particulièrement du sous secteur de la santé au Mali, le développement des ressources humaines est un des volets essentiel du PDDDS et constitue à l’heure actuelle une urgence en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement : OMD Par ailleurs, l’évolution technologique et économique nécessite une réadaptation et un perfectionnement constants des savoirs et savoir faire conformément à la politique de formation continue sur laquelle insistent le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social, le Programme Quinquennal PRODESS I et II, le Programme de Lutte contre le VIH/SIDA, et autres Cependant, le besoin d’acquisition de compétences techniques dans la distribution des soins de santé est énorme et demande des appuis diversifiés. Dans ce contexte, les structures de santé et particulièrement les laboratoires d’analyses médicales bénéficient de l’appui des partenaires au développement à travers le RESAOLAB. Le dispositif décrit a permis aux partenaires, à travers le RESAOLAB de réaliser au profit des biologistes et techniciens de laboratoire du mali, un plan de formation continue composé de 8 modules: Les formations concerneront les activités de techniques au laboratoire, de supervision et d’appui conseil aux laboratoires, et s’adressent à des adultes en situation de travail sous forme d’ateliers d’orientation, de perfectionnement sur tous les modules. Pour l’élaboration d’un plan de mise en œuvre des formations, RESAOLAB/Mali, entre en partenariat avec l’Institut National de Formation en Science de la Santé. I. Contexte Malien Table de Matières Dans le cadre de l’élaboration d’un programme de renforcement des capacités dans les domaines VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme par l’institut Mérieux à travers un projet dénommé ACTION_BIOMALI cofinancé par la CFD et la fondation Mérieux, une analyse de la situation des laboratoires au mali a été faite et ceci a permis de faire un état des lieux des laboratoire en 2005. 2.1. Organisation et Répartition des Laboratoires d’analyses médicales La tutelle est assurée par la Direction de la Pharmacie et du Médicament, chargée de la mise en œuvre de la politique Nationale de la Santé en matière d’analyses biomédicales au plan technique la tutelle est assurée par un laboratoire national de référence : l’INRSP . Le secteur du laboratoire est composé de laboratoires publics et privés. Le secteur public de laboratoires est composé des laboratoires nationaux de référence, des laboratoires de niveau national (CHN), des laboratoires intermédiaires au niveau des centres hospitaliers de régions (CHR), et des laboratoires périphériques au niveau des CsRef. . Il s’agit plus précisément d’un total de 70 laboratoires d’analyse médicale repartis comme suit : Au niveau national : 3 laboratoires dans trois CHU, et 3 laboratoires nationaux de référence : le CNTS, l’INRSP et le CNAM. Au niveau intermédiaire : les laboratoires des 6 centres hospitaliers de régions, de l’hôpital mère enfant. Au niveau périphérique on note un laboratoire dans chacun des 56 centres de santé de référence. Aussi le laboratoire de recherche sur le paludisme à la FMPOST. Sur le plan du fonctionnement il a été noté une forte disparité de l’activité liée à plusieurs facteurs dont l’insuffisance d’équipement à certains endroits et l’insuffisance voir même le manque de personnel qualifiés pour d’autre, l’absence d’électrification pour certains (21 sur les 56 CsRef). Aussi dans certaines régions les examens de labo sont très peu demandés par les cliniciens qui mettent en avant plusieurs arguments parmi les quels le cout des examens, le délai pour obtenir des résultats, le manque de qualité ou de fiabilité des résultats. L’activité principale se concentre autour de la tuberculose et du VIH, les autres examens étant bien moins souvent demandés du fait des raisons suscitées et aussi l’insuffisance en ressource humaines et l’exigüité des locaux encouragent difficilement les techniciens à élargir les domaines de leurs activités. Ainsi plusieurs recommandations ont été faites dans le but d’améliorer la situation ainsi décrite et des plans d’actions en étaient élaborée et adoptées. 2.2. Situation des ressources humaines : La situation des ressources humaines des laboratoires montre une diversité de profil marquée par l’insuffisance voir même l’absence de spécialistes de biologie médicale. On note que les médecins, les pharmaciens, les techniciens supérieurs de labo- pharmacie et les techniciens de labo-pharmacie ; à coté il existe des aides laboratoires à l’image des aides-soignants. En 2004, au niveau du secteur public, aucun n’étaient dirigés par des cadres spécialistes en Biologie ; les CHN et CHR étaient plutôt dirigés par des pharmaciens non spécialistes, et les laboratoires dans les CsRef étaient eux dirigés par les techniciens supérieurs ou technicien de laboratoire. En conséquence, il se pose un problème de validation biologique des résultats de laboratoire. De façon globale, la situation des ressources humaines se présentait de la manière suivante en 2004 en fonction des profils : - 41 Médecins et Pharmaciens tous au secteur publique ; - 29 assistants médicaux - 117 techniciens supérieurs de labo-pharmacie 82 techniciens de laboratoire (au niveau des CsRef on note au moins un technicien par centre ; 28 laboratoires n’ont qu’un seul technicien, 15 possèdent 2 techniciens et 13 en ont 3 ou plus. Les laboratoires n’ayant qu’un seul technicien sont gravement pénalisé en terme d’activité du fait que celui-ci n’est plus fonctionnel dès que le technicien s’absente pour une quelquonque raison ; aussi le volume des activités étant faible dans ces zones ceci ne pousse pas les autorités à placer un second technicien pour assurer le fonctionnement continue du labo. Ce nombre est estimé à 277 agents tous corps confondu en dehors des aide-laboratoires. Leur répartition géographique est la suivante : 2 agents à Kidal 12 à Gao, 8 à Tombouctou, 13 à Mopti 24 à Ségou 27 à Sikasso, 11 à Koulikoro 18 à Kayes Et enfin 162 à Bamako Le constat est clair il s’agit d’un grand écart entre Bamako et les autres localités, mais il ne s’agit pas là de pléthore puisque l’insuffisance quantitative en ressources humaine se fait sentir aussi bien en région qu’à Bamako Sur le plan de la formation, le cycle des assistants médicaux de l’INFSS ne permet pas aux techniciens de se spécialisé dans leur domaine mais plutôt autre chose. Cependant la formation des techniciens biomédicaux niveau Bac+3 est assurée par l’INFSS avec un cursus Bac+3 et un DEA professionnelle en chimie labo est disponible à la FAST. En dehors de la formation continue en microscopie de la tuberculose qui est régulière et bien structurée, il n’existe pas de plan de formation continue à l’endroit des acteurs du laboratoire. Pourtant la biologie évolue et la recherche de la qualité nécessite une mise à jour permanente des connaissances. Aussi des recommandations et stratégies d’amélioration ont été définies. 2.3. Situation et Besoins prioritaires de formation du personnel de laboratoire Au terme de cette analyse (ACTION BIOMALI), il ressort que plusieurs activités de recyclage et ou de perfectionnement /formation continues ont été organisées et ont concerné au moins une fois tous les acteurs de terrain. Elles ont concerné le plus souvent la recherche BAAR, la bascilloscopie, le dépistage de VIH par test rapide et les algorithmes utilisés. Néanmoins beaucoup restent à faire et des besoins prioritaires sont identifiés tant pour les responsables des laboratoires que pour le personnel d’exécution. C’est ainsi que le RESAOLAB, uploads/Science et Technologie/ resaolab-plan-formation-personnels-laboratoires-mali-2013.pdf
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- Publié le Jan 17, 2022
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