Non 224 la fatalit 233 C En ce second jour de novembre el Día de los Muertos au Mexique le jour des Morts la petite Frida observe les feux d ? arti ?ce depuis son lit Ses longs cheveux noirs encadrent un visage que deux grands sourcils soulignent ils se r

C En ce second jour de novembre el Día de los Muertos au Mexique le jour des Morts la petite Frida observe les feux d ? arti ?ce depuis son lit Ses longs cheveux noirs encadrent un visage que deux grands sourcils soulignent ils se rejoignent presque au-dessus de son nez comme les ailes d ? un merle Une petite fossette au menton teinte son sourire de malice Dehors les rires pétaradent dans les rues joyeuses parfumées d ? encens destiné à dissiper les mauvais esprits Depuis qu ? elle a attrapé la poliomyélite elle passe son temps dans des couloirs sinistres de l ? hôpital Alors ce soir les bougies et les cempasúchiles eurs blanches pour les enfants ou orange pour les adultes déposées autour des autels des défunts rayonnent comme des soleils au c ?ur de la nuit vacillante de milliers de lumières Frida se fond dans les couleurs s ? en amme de rouge de bleu toutes les couleurs explosent en bouquets dans le ciel La musique des guitares traverse les murs de sa chambre Mais Frida a peur que la grande dame grimaçante l ? héro? ne de cette journée festive si gaie ?? alors que tous les enfants se régalent de calaveras friandises en forme de tête de mort ?? ne vienne la chercher pour de bon ??Et si le squelette au visage à moitié décharné débarquait pour m ? emporter sur des ailes aux plumes noires en jouant des castagnettes avec mes os pense-t-elle tout en croquant à pleine bouche sa sucrerie en forme de cr? ne Au moins je n ? aurais pas tout perdu de la fête ? Elle tire sa douce couette jusqu ? au menton et s ? endort CCette nuit-là elle fait un rêve mystérieux elle trace dans la buée de son sou e sur une vitrine d ? un magasin du quartier un O comme une porte Un chemin s ? ouvre alors qui la mène au centre de la Terre Là elle rencontre une petite ?lle qui danse vole fait des pirouettes et rit aux éclats Un oiseau turquoise le quetzal l ? escorte en tourbillonnant autour d ? elle ??Tu as l ? air bien triste dit la petite ?lle voltigeuse Raconte ? Frida lui livre ses craintes la polio sa peine de ne pas être normale ??C ? est quoi la polio demande l ? amie ?? La polio ça veut dire que ton pied et ta jambe ne grandissent plus tu dois faire des piqûres Tu n ? es pas normale comme les autres tu es malade ?? Viens me voir tant que tu voudras ici tu ne crains rien ? répond la petite ?lle Au matin en se réveillant Frida b? ille s ? étire C ? était quoi ce rêve incroyable Elle se sent soulagée Désormais lorsqu ? elle aura trop peur de mourir elle tracera le O magique et elle s ? échappera pour aller retrouver la petite ?lle agile Il

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