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ÉCOLE PRATIQUE DE MAGNÉTISME ET DE MASSAGE LWEHIHENT DU MAGiTIÉi PAR H. DURVILL

ÉCOLE PRATIQUE DE MAGNÉTISME ET DE MASSAGE LWEHIHENT DU MAGiTIÉi PAR H. DURVILLE \ \ Avec une Lettre-Préface de PAPUS \ PRIX : I 5 CENTIMES PARIS LIBRAIRIE DU MAGNÉTISME 23, RUE SAINT-MERRI, 23 Septembre 1895 ECOLE PRATIQUE DE MAGNETISMEET DE MASSAGE KONi'Éi IN 1893 [Enseignement supérieur libre reconnu par décision du 26 Mars 1895) Dirigéepar le Professeur H. DDRYILIE Sius le Patronage de la Société Magnétique de France. Directeurs-adjoints : MM. les Docteurs ENCAUSSE(PAPIÎS) et MOUTIN, Administrateurs : MM. BEAUDÏLOT, DIMAREST et DURVILLI. 33, Rue Balnt-Merri, 39 L'Ecole a pour but de former des praticiens expérimentés et de mettre le Magnétisme thérapeutique et le Massage à la portée des gens du monde. L'enseignement est divisé en deux parties comprenant : 1° Enseignement théorique et pratique, se divisant en cours d'Anatomle Jescriptive de Physiologie, d'Histoire et Philosophie du Magnétisme, de Physique magnétique, de Procédés et Théories du Magnétisme, d'Expéri- mentation, de Pathologie et Thérapeutique magnétiques, de Massage, de Psychologie, etc., etc.. par des médecins et des professeurs spéciaux. & Enseignement clinique, La première partie de I enseignement a lieu les lundis, mercredis et ven- dredis de chaque semaine, à 8 h. 1/2 du soir, du 1eroctobre au 30 juin ; la seconde, toute l'année, le jeudi et le dimanche, à 9 heures du malin, à la Clinique de l'Ecole. Après un examen passé devant une commission spéciale, les élèves qui ont les aptitudes suffisantes reçoivent un diplôme de Magnétiseur praticien. Un enseignement supérieur est destiné a former des professeurs. Le magnétisme humain est une force inhérente à l'organisme et toute personne dont la santé est équilibrée peut guérir ou soulager son semblable. Dans la plupart des cas, sans connaissances médicales l'homme peut être le médecin de sa femme ; celle-ci, le médecin de son mari et de ses enfants. L'aimant, le magnétisme terrestre et presque tous les corps ou agents de ta nature peuvent servir d'auxiliaires. Dans les maladies graves où la vie est en danger, quelques magnétisa- tions faites dans lesrèglcsdel'artsuulsent presque toujours pour faire cesser les symptômes alarmants. Un parent, un ami, un domestique animé du désir de faire le bien, peut souvent acquérir en quelques jours les connaissances suffisantes pour guérir la maladie la plus rebelle, si les erganes essentiels à la vie ne sont pas trop profondément altérés. L'Enseignement de VEcole est destiné à obtenir ce résultat, autant qu'à former des magnétiseurs et des masseurs professionnels. En dehors de l'enseignement donné à l'Ecole, le directeur se met à la disposition de ceux qui ne peuvent pas se déplacer, soit à Paris, en Province rt même à l'Etranger, pour organiser le traitement au lit du malade et inittri- un parent, un ami, en état de continuer le traitement. Le directeur reçoit le jeudi et le dimanche, de 10 heures i midi; les autres jours, de 1 heure à 4 heures. J/cw c/te>' Durville, Au lendemain du jour où vos efforts incessants en faveur de l'expansion du magnétisme étaient couronnés de succès par la reconnaissance offi- cielle, comme établissement d'instruction supé- rieure libre de l'École Pratique de Magnétisme et de Massage, vous avez bien voulu vous souvenir que j'étais un des premiers fondateurs de la Société Magnétique de France et aussi de l'École Pratique de Magnétisme et de Massage. Vous m'avez de- mandé quelques mots en tête de l'étude que vous publiez aujourd'hui et je vous remercie d'avoir, pensé à moi à cette occasion. Lorsqu'on a fait de- puis plusieurs années tous ses efforts pour amener le groupement des forces spiritualistes sans dis- tinction d'écoles, il est toujours flatteur de voir tenir compte de l'intention, même à défaut d'autre réussite. 4 Le magnétisme était souvent confondu avec les pratiques plus ou moins bizarres des somnambules iL xoires ; alors qu'il importait de bien montrer au public qu'il y avait là une science véritable, capable d'être enseignée très sérieusement et absolument — IV — indépendante do ces procédés, qui lui ont fait le plus grand tort. Ceux qui connaissaient sérieuse- ment le magnétisme, savaient bien à quoi s'en tenir, mais comment montrer cela aux yeux dit public? Les corps savants n'excommuniaient-ils pas a tout jamais les médecins assez audacieux pour croire au « fluide » de l'action magnétique que le colonel de Rochas vient de rattacher, par ses beaux travaux, aux états profonds de l'hypnotisme ! Et le public n'a-t-il pas une tendance extrême A suivre toujours les Académies dans leurs con- clusions, au moins pétulant un certain temps? >. Vous avez compris la véritable voie à suivre pour donner au magnétisme la place à laquelle il ; a droit. Au lieu de perdre son temps à entreprendre de stériles polémiques et des querelles sans fin avec les écoles adverses, mieu.v vaut cent fois éta- blir un enseignement sérieux et garanti par de solides examens. —Lorsqu'il s'est agi d'enseigner à l'École de Magnétisme l'Anatomie et la Physio- logie, des docteurs ont répondu gracieusement à votre appel et il en sera toujours ainsi lorsqu'il s'agira de prendre part à un progrès quelconque. En attendant la création d'une école libre do médecine, ce qui est un de mes rôves> je vois avec joie vos efforts, enfin, couronnés de succès. — Le magnétis me vous devra beaucoup et vos advei saires, eux-mêmes, reconnaîtront le mérite de' votre énergie et de votre foi en l'avenir de la cause que vous avez toujours si vaillamment défendue. Je souhaite à VÉcole Pratique de Magnétisme et de Massage l'avenir auquel lui donne droit le désintéressement de ses fondateurs et de ses pro- fesseurs. Je suis sûr que ces diplômes acquis par le travail et jamais par l'argent ou par l'intrigue seront recherchés, non seulement à Paris, mais dans la Fiance entière ; j'espère voir l'enseigne- ment de l'École se constituer en province sous votre influence et je suis sur que votre oeuvre aura le succès que méritent si justement vos efforts. Merci encore et tout à vous. GÉRARD EXCAUSSK (PAPUS) Docteur en médecine de la Faculté de Paris, Lauréat des hôpitaux de Paris, Président de la Société Magné- tique de France, Directeur-adjoint et Professeur.-de YÈcole Pratique de Magnétisme et de Massage, Officier d'Académie, Officier de Medjidié, Che- valier du Christ, etc. lOdlti Htamiigui 01 r«i«ei «COU riUTIQl'E DF. NAOETISXS tT DE MASSAGE 1/HNSKIGNKMhM DU MAGNËTISMB Jusqu'à ces dernières années, la profession de magnétiseur était une profession presquo ina- vouable. Ne reposant sur aucune base scientifique, mal compris dans ses causes, souvent exagéré dans ses effets par dos praticiens aussi enthousiastes que maladroits, déconsidéré par do nombreux charlatans qui ne cherchaient qu'à exploiter la crédulité publique, nié par le plus grand nombre des médecins et des savants qui refusaient même de constater la réalité de ses phénomènes, le Magnétisme restait dans le domaine de l'empi- risme quand on ne le plaçait pas au ranL les fourberies ou des attrape-nigauds. Et il en résul- tait toujours que le chercheur le plus instruit, comme le praticien le plus habile et le plus désin- téressé, laissait toujours de sa réputation, non . seulement en se disant magnétiseur mais en étu- :':: ' — 8 — (liant lo magnétismo dans un but purement scien- tifique ou humanitaire. Pour se décider à embrasser ouvertement la profession de magnétiseur, il fallait donc être bien persuadé des services que l'on pouvait rendre à l'humanité, être animé par un courage à toute ; épreuve uni h un désintéressement sans bornes ; avoir pour cela une véritable vocation, et surtout uno confiance illimitée dans l'avenir qui doit, tôt ou tard, apprécier ,à leur juste valeur les hommes ot les choses du passé. A différentes reprises depuis Mesmer, des ma- gnétiseurs estimés ont fait des cours de magné- tisme ; mais ces cours no consistaient guère qu'en oxpériencos pour amuser la galerie, en confé- rences et on causeries. Depuis uno cinquantaine d'années, il n'y eût guère quo le baron du Potet iiui ait fait dos cours de quelque valeur, dans le but de fairo des guérisseurs ; dans tous les cas, il fut lo plus grand vulgarisateur, le Maître qui fit lo plus grand nombre d'élôvos; et on doit le re- connaître, lo plus grand nombro do bons éJôves. : Les élèves venaient, d'autant plus nombreux quo lo professeur jouissait d'une ostimo plus: grande, payaient parfois fort chor, pour entendre; un cours en 8, 10 ou 12 leçons. Avec plus ou) moins d'enthousiasme, le Maître parlait d'abord'.;; devant les élèves dos résultats obtenus dans sj/7 pratique, oommontaitles propositions de Mesmer^% discutait les rapports rédigés pour ou contre-ïi| magnétisme par les commissions des sociétifi Jsavantes nommées à cet effet, parlait emphatique^ ment du fluide magnétique et de la lucidité soriiÉ nambulique, démontrait de son mieux les procejl dés qu'il employait, et le cours se terminait! ordinairement par des causeries familières entr|| le maître et les élèves. De cette façon, j'ai, fatj^ moi-même quelques élèves dont je suis fier. Mais£| les cours n'étaient jamais soumis à aucun cori)* trôle ; il n'y avait pas de programme, pas de otk tique, pas 'l'examen et nulle consécration officielle, ; même pas uploads/Sante/ durville-hector-l-enseignement-du-magnetisme.pdf