INFSPM / Institut National de Formation Supérieure Paramédicale d'Oran Expose d

INFSPM / Institut National de Formation Supérieure Paramédicale d'Oran Expose de fondement de profession de paramédical Nom : Zendjabil Prénom : Amal La filière : kinésithérapeute Le prof de module : Mr Benaissa 1. La tension artérielle : Qu'est-ce que la prise de tension artérielle ? C'est un acte consistant à mesurer les pressions du sang circulant dans les artères. Le résultat obtenu sera exprimé en mm Hg (millimètres de mercure) et comportera trois valeurs : La systolique, la diastolique ainsi que la pression moyenne. La PA est souvent abrégée PNI pour Pression Non Invasive. Abréviation qui s’oppose à PAS pour Pression Artérielle Sanglante. Méthodes Deux méthodes manuelles sont utilisées. La méthode auscultatoire et la méthode palpatoire. Il existe également des appareils automatiques et des techniques de mesure de la pression artérielle sanglante. Méthode auscultatoire L’opérateur doit s’équiper d’un brassard ainsi que d’un stéthoscope. Le brassard doit être de taille adaptée à la corpulence du patient. D’une façon générale, la hauteur doit être équivalente à 40% de la longueur du bras et la circonférence de la poche gonflable doit couvrir 80% de celle du bras. Le brassard est muni d’un manomètre qui doit permettre de visualiser la pression exercée par le gonflement de la poche. La mesure s’effectue de préférence sur un patient au repos depuis 10 min et en décubitus dorsal. Il faut tout d’abord dégager le bras afin d’apposer le brassard sans être gêné par un vêtement. Celui-ci doit être appliqué sans bailler sur la peau du patient (il ne doit pas pouvoir glisser). La poche gonflable doit idéalement se trouver sur le trajet de l’artère humérale. Le bord inférieur du brassard doit se trouver à environ 2 cm du pli du coude. A l’aide de la poire reliée au brassard, gonfler jusqu’à abolition du pouls radial plus 20 mmHg (sur le cadran de mesure). Puis, avec le stéthoscope placé sur le trajet de l’artère humérale (au niveau du pli du coude) guetter l’apparition d’un pouls pendant le dégonflage lent et progressif du brassard. Phase 1 : Le premier battement net caractérise la valeur systolique.  Phase 2 : L’intensité des battements diminue et peut même parfois disparaître (c’est le trou auscultatoire).  Phase 3 : Bruits assourdis, souffle.  Phase 4 : Disparition des bruits, le dernier battement correspond à la valeur diastolique. En pratique on ne distingue souvent que les phases une et quatre. Méthode palpatoire On procède de la même façon pour la mise en place du brassard. Le gonflage s’effectue avec les doigts placés sur le pouls radial. A l’abolition de celui-ci, le brassard est encore gonflé de 20 mm Hg. Puis, la réapparition du pouls pendant la phase de déflation progressive de la poche caractérise la pression systolique. Il est impossible d’obtenir une pression diastolique avec la méthode palpatoire. Cette méthode est utile dans des situations ou l’ambiance sonore empêche l’opérateur d’utiliser un stéthoscope avec succès. Les deux méthodes peuvent être utilisées sur les différents trajets artériels. Ainsi, il est possible de mesurer la pression artérielle au niveau du poignet, de la cuisse ou de la cheville. Le brassard devant alors être adapté au site choisi pour la mesure. Les valeurs de pression artérielle normales sont comprises entre 140 et 90 mm Hg pour la pression systolique et entre 90 et 50 mm Hg pour la pression diastolique. Ainsi un patient avec une PA > 140/90 mm Hg est hypertendu et un patient avec une PA La pression moyenne est calculée. Il existe plusieurs formules de calcul, mais la plus utilisée est la formule de Lian. La PAM = (PAS + 2 x PAD) / 3. 2. La température : Définition Mesure de la température centrale du corps. En France, cette mesure s’exprime en degrés Celsius. Méthodes non invasives La mesure de la température centrale doit idéalement refléter celle de l’hypothalamus qui est le centre régulateur de l’homéothermie. Pour ce faire plusieurs moyens sont à la disposition des soignants. Les thermomètres à mercure Les thermomètres électroniques La thermométrie de l’artère temporale Les thermomètres à cristaux liquides 1. Avec un thermomètre tympanique, effectuer une mesure sur l’oreille opposée permet souvent de confirmer ou d’infirmer la première mesure. 2. Attention aux sites de mesure en fonction des pathologies. Il paraît évident d’éviter les mesures tympaniques pour toute intervention céphalique par exemple. 3. Attention aux systèmes électroniques. Ces derniers demandent une maintenance régulière. Se conformer aux procédures en vigueur dans l’établissement où ils sont utilisés. 4. Il existe des thermomètres spécifiques pour les basses températures (hypothermies), dès lors que ces dernières sont inférieures à 35C°. 5. Les mesures sublinguales peuvent être influencées par l’ingestion récente d’aliments ou de boissons. Il faut donc les réaliser à distance des repas ou de toute ingestion. 3. La fréquence cardiaque : I. Le pouls Définition La prise d'un pouls s'effectue par palpation en appliquant la pulpe de l'index du majeur et de l'annulaire sur un trajet artériel. La légère pression exercée permet de percevoir une onde pulsatile. But La prise de pouls peut viser deux objectifs  L'évaluation de l'état hémodynamique  L'évaluation de perméabilité circulatoire Dans les deux cas, l'évaluation et la qualification du pouls permettent de recueillir des informations potentiellement capitales à l'établissement d'un diagnostic médical. Méthode La mesure peut s'effectuer sur plusieurs trajets artériels. Nous citons ici les plus connus, mais les pouls existent sur tous les trajets artériels. 1- Le pouls radial C'est le plus courant il se situe sur l'artère du même nom. Son repérage est aisé. Sur la face interne du poignet, repérer le tendon fléchisseur radial du carpe. Placer les trois doigts entre ce tendon et le radius. 2- Le pouls cubital L'os pisiforme constitue un repère efficace. Les doigts sont placés dans la dépression qui prend naissance sous sa proéminence (au niveau du poignet). 3- Le pouls carotidien La recherche de l'artère carotide s'effectue sous l'angle maxillaire de part et d'autre de la trachée. 4- Le pouls fémoral Il se trouve dans le sillon inguinal aux deux tiers d'une ligne qui prend naissance au niveau de la crête iliaque antéro supérieure. Son repérage demande une certaine habitude. 5- Le pouls pédieux Sur la face dorsale du pied dans le prolongement du tibia. 6- Le pouls poplité Dans le creux du même nom sur la face postérieure du genou. Il nécessite une pression plus ferme que les autres pouls. 7- Le pouls tibial postérieur En arrière des malléoles internes sur une ligne tracée entre la malléole et le calcanéus. Paramètres à évaluer Une fois le pouls perçu, il faut pouvoir l'évaluer et le qualifier. Pour ce faire, plusieurs paramètres sont à prendre en considération. La fréquence La mesure peut s'effectuer sur 15, 30 ou 60 secondes. Le résultat final étant à exprimer sur une minute. Chez l'adulte, on parle de bradycardie pour une fréquence inférieure à 60 battements par minute (BPM) et de tachycardie lorsque la valeur est supérieure à 100 BPM. L'amplitude Elle relève à la fois de la qualité de la perception et de sa variabilité. La qualité témoigne de la bonne perméabilité de l'artère et d'un volume d'éjection systolique normal. C'est le ressenti de chaque onde pulsatile sur une échelle d'intensité (absent, faible, normal, augmenté). La variabilité correspond aux différences d'intensité entre chaque onde pulsatile. Par exemple une perception normale lorsque le patient expire et faible lorsque celui-ci inspire. La régularité Notion parfois confondue avec la fréquence elle témoigne de la rythmicité du pouls. Le rythme peut être régulier, irrégulier, avec des pauses ou des doublets. 4. La fréquence respiratoire : Définition Evaluation de la fréquence et des caractéristiques du cycle ventilatoire. Il en résulte une valeur reportée sur une minute. But Apprécier la fonction ventilatoire du patient. Méthode L’évaluation est réalisée par l’observation visuelle directe du thorax. La fréquence sera simplement évaluée sur 30 secondes pour une respiration régulière et sur une minute entière si cette dernière est irrégulière. L’observation attentive va permettre de qualifier la respiration. Celle-ci peut être normale (eupnée) ou anormale (dyspnée). 5. La peser : Définition Soin consistant à mesurer le poids total du corps. La valeur mesurée s’exprime par convention en kilogramme, (kg) unité de base du système international (1). But La mesure du poids permet d’effectuer un certain nombre de calculs utiles au suivi et au diagnostic médical. Outre la valeur elle-même qui revêt une certaine importance, sa corrélation aux autres mensurations du corps humain permet de déterminer un certain nombre d’indices (indice de masse corporelle, de surface corporelle). La mesure du poids Selon les recensements récents (2), le poids moyen d’un homme en France est de 77,4kg, alors que celui des femmes est de 62,4kg. La population adulte (plus de 15 ans) est pour 26% en surpoids et 8,3% en obésité. Les prévisions envisagent un accroissement de ces chiffres et une augmentation des pathologies liées au surpoids. Technique Le patient ôte ses habits pour ne garder que ses sous vêtements. Il se place sur la balance de façon symétrique et reste immobile jusqu’à la stabilisation de la mesure. Certaines balances stabilisent d’elles uploads/Sante/ expose-de-fpdement.pdf

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  • Publié le Jui 19, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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