Annales cliniques ou Essais et cas de médecine-pratique, de chirurgie et de chi
Annales cliniques ou Essais et cas de médecine-pratique, de chirurgie et de chimie pharmaceutique Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Société des sciences médicales et biologiques (Montpellier). Annales cliniques ou Essais et cas de médecine-pratique, de chirurgie et de chimie pharmaceutique. 1809-1820. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ANNALES CLINIQUES DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE-PRATIQUE DE MONTPELLIER, U JE PI G II E S ParuneCommission présidée parJ.-F. VicTon BONNET, Docteur enMédecine dela Faculté deMontpellier, Pro- fesseur particulier deThérapeutique etdeMatière médicale, Membre de plusieurs Sociétés médicales, Rédacteur général. Duotune prœcîpui medicinee cardines ratio t etobservalio observait» tamen est Jllum adauod dirtgi debent medicorum ratiocinia. Baolivi opéra omnia lib,1,cap, II, §.III. DEUXIÈME SÉRIE. TOME QUATRIÈME. r.UE% .-> :iES /S ~IES '7~ A MONTPELLIER, ^S3>^ /f; A MONTPELLIER ~~L~' De l'Imprimerie de J.-G. TOURNEL, PlaceLouisXVI, n.° 57. ^SIBIIOTHÉ Q" 18 9. f · PREMIÈRE PARTIE. MÉMOIRES ET OBSERVATIONS DE MÉDECINE -PRATIQUE. Observations sur les effets de l'eau froide et de la g lace, suivies de l'exposé de deux faits particuliers; par M. Bouschon, docteur en médecine à Uzès.. i.re Obs. Manie. IVl.11" d'un tempérament sanguin et d'une constitution robuste très-pé- nétrée des sentimens religieux dont on n'ose pas même blâmer l'excès, mais frappée d'une terreur mal entendue, au sujet des peines de l'autre vie tomba, ou mois de Septembre 1810, dans une mélancolie profonde, étant alors âgée d'environ trente-cinq ans. Le délire particulier auquel elle fut d'abord sujette, était borné à un seul objet; bientôt il fut universel. Néanmoins, elle conserva sa première et principale idée d'être possédée du démon, maudite de Dieu et déjà condamnée aux peines éternelles. Elle était dans une agita- tion continuelle; ses yeux étaient scintillans et égarés, son visage enflammé, sa démarche pré- cipitée, et tous ses mouvemens subits et irré- fléchis son pouls était vif et animé. Dans ce désordre extrême, je profitai de l'as- cendant que je conservais encore sur son esprit, et je cherchai, aussi, par mes discours, à la ra- EFFETS DE L'EAU FROIDE mener à des idées plus consolantes. J'ordonnai que l'on évitât autant qu'il serait possible de lui faire éprouver des contradictions qui ne feraient qu'aggraver le mal. Sunt verba et voces quibus hune lenire doloretn Possis et magnam morbi depellere partent. 11 fallait pourtant avoir recours à des moyens plus difficiles, dans ce cas-ci, à mettre en usage. J'ordonnai d'abord la saignée du pied mais le chirurgien qui crut pouvoir la pratiquer en mon absence reçut un violent coup de pied, au mo- ment où il se baissait pour piquer la veine. Il n'o- sait plus s'en approcher; cependant à mon retour, elle fut rassurée et ne fit plus aucune résistance. L'évacution du sang ne produisit pourtant pas plus de calme. Je me décidai alors à faire mettre la malade dans un bain froid. Il ne fallut rien moins que l'autorité que j'avais sur son esprit, pour l'y faire entrer. Elle y resta une bonne demi-heure dans la plus grande tranquillité, souf- frant même, sans se plaindre, l'application sur la tête de linges trempés dans l'eau froide. Je vis, après ce temps, ma malade pâlir, baisser la tête et menacée d'une défaillance. Je la fis sur le champ sortir du bain et mettre dans un lit un peu chaud; elle prit un repos qu'elle n'avait pas goûté depuis long-temps. Ce succès m'engagea à faire continuer les bains. Après l'usage de quel- ques-uns, elle fit moins de résistance pour y entrer. D'ailleurs, l'agitation physique et morale diminuait sensiblement de jour en jour; car, au bout d'un ET D* LA GI.ACE. mois, à peu près, je trouvai on changement si favorable dans la malade que je crus convenable d'employer seulement le bain tempéré. La chaleur et la raréfaction du sang n'étaient plus les mêmes; le visage avait perdu sa rougeur excessive, et.le pouls était plus souple et moins précipité. L'idée principale dominait pourtant encore; mais les paroles propres à en détourner son esprit faisaient sur elle plus d'impression et son attention était moins difficile à fixer. Le bain tiède continué environ l'espace de trois mois, et son effet aidé par l'usage des boissons raffraîchis- santes et par un régime tiré principalement du règne végétal finit par rendre à cette personne la santé et la raison, qui, chez elle, n'a plus, depuis cette époque, été troublée par aucun nuage. Cette guérison vérifie l'observation de Celse Frigus prodest juvenibus et omnibus plenis item rubicundis nimis hominibus si dolore vacant. (Lib. I, c. 2, s. 6, p. 37). ). 2.me Oes. Manie. M.lle* âgée de vingt-huit ans, éprouva, dans le même temps que la personne qui fait le sujet de la i.re observation une entière aliénation d'esprit. A de violents chagrins, il se joignait une cause cachée d'une nature plus grave et dont l'influence, sur le moral, n'a que trop souvent été remarquée. Cependant, malgré sa folie, combattue par la vertu si puissante dans les âmes bien nées, elle ne fut jamais trahie par une expression capable de blesser la pudeur. Je fus le seul confident de son secret, aucun de ses EFFETS DE L'EAU FROIDE parens ne s'en douta jamais, mais après son aveu, elle ne m'en parla plus. Pour calmer l'ardeur de l'organe sexuel je pres- crivis la tisane émulsionnée et je crus même devoir recourir aux bains froids. La malade en prit deux, mais il fallut lui faire la plus grande violence pour l'obliger à y entrer et à y rester dedans. Leur effet fut bien loin de répondre à mes vues car les extravagances et l'agitation de la malade augmen- tèrent. Je remplacai alors le bain froid par le bain tiède, auquel la malade, après la première épreuve, ne fit plus de difficulté de se soumettre. Elle le continua pendant tout l'Hiver, en ayant l'atten- tion de le suspendre de temps en temps, lorsque le froid était trop rigoureux. Cet état dura jus- qu'au mois de Mars 1811, mais en perdant par degrés de son intensité. Jusqu'à cette époque la malade se tint comme par instinct au Régime végétal. Elle refusait tous les autres alimens; elle dévora une quantité prodigieuse de poires, de pommes, de melons et sur tout de raisins. Etant un peu mieux, elle consentit à prendre quelques potages au bouillon de viande; mais elle ne passa à une nouriture plus solide que lors- que la raison lui fut entièrement revenue. Ou remarquera, sans doute, dans cette obser. vation des effets du bain froid bien opposés à ceux que présente la première. Cette différence dépend évidemment de l'excès d'excitation ner- veuse chez la personne qui fait le sujet de cette seconde observation et, aussi, nous dirons qu'elle ET DE LA GLACE. démontre la vérité de cet aphorisme du Père de la médecine frigida convulsiones antrorsum 6t ri.' trorsum, distensiones, nigrores et rigores inducûht inimica ossibus denlihus, nervis, cerebro, opinait medullœ, calida vero grata. 3.meOBS. Insolation. Une femme, âgée d'environ cinquante ans, ayant été couper du bois durant les chaleurs du mois d'Août, fut frappée d'inso- uploads/Sante/ medecine-pratique-pdf.pdf
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- Publié le Nov 15, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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