C. Van besien http://neurocomp.univ-lille1.fr/ (site de l'éthologie) Exam : voi

C. Van besien http://neurocomp.univ-lille1.fr/ (site de l'éthologie) Exam : voir guide des études (p29, 30, 37) 1 QCM (2h) rassemblant CM et TD Bibliographie : voir guide des études (p37-38) ➢Aron, S. & Passera, L. (2009) Les sociétés animales: Évolution de la coopération et organisation sociale. De Boeck Supérieur, 336 pages. ➢Danchin, E., Giraldeau, L-A. & Cézilly, F. (2005), Écologie comportementale . ➢ Dunod, 664 pages. (extraits) McFarland, D. (2001) Le comportement animal: psychobiologie, éthologie et évolution. De Boeck Université, 613 pages. ➢Pelt, J-M. (2006) La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains. Le Livre de Poche, coll. Littérature & Documents, 154 pages. 2/10/2015 UE8 CM Éthologie Introduction à l'Éthologie Intro : Éthologie : étude objective des mœurs, des individus, des comportements animaux. C'est une sous discipline de la zoologie. Étymologie : « ethos » = mœurs, « logos » = étude Comportement : ensemble des actions et réactions d'un individu dans une situation donnée Le comportement recouvre les éléments visibles (observations) ainsi que les modifications internes à l'organisme. Donc c'est l'ensemble des phénomènes observables ou pas. Schéma du mvt organisé Def : Ainsi, par ce schéma, on en déduit que : Comportement : ensemble des mvts organisés pour agir à l'extérieur de l'organisme Interaction entre individus de même espèce = INTRA Interaction entre 2 individus d'espèce ≠ = INTERspécifique Il ∃ des structures biologiques spécifiquement organisées pour produire le mvt observé. Ces structures font appel au système nerveux. (ex : un individu doit suivre des yeux le doigt de l'expérimentateur sans tourner sa tête : nécessite une commande motrice pour les yeux) CHAPITRE 1 Le rôle du système nerveux est donc important ! – il ∃ des récepteurs sensoriels – des afférences, efférences – commande motrice Il ∃ donc la neuroéthologie. Perspectives historiques : « Unless a scientist is familiar with the history of his subject, he can neither avoid the errors of his predecessors, nor profit fully from their successes. » Franck Ambrose Beach (1911-1988) Trad :"À moins qu'un scientifique ne soit familier de l'histoire de son sujet, il peut ni éviter les erreurs de ses prédécesseurs, ni profiter entièrement de leurs succès." → Depuis la préhistoire, les hô analysent le comportement animal, pour pouvoir les chasser, pour se nourrir et donc survire. Et même pour les domestiquer. L'analyse scientifique du comportement animale est récente (XIXe s) Quelques repères historiques : Platon vs Aristote : raison vs connaissance ➢Platon sépare l'esprit du corps et minimise l'exp sensorielle. ➢Aristote réunit l'esprit et le corps, puis lie la connaissance à l'apprentissage des lois de la nature. Selon Aristote, il existe une explication logique aux phénomènes naturels. 4 causes des phéno naturels :  cause matérielle (= matière avec laquelle une statut par ex est construite)  cause formelle (= forme particulière de la matière, de la statut)  cause efficiente (= l'agent responsable du phénomène observé : ici, c'est le sculpteur de la statut)  cause finale (= quelle est l'utilité du phénomène observé ?) Ces explications sont d'actualité de l'Antiquité jusqu'au XVIIè siècle. Descartes (XVIIè s) Au 17è s, fort anthropocentrisme (=hô considéré comme l’entité la plus significative de l’univers), ainsi que la volonté délibérée d'affirmer que le fonctionnement psychique humain est ≠ de celui de l'animal. Théorie de l'animal machine : Il existe p-ê des caractéristiques communes entre hô et animal, mais seul l'hô possède une âme et une raison. Donc, hô > animal Les animaux ne sont que des automates dont les mvts sont entièrement réductibles à des principes mécaniques. Pour Descartes, il doit ê s imple d'élucider ces principes. Le XVIIè s est caractérisé par l'ère de réductionnisme. L'empirisme (17-18è s, Angleterre) → Locke & Hume appliquent la méthode expérimentale aux phénomènes mentaux. « l'expérience est l'origine de la connaissance » Vitalisme vs mécanisme (18-18è s) → Pavlov étudie le comportement du chien en utilisant de la nourriture. Début exp : ➢ stimulus neutre : son de la cloche (qui ne fait pas encore réagir le chien) ➢ stimulus inconditionnel : viande ➢ réponse inconditionnelle : salivation du chien qui a faim Fin de l'exp : ➢ stimulus conditionnel : son de la cloche (fait réagir le chien : la cloche est associée à la présence de viande) ➢ réponse conditionnelle : salivation du chien qui a faim Cette exp montre le conditionnement classique du chien. Naturalistes (Buffon) Selon Buffon, le comportement animal est un élément essentiel pour pouvoir classer les espèces, c'est la TAXONOMIE. Buffon va utiliser pour la 1ère fois le terme « éthologie » Transformisme, évolution → Lamarck (1870, Philosophie zoologique) & Darwin (1850, De l'origine des espèces) 2 concepts clés de l'éthologie : • la survie du plus apte dans l'environnement • la sélection naturelle (=celui qui se reproduit le plus, survivra) C'est une approche évolutionniste du comportement, celui ci n'est pas apparu au hasard. Behaviorisme (début 20è s) → Skinner : théorie du conditionnement opérant (ex : la souris, lors de la découverte de sa cage (plancher de la cage électrifié), va appuyer sur un poussoir, sans le faire exprès, qui va enclencher la distribution de nourritures.) réponse (appui sur le levier) → stimulus (distribution nourriture & arrêt du choc électrique) La nourriture et l'arrêt du choc électrique sont des agents de renforcements, c-à-d que la souris conditionnée, appuiera exprès sur le levier en attente d'une récompense. Le comportement se modifie par les conséquences qu'il engendre pour l'individu. ex : si conséquences positives (favorables) alors action d'un comportement en hausse. si conséquences négatives (défavorables pour le sujet) alors action d'un comportement en baisse. Éthologie → Lorenz (1903-1983) & Tinbergen (1907-1988) développent ensemble des outils pour étudier le comportement animal. Travaux fondateurs sur l'organisation et la mise en évidence des comportements individuels et sociaux. L & T ont proposé une approche objective sur l'observation des comportements (ils ont mesuré, quantifié et non interprété ). Par conséquent, l'animal est le centre de leurs observations. Zoocentrisme : étude des comportements naturels des animaux, se faisant dans l'environnement et non dans les labo. Cependant cette démarche a des limites et sera critiquée : Sociobiologie (1975) → Wilson, La sociobiologie, une nouvelle synthèse Sociobiologie : étude systématique des bases biologiques de tout comportement social. Il faut prédire les caractéristiques de l'organisation sociale à partir des connaissances biologiques, populationnelles et de s'interroger sur les contraintes imposées aux espèces, d'une part leur structure génétique, d'une autre part, leur environnement. → Dawkins, le gène égoïste : défend la théorie selon laquelle les individus sont des artifices inventés par les gènes pour se reproduire. (en gros, nous, individu, n'existons pas !) Le comportement serait alors un trait phénotypique, partiellement voire fortement déterminé par les gènes. (ne se reproduiront que les individus qui ont des gènes adaptés) VALEUR ADAPTATIVE (« fitness ») des comportements Ethologie comportementale (1978) ➢Généralisation de l'approche sociobiologique à tous les comportements. ➢Il existe des gènes qui influencent les comportements. ➢La sélection naturelle est un processus d'optimisation sous contrainte (ex : quand les ressources nutritives sont limitées, les chimpanzés forment des groupes de 3-4/ quand il y a bcp de ressources, les chimpanzés sont en groupe de 50) La fonction d'utilité de cette optimisation est la valeur adaptative (fitness) sous sa version inclusive. Les modèles d'optimisation fournissent une méthode pour comprendre l'action de la sélection naturelle. I/ Les questions et outils méthodologiques de l'éthologie 1.1 Question de l'éthologie Étudier un comportement revient à se poser des questions (ex : quand on rencontre un oiseau, celui-ci se met à chanter, pourquoi ?) 4 questions de Tinbergen (1963) : ➢ s'interroger d'abord sur les causes immédiates du comportement (=causes proximales) Ces déclencheurs immédiats peuvent être externes et internes. ➢ causes ontogéniques = dvlpt de l'individu (embryonnaire et post-embryonnaire) ➢ causes phylogéniques = dvlpt des espèces au cours des âges ➢ causes fonctionnelles = quelle est la valeur sélective, adaptative de ce comportement ? Qu'est ce que ça apporte comme avantage d'avoir émis ce comportement ? Il faudra réaliser une analyse descriptive des comportements : éthogramme. Ethogramme : description de tous de ce que fait un animal sur une période donnée limitée. Elle permet de classer les événements, de compter le nombre de fois qu'un comportement est émis, de mesurer la durée d'un comportement. Elle nous sera utile pour comprendre les causes immédiates du comportement ainsi que de comprendre en quoi le comportement est adaptatif (= en quoi il contribue à la survie d'un individu ?) (ex : test du miroir : les enfants se reconnaissent entre 8 et 12 mois/ peu d'animaux se reconnaissent dans un miroir, la pie sait le faire, celle-ci va utiliser le miroir pour pouvoir vérifier si elle a réussi à enlever le point jaune collé sur son plumage: voir vidéo suivante) http://www.dailymotion.com/video/x4mem4_droledoiseaux2-testmiroir_animals Les espèces peuvent changer leur comportement pour s'adapter à leur environnement. C'est la plasticité comportementale. Il y a donc une augmentation de la sélection adaptative. Se composent d'info visuelles, tactiles, auditives, olfactives, gustatives Signaux qui viennet de l'animal. (ex : état homonal, état physiologique, horloge interne) 1.2 Outils méthodologiques a) quelle stratégie uploads/Societe et culture/ introduction-a-l-x27-etologie.pdf

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